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Comment encourager ses relations à économiser l’eau sans les agacer ?

Les sécheresses et canicules successives ont achevé de vous convaincre : il faut faire tout son possible pour économiser l’eau. C’est un challenge de tous les instants, que vous avez commencé à relever seul, chez vous. Mais ça ne suffit pas, pour être efficace, vous voulez que tout le monde s’y mette ! Comment faire pour embarquer vos proches dans cette aventure écologique, et économique, sans les braquer ?

Comment encourager ses relations à économiser l’eau sans les agacer ?

Le domaine des économies d’eau est un domaine d’expérimentation infinie, bravo de votre engagement. Vous n’aurez pas fini d’expérimenter et de trouver de nouvelles idées. La base est de connaître sa consommation en eau, et pour ce qui concerne votre logement, il faut surveiller son compteur. En le relevant régulièrement et en notant sa consommation, ce qui est grandement facilité par les compteurs connectés comme ceux que nous proposons.

Donner l’exemple et éviter les reproches

Cela fait peut-être longtemps que vous chassez le gaspillage en eau, mais gardez en tête que cette prise de conscience est nouvelle pour beaucoup de personnes. Vous vous rendrez compte en discutant autour de vous que beaucoup de personnes ne savent pas combien d’eau elles consomment par jour, ni quels sont les plus gros postes d’économie possible.

Faites les expérimentations chez vous, et n’hésitez pas à en parler autour de vous. Plutôt que de répéter des reproches du type « Quoi, tu ne connais pas ceci ? » ou « Tu ne devrais pas faire ça ! », montrez ce que vous avez mis en place chez vous.

Vos amis ne pourront qu’abonder dans votre sens lorsque vous leur montrerez que les mousseurs installés sur les robinets ne réduisent pas le confort d’utilisation, que la chasse d’eau à double commande est très facile d’utilisation, même pour les enfants, ou encore que vos enfants apprécient autant la douche que le bain.

Et dans votre jardin ou sur votre balcon, vous pourrez faire admirer comme votre cuve de récupération des eaux de pluie est pratique et bien intégrée.

S’engager publiquement

Tous vos retours d’expérience et vos nouvelles connaissances peuvent être utiles à tout le monde, pas seulement à vos proches. Regardez autour de vous, il y a de nombreuses personnes qui partagent vos convictions, et elles sont peut-être déjà regroupées en associations. C’est l’occasion d’imaginer des actions communes de sensibilisation du public aux économies d’eau, lors des fêtes des associations, dans les écoles…votre imagination est la seule limite.

En groupe, votre message aura plus d’impact, vous vous sentirez moins comme le seul poil à gratter de l’assistance…

Et cet impact peut aussi être mis au service de la collectivité : votre commune cherche elle aussi à réaliser des économies d’eau, soyez-en sûr ! Être le relais entre la municipalité et les citoyens de votre quartier va donner une autre dimension à votre engagement.

Dans votre copropriété également les leviers d’action peuvent être multiples, notamment avec l’individualisation des charges en eau via l’installation de nos compteurs d’eau divisionnaires.

Et la consommation d’eau cachée ? 

L’eau que nous utilisons à la maison constitue la partie immergée de l’iceberg, vous en êtes peut-être déjà conscient. Un français utilise en moyenne 125L d’eau visible par jour, pour ses toilettes, la vaisselle, la douche, le brossage des dents…et finalement très peu pour la boisson. Mais il utilise également 1665L d’eau cachée par jour, pour son énergie nucléaire, son alimentation et tous ses biens de consommation. Cette part représente finalement 94 % de sa consommation totale en eau. 

On peut se sentir désemparé face à cette consommation importante, mais il existe finalement des leviers pour diminuer cette consommation en eau cachée, à travers nos choix de consommation.

Par exemple, diminuer les kilomètres parcourus en voiture, résister à l’appel de la « fast-fashion », et manger moins de viande, entre autres.

Encore une fois, à vous de chercher , d’expérimenter avant de répandre la bonne parole à votre entourage !

Sécheresse : les bons gestes pour économiser l’eau

Il ne se passe plus un été sans entendre parler de sécheresse…et dorénavant cela ne se limite plus aux régions méridionales, mais peut concerner toute la France. On observe des rivières au niveau très bas, voire à sec, et la majorité des départements ont adopté des mesures de restriction d’eau. Pendant ces périodes, comment faire pour économiser au maximum l’eau, et ainsi soulager à la fois sa facture d’eau et la pression environnementale ?

Sécheresse : les bons gestes pour économiser l’eau

Attention à ne pas confondre canicule et sécheresse, les deux ne sont pas toujours liés, même si la canicule est souvent un phénomène aggravant de la sécheresse. La canicule est un phénomène météorologique qui peut durer plusieurs jours, ou semaines dans un cas extrême, alors que la sécheresse est un phénomène qui s’observe sur le long terme, conséquence des manques de précipitations durant l’automne et l’hiver précédent.

Comment expliquer cette sécheresse et les restrictions d’eau mises en place ?

En raison d’un hiver et d’un printemps plus secs que les moyennes saisonnières, les ressources en eau, notamment les fameuses nappes phréatiques, n’ont pas pu se recharger correctement. Il faut savoir en effet que les précipitations d’automne et d’hiver peuvent s’infiltrer dans le sol, mais que les précipitations du printemps sont presque en totalité mobilisées par la végétation.

La météo globalement sèche et chaude depuis le printemps a accentué la pression sur les ressources en eau, avec un besoin accru de pompage dans les nappes. C’est pourquoi, dans de nombreux départements, les préfets ont instauré des mesures de restriction très tôt dans la saison, pour sauvegarder l’eau qui reste !

Pour connaître les conséquences de ces restrictions sur votre usage quotidien de l’eau, n’hésitez pas à relire notre article « Canicule : restrictions d’eau dans différentes régions de France ». 

Les bons gestes à adopter à la maison

Le gouvernement recommande de ne pas laisser couler l’eau, de limiter les arrosages du jardin, d’utiliser les appareils de lavage à plein, et d’installer des équipements économes en eau. Mais il est possible de faire mieux !

Connaissez-vous les mousseurs ou aérateurs, à installer sur vos robinets ? Sans diminuer le confort, ils permettent de diminuer le débit de votre robinet jusqu’à 50 %. De même, installer un mitigeur thermostatique sur votre douche évite de gâcher de l’eau pour le réglage de la température. Et bien sûr, on continue à privilégier les douches aux bains !

Mais le plus important est de rester très vigilant pour repérer et réparer le plus rapidement possible les fuites dans votre logement, qui sont très consommatrices en eau. Une fuite sur la chasse d’eau peut rapidement représenter plusieurs litres par jour.

Les bons gestes à adopter dans son jardin

Les heures d’arrosage sont réglementées dans le cadre des restrictions d’eau, mais il est pour tout le monde plus efficace d’arroser tôt le matin ou tard le soir, lorsque la température de la terre est plus basse. Cela permettra de limiter l’évaporation.

N’hésitez pas également à arroser avec de l’eau récupérée, vous ferez des économies importantes. Cela peut-être de l’eau de pluie récupérée dans des cuves prévues à cet effet. Mais lorsqu’elles sont vides, vous pouvez aussi utiliser l’eau de lavage des légumes, par exemple.

Et dans mon environnement plus élargi ?

Vous pouvez être acteur des économies d’eau autour de vous, en expliquant et privilégiant les bonnes pratiques. Dans son immeuble par exemple, il est prouvé que l’installation de compteurs individuels permet de réduire la consommation en eau de toute la copropriété. 

De même, la gestion des espaces verts peut être optimisée, l’arrosage réduit au minimum, les essences de plantes choisies plus résistantes…

Et sur son lieu de travail, les mêmes éco-gestes peuvent être adoptés. Ne pas laisser l’eau couler inutilement, repérer et surtout réparer les fuites rapidement, installer des chasses d’eau à double commande. Toute idée est bonne à suggérer, les entreprises seront ravies elles aussi de réaliser des économies.

En période de sécheresse, l’importance de ces éco-gestes est plus évidente, mais ils sont utiles toute l’année. Les bonnes habitudes peuvent se prendre en été, pour durer même en hiver, et adoucir la facture d’eau.

Canicule : restrictions d’eau dans différentes régions de France

Les épisodes de canicule et de sécheresse se succèdent depuis le printemps, et l’on entend sans cesse que des restrictions d’eau sont imposées partout en France. D’ailleurs, c’est facilement observable dans nos jardins : la terre est très sèche…et les plantes souffrent.  Mais toutes les régions ne sont pas égales devant le manque d’eau, alors comment savoir si vous êtes concerné, et quelles sont les bonnes pratiques à adopter ?

Canicule : restrictions d’eau dans différentes régions de France

On utilise beaucoup le terme de canicule, mais ce dernier a une signification précise. Il est défini comme un niveau de très fortes chaleurs le jour et la nuit pendant au mois trois jours consécutifs. Quoi qu’il en soit, les fortes chaleurs récentes, qu’elles puissent être qualifiées de canicule ou non, nous font réfléchir sur nos usages de l’eau, et c’est tant mieux !

Quel est le lien entre canicule et sécheresse ?

Les restrictions d’eau ne sont pas liées directement à la température et  à la météo, et même le phénomène de canicule n’entraîne pas systématiquement d’inquiétudes quand au niveau des réserves en eau. En effet, la plupart de ces réserves, qu’elles soient souterraines ou de surface, ne varient pas de niveau au même rythme que les variations de température, heureusement !

Mais les pics de chaleur que nous subissons actuellement ont un effet aggravant sur la sécheresse des sols, après un hiver et un printemps secs. Les nappes d’eau souterraines se rechargent à la fin de l’automne et en hiver, ensuite c’est la végétation qui mobilise l’eau des précipitations. Mais un printemps sec favorise l’utilisation précoce des réserves d’eau, qui sont plus rapidement en tension.

Quels sont les niveaux de restrictions d’eau ?

Il existe quatre niveaux d’alerte, dont la mise en place est décidée par les préfets . 

Le premier niveau est le seuil de vigilance, les particuliers et les professionnels sont informés et incités à économiser l’eau.

Le deuxième niveau est le niveau d’alerte, avec une première réduction des prélèvements agricoles, des mesures d’interdiction de manœuvre de vanne, d’activité nautique, ainsi qu’à certaines heures d’arroser les jardins, les espaces verts, les golfs, ou encore de laver sa voiture…

Il existe ensuite un niveau d’alerte renforcé, pour lequel les mesures précédentes sont plus contraignantes, allant jusqu’à l’interdiction de certains prélèvements.

Enfin, le niveau le plus grave est celui de crise, où seuls les prélèvements prioritaires sont autorisés, pour les usages de la santé, la sécurité civile, l’eau potable, ou la salubrité. 

Le niveau d’alerte n’est pas le même dans l’ensemble d’un département, mais est étudié cours d’eau par cours d’eau, sur l’ensemble de chaque vallée, de chaque bassin versant. Pour savoir exactement à quel niveau se situe votre commune, cette carte officielle http://propluvia.developpement-durable.gouv.fr/propluvia/faces/index.jsp est mise à jour quotidiennement.

Parfois des arrêtés communaux, plus restrictifs, sont également adoptés : pensez à consulter votre mairie.

Comment les restrictions d’eau impactent notre usage domestique ? 

Selon les seuils d’alerte, les arrosages des jardins sont limités : il est interdit d’arroser son jardin entre 11h et 18h en cas de niveau d’alerte, et si l’alerte est renforcée, seul le potager peut-être arrosé entre 21h et 8h du matin. C’est le cas de nombreuses régions françaises en ce mois d’août.

Il est également interdit de remplir sa piscine, ou de laver sa voiture, saufs certains cas particuliers.

Que faire pour participer à la protection des ressources en eau ? 

Ces épisodes de chaleur et de sécheresse risquant de se multiplier dans les années à venir, les bons gestes sont à adopter dès aujourd’hui. En plus de protéger les ressources, ils seront bénéfiques pour votre porte-monnaie ! 

Les moyens d’agir à notre niveau sont nombreux, nous en avons déjà noté certaines dans l’article Comment faire des économies d’eau en temps de canicule. Les principales idées à retenir sont privilégier les douches, limiter l’arrosage des jardins, installer des équipements plus  économes, remplir au maximum ses appareils de lavage, et si possible collecter l’eau de pluie pour la réutiliser. 

Peut-être que l’étape suivante sera de faire attention à sa consommation en eau « cachée », en prêtant attention à l’eau consommée pour produire notre alimentation ou nos biens de consommation courante…

Pour économiser l’eau chez soi, même lorsqu’il n’y a pas de restriction particulière, il est important de suivre régulièrement sa consommation. Pour cela il faut surveiller régulièrement son compteur, ce qui est grandement facilité avec l’installation de compteurs connectés.

La vie de la copropriété : les réunions en visio

 Encore une visio ? Peut-être que vous ne supportez plus d’échanger seulement par l’intermédiaire d’un écran, mais il faut avouer que cela a beaucoup d’aspects pratiques. Alors, se pourrait-il que la prochaine réunion de votre copropriété se fasse de cette manière ? Mais il y a des règles à respecter, des pièges à éviter…ce n’est pas aussi simple qu’une réunion de travail ou de famille. Voyons comment procéder, et quelles sont les questions à se poser.

La vie de la copropriété : les réunions en visio

Introduite par la loi ELAN en 2019, la possibilité d’utiliser la vidéoconférence pour tenir l’assemblée générale de copropriété n’est pas nouvelle, mais cette idée s’est largement répandue depuis le début de l’épidémie de COVID-19. En effet, depuis 2020, la réunion physique de nombreuses personnes dans une même salle a régulièrement été impossible, ou du moins déconseillée. Les outils se sont développées, les habitudes se sont installées, et depuis il ne nous semble plus étrange d’imaginer organiser l’assemblée générale de sa copropriété en visioconférence.

Que prévoit la réglementation pour la tenue d’une assemblée générale en visio ?

La réglementation n’a pas attendu la crise sanitaire pour permettre l’utilisation de la visioconférence pour les assemblées générales de copropriété. En effet, cela est autorisé par la loi ELAN, et en vigueur depuis fin 2019.

Il faut pour cela que le principe et les modalités soient validés lors d’une assemblée générale « classique ». Cependant, plusieurs périodes dérogatoires ont eu cours depuis 2021, autorisant l’utilisation de la visioconférence même si l’assemblée générale n’a pas validé préalablement le principe. Le syndic peut le décider après avis du conseil syndical.

Ce sont les copropriétaires qui doivent choisir le système de visioconférence à utiliser, souvent sur proposition du syndic. Les seules obligations sont les suivantes :

– les participants doivent être clairement identifiables,

– l’outil choisi doit retranscrire à minima la voix,

– il doit diffuser en direct et en continu. En effet, toute interruption de la diffusion, pour un ou plusieurs copropriétaires, doit être notée dans le procès-verbal.

Au-delà de ces dispositions particulières, les règles sont les mêmes que pour une assemblée générale en présentiel, que ce soit pour la convocation des participants ou les documents obligatoires : procès-verbal rédigé pendant la réunion et feuille de présence.

Quels sont les pièges à éviter et les bonnes pratiques ?

Le premier point auquel il faut être attentif, c’est le choix de l’outil. Il faut en effet préférer un système fiable et performant, accessible à tous, et doté de fonctionnalités classiques pour se connecter avec un ordinateur ou un téléphone, prendre la parole…

Certains syndics proposent une plateforme clé-en-main, mais le plus important est d’étudier et de tester plusieurs outils, dont l’offre s’est multipliée ces dernières années. Les prix sont également très variables, et ne garantissent pas forcément le meilleur résultat. Une attention particulière devra être apportée pour ne rien payer d’excessif. 

Il est recommandé de procéder à des tests avant la tenue de l’assemblée générale, puis d’envoyer une notice pour expliquer clairement la procédure de connexion, avec l’invitation. Les rôles seront clairement définis, et notamment un conducteur de séance sera désigné, généralement le président du conseil syndical. Il veillera à donner la parole à tout le monde, pour des échanges libres et fructueux.

Avantages et inconvénients des assemblées générales en visio

Dorénavant, les outils à notre disposition sont nombreux et fonctionnels, faciles à prendre en main par tout le monde. Une connexion internet fixe n’est pas indispensable, car un téléphone peut suffire avec la majorité des outils de visioconférence. Par contre il faudra veiller à la stabilité de cette connexion, car toutes les déconnexions des participants devront être consignées, et peuvent être source de contestation des décisions prises lors de cette assemblée générale.

La visioconférence peut également nuire à la convivialité de la réunion, ce sera à l’organisateur d’être attentif à cet aspect, notamment en vérifiant que chacun peut s’exprimer comme il le souhaite.

Mais cela permettra peut-être à de plus nombreux copropriétaires d’être présents, et une meilleure vie de la copropriété.

La question de la visioconférence est maintenant incontournable, elle doit être réfléchie en amont de l’assemblée générale, pour que tout se déroule sans accroc !

Comment collecter les eaux de pluie ?

Les jours pluvieux, on se dit que la ressource est inépuisable, et pourtant, lors des périodes sèches, on se rappelle qu’on aurait dû faire des réserves… l’eau de pluie nous arrive gratuitement, il serait dommage de ne pas en profiter ! Il existe de multiples installations possibles pour en bénéficier, de la plus artisanale à la plus sophistiquée, faisons un petit tour d’horizon des solutions possibles.

Comment collecter les eaux de pluie ?

La collecte et le stockage des eaux de pluie est un geste doublement vertueux : pour la planète, car cela permet de réduire la quantité d’eau potable utilisée dans son foyer et donc son empreinte environnementale, et pour ses finances, car la facture d’eau est réduite elle aussi ! Aucune contrainte ne s’applique à l’utilisation de l’eau potable pour l’extérieur de la maison, cependant des règles sont à connaître et à respecter pour une utilisation domestique.

Quel volume de cuve de collecte des eaux de pluie est-il nécessaire?

Le premier système de récolte des eaux de pluie, c’est votre toiture. Selon sa taille et la région dans laquelle vous habitez, vous pouvez espérer récupérer une quantité d’eau plus ou moins importante.

Par exemple, pour une toiture de 100 m² en région parisienne, on peut espérer récolter environ 55 m³/an. Cela peut faire une différence, lorsqu’on compare cette quantité aux 150 m³ généralement consommés par une famille de 4 personnes en une année.

Attention, si votre toiture est composée d’amiante-ciment ou de plomb, il est interdit d’utiliser l’eau qui a ruisselé dessus à l’intérieur de l’habitation. Cette restriction s’applique également aux toitures accessibles (autres que pour la maintenance ou l’entretien).

Il faut prendre en compte également ses besoins pour le dimensionnement de la cuve à installer. Pour l’arrosage du jardin, on retient 50L par m² de pelouse ou de massif. Pour une utilisation dans la maison pour les toilettes, c’est au minimum 24L par jour.

Enfin, la dernière contrainte, et non la moindre, c’est surtout la place disponible pour l’installation de la cuve. Si vous prenez ce besoin en compte dès la construction, vous pouvez installer une cuve enterrée de volume important, sinon il existe des cuves extra-plates et de faible volume qui se glissent contre un mur, pour les espaces restreints.

Vous pouvez donc choisir de 500 à 1500 L pour un petit jardin, jusqu’à 6 ou 9 m³ (soit 6000 à 9000 L) pour un arrosage important, le lavage de la voiture et d’éventuels rajouts d’eau de piscine.

Quel système de collecte des eaux de pluie choisir?

Les cuves que vous trouverez dans le commerce sont généralement en plastique. On peut en acheter de toute taille et toute forme dans les magasins de bricolage. Mais il en existe également en bois, en fibre de verre… et il est possible de fabriquer sa cuve soi-même !

La cuve sera installée sous une descente de gouttière, ou à proximité. Cela demandera quelques adaptations pour détourner les eaux de pluie de leur débouché actuel vers la cuve, avec un système de trop-plein lorsque la cuve sera pleine.

Pensez à couvrir votre cuve. Cela évitera la prolifération des bactéries et des algues dans l’eau, et des moustiques à proximité. Mais surtout, cela évitera les accidents et les noyades d’animaux, voire la chute d’un enfant qui pourrait se noyer. Par sécurité, il est également important de bien la positionner et peut-être de la fixer pour éviter qu’elle ne chavire.

Comment utiliser les eaux de pluie ?

Pour utiliser les eaux de pluie récoltées, le plus simple et le moins onéreux est d’utiliser un système gravitaire. Bien sûr, dans ce cas, vous ne pourrez arroser directement que les éléments situés plus bas que le niveau de l’eau dans la cuve. Il est alors intéressant de surélever légèrement la cuve, pour pouvoir placer facilement un arrosoir sous le robinet placé en partie basse de la cuve.

La deuxième solution est d’installer un système de pompage. Cela nécessitera une alimentation électrique et des travaux plus conséquents, mais c’est indispensable dans le cas d’une cuve enterrée. Il faudra alors penser à filtrer les eaux pour éviter que votre pompe ne s’encrasse trop rapidement et se bouche.  Avec un système de pompage autonome, vous pouvez envisager l’automatisation de l’arrosage de votre jardin, par exemple.

Quelles sont les règles pour l’utilisation des eaux de pluie à l’intérieur de la maison ? 

L’eau de pluie peut être utilisée librement à l’extérieur de sa maison, notamment pour l’arrosage des espaces verts et le lavage de sa voiture. Par contre, pour une utilisation à l’intérieur de la maison, certaines règles sont à respecter.

Cette eau peut être destinée à un usage domestique, mais pas pour l’alimentation. Elle peut donc servir à remplir la chasse d’eau des toilettes, à laver les sols ou encore à laver du linge, à condition d’utiliser un dispositif de traitement de l’eau adapté.

Le stockage de l’eau doit se faire dans une cuve hors sol ou enterrée, mais attention à ne pas y appliquer de traitement anti-gel. Une déclaration d’usage est à effectuer dans votre mairie ou auprès du service en charge de l’assainissement si votre maison est raccordée au réseau d’assainissement collectif. 

Enfin, des règles de sécurité sont indispensables au sein de votre logement, afin d’éviter toute confusion avec l’eau du réseau. Les robinets d’accès doivent être clairement identifiés, à l’aide d’une plaque d’identification comportant la mention Eau non potable et un pictogramme explicite. Ces robinets doivent être verrouillés, ouverts seulement par un outil spécifique non installé à demeure sur le robinet. De plus, il n’est pas autorisé d’installer un robinet distribuant l’eau de pluie dans une pièce où se trouvent des robinets distribuant de l’eau potable, à l’exception des caves, sous-sol et autres pièces annexes comme un garage par exemple.

Il faut bien évidemment penser à entretenir ces installations de manière régulière, et à tenir à jour un carnet d’entretien sanitaire de votre installation.

La pratique de recueillir les eaux de pluie n’est pas nouvelle, elle date des débuts de l’agriculture et de la sédentarisation humaine… mais elle est remise au goût du jour par les inquiétudes concernant la rareté de la ressource, et des volontés d’économie.

Très simple à mettre en pratique en extérieur, cela demande un peu plus de réflexion pour un usage domestique, mais ça peut valoir le coût sur sa facture !

Comment faire des économies d’eau en temps de canicule ?

 Lorsque les températures s’envolent, on pense en tout premier lieu à beaucoup boire, et à se rafraîchir. Entre les boissons, la piscine, le jardin, on utilise de l’eau en plus grande quantité que d’habitude dans tous les domaines de la maison. Pourtant, on entend  en même temps qu’il faut adopter des mesures d’économies d’eau, et, de plus en plus régulièrement, des mesures de restriction sont imposées par les départements. Alors, comment réaliser des économies d’eau alors que le thermomètre flambe ? Comment éviter que notre facture ne s’envole elle aussi ?

Comment faire des économies d’eau en temps de canicule ?

Si vous faites régulièrement attention à votre consommation d’eau, vous connaissez déjà les bons gestes à adopter tout au long de l’année. Le plus dur est déjà fait ! En ces fortes chaleurs, il vous reste à observer les modifications de vos habitudes, pour vérifier si elles vous font consommer plus d’eau que d’habitude. 

Gardez de la fraîcheur dans votre maison

Pour éviter de souffrir de déshydratation et de sentir un coup de chaleur, il faut commencer par essayer de conserver la fraîcheur dans votre logement. Fermer les fenêtres et les volets, cela est une question de bon sens. Et ouvrez seulement pour aérer lors des heures fraîches, autant que possible pendant la nuit.

Les douches fraîches vous feront un plus grand bien, et éviteront de réchauffer la salle de bain avec de la vapeur. Il faut cependant éviter les douches trop froides, qui vous feront risquer un choc thermique. Si vous avez envie de prendre plusieurs douches par jour, c’est légitime, mais attention à ne les faire durer que quelques minutes. Si on traîne sous la douche, on risque vite de consommer plus que les 60L pour 4 minutes à chaque passage !

En parallèle, il est essentiel de bien s’hydrater en cas de forte chaleur, et de boire 1,5L d’eau ou de boisson non sucrée par jour au minimum, voire 2L lors des fortes chaleurs. Ne vous privez pas, cela ne représente pas plus d’1 % de votre consommation d’eau journalière dans la maison !

Evitez les consommations d’eau superflues

Laver sa voiture consomme en moyenne 200L. Mais lorsqu’on la lave chez soi, on risque d’utiliser jusqu’à 500L ! De plus, nous laissons souvent les eaux de lavage s’écouler dans le caniveau alors qu’elles devraient être dépolluées. Mieux vaut se diriger vers un centre de lavage à haute pression, qui n’utilisera que 50 à 60L. Ou mieux, utiliser chez soi des produits biodégradables et sans la moindre goutte d’eau. 

Vous avez peut-être la chance de disposer d’une piscine dans votre jardin, qu’elle soit permanente ou installée seulement pendant la période estivale. On sait qu’il faut utiliser une grande quantité d’eau pour la remplir, mais également pour son fonctionnement.

Comme sur le réseau interne, les fuites sur le système de votre piscine sont une grande source de gaspillage. Surveillez-les, et réparez-les dès que possible. 

Il est aussi très efficace de couvrir sa piscine lorsqu’elle n’est pas utilisée. C’est le meilleur moyen pour limiter les pertes dues à l’évaporation. De plus cela limitera les pertes de chaleur durant la nuit.

Que la piscine soit permanente ou non, inutile de la remplir au maximum. Plus le niveau d’eau est élevé, plus les pertes par projection ou éclaboussures lors des jeux des enfants sont importantes.

Enfin, l’entretien régulier de votre piscine vous fera également réaliser des économies. Videz les systèmes de filtration vous évitera d’avoir à rincer le filtre trop souvent. De plus, cette eau de rinçage peut être utilisée pour l’arrosage des plantes et du jardin.

Comment économiser de l’eau dans son jardin ? 

Les plantes vertes dans la maison et le jardin aident à conserver la fraîcheur, ce serait dommage de s’en passer.

Arroser ses plantes vertes le soir leur permettra de diffuser un peu de fraîcheur dans l’air ambiant au cours de la nuit.

Au jardin, adoptez les bons gestes pour arroser. Il est préférable d’arroser tôt le matin ou tard le soir, lorsque la température de la terre est moins élevée, afin de limiter l’évaporation. Arrosez directement au pied de la plante, au plus près des racines. L’installation d’un système d’arrosage automatique au goutte à goutte pourra être envisagée, afin d’apporter juste la quantité d’eau nécessaire au bon endroit et au bon moment.

Et bien sûr, tous les systèmes qui permettent de limiter l’évaporation sont utiles, en appliquant notamment un paillage au pied de vos plantations, ce qui conserve l’humidité du sol.

Enfin, pour réaliser des économies d’eau du robinet, rien de mieux que d’utiliser de l’eau de pluie pour votre jardin. Une cuve de récupération peut être facilement raccordée à vos gouttières, il en existe des modèles très variés, et assez simples d’utilisation. Quand on sait que la toiture d’une maison de taille moyenne peut récolter plus de 150 m³ par an, cela vaut le coup d’envisager cette solution, en allant relire notre article « Comment récupérer et utiliser l’eau de pluie ? ».

Et bien sûr, gardez un œil sur votre compteur ! Les fuites ne prennent pas de vacances en été. Et l’avantage des temps chauds et secs, c’est que les fuites d’eau extérieures sont très facilement repérables. Si sur votre terrain, entre le regard du compteur et votre maison vous voyez une tache de pelouse plus verte, il y a de quoi s’inquiéter…

Comment répartir les frais de chauffage en copropriété ?

Désormais, les immeubles collectifs ont l’obligation d’individualiser les frais de  chauffage, afin que chaque occupant paye sa propre consommation. Cette obligation est en vigueur depuis le 30 mai 2016, mais s’applique surtout aux immeubles neufs. En effet, pour les copropriétés existantes, l’obligation ne s’applique que si l’individualisation est techniquement possible. Mais lorsque l’on s’intéresse aux économies de chauffage, on  comprend rapidement l’intérêt de cette individualisation, qui permet des économies de l’ordre de 20 % sur la facture totale.

Comment répartir les frais de chauffage en copropriété ?

S’intéresser à sa consommation d’énergie présente de nombreux intérêts, tout comme s’intéresser à sa consommation d’eau. En étudiant les postes principaux de consommation, vous saurez mieux sur quoi agir pour réduire cette consommation, et ainsi diminuer votre facture globale. Vous serez plus attentifs à la consommation d’énergie lorsque vous devrez renouveler vos appareils électroménagers par exemple. Ce sera bon pour votre budget, c’est aussi un geste vertueux pour l’environnement !

Mesurer la consommation de chaque logement

La répartition des frais de chauffage est à la charge du gestionnaire de la copropriété, selon le critère de l’utilité objective. Ces charges comprennent les frais de combustible et d’énergie, mais aussi les frais d’exploitation, de maintenance, de réparation et de remplacement de l’installation.

Déterminer la consommation de chaque logement permet de maîtriser la consommation globale de l’immeuble, tout le monde est gagnant. Chaque occupant se sent plus responsable de sa consommation, il comprend mieux sa facture et s’implique dans les économies collectives.

Quel dispositif installer pour mesurer les consommations d’énergie ?

Il existe deux manières principales de mesurer la consommation d’énergie de chaque logement, en fonction de la configuration de l’immeuble.

La solution la plus simple est d’installer des compteurs individuels sur l’alimentation de chaque appartement. C’est possible dans le cas d’une distribution horizontale de l’eau chaude, avec une boucle alimentant chaque logement. Cela concerne environ 10 % des logements collectifs en France, surtout les plus récents. 

Mais dans de nombreux cas, lorsque l’eau chaude est distribuée par des colonnes verticales, l’installation de compteurs d’énergie thermique n’est pas possible techniquement. Il faut alors opter pour des répartiteurs de frais de chauffage. Dans ce cas, un appareil de mesure de la température doit être installé sur chaque radiateur.

Lors de l’étude de votre installation, nous vous aidons à choisir la meilleure solution en fonction de vos contraintes. Pour plus d’informations, vous pouvez aussi retrouver nos articles « Comment fonctionne un répartiteur de frais de chauffage » et « Comment fonctionne un compteur d’énergie thermique ».

Comment calculer les charges de chauffage à répartir entre les copropriétaires? 

Lorsque votre copropriété est équipée d’un système de mesure des consommations d’énergie, qu’il s’agisse de compteurs d’énergie thermique ou de répartiteurs de frais de chauffage, nous collectons toutes les données brutes grâce aux modules radio équipant tous les appareils. Cela facilite le relevé des consommations, tout en évitant de déranger les occupants des logements.

Après traitement et vérification, les données sont transmises au gestionnaire de la copropriété, qui s’en sert pour facturer les frais de chauffage en fonction de la consommation de chaque copropriétaire. Ces données pourront être transmises aux copropriétaires, de manière totalement transparente.

Comme dans le cas des consommations d’eau, il reste une différence entre le total des consommations facturées aux occupants, et la consommation totale de l’immeuble : il s’agit de la consommation des parties communes, qui devra être répartie entre les différents copropriétaires avec la règle utilisée habituellement.

Tous les éléments de la copropriété sont à prendre en compte pour réaliser les travaux d’individualisation des frais de chauffage, obligatoire pour tous les syndics, même s’il existe encore de nombreuses exceptions. Dans tous les cas, une étude technico-économique est à réaliser, avant décision de la copropriété. En effet, les travaux ne seront pas obligatoires seulement si la mise en place de compteurs individuels ou de répartiteurs de chauffage présente un coût excessif par rapport aux économies d’énergie susceptibles d’être réalisées.

Comment fonctionne un compteur d’énergie thermique ?

Cela ne vous étonnera pas : parmi les postes de consommation d’énergie dans la maison, le chauffage arrive en première place. Il est donc logique de s’intéresser de près à sa consommation. Dans un logement individuel, c’est plutôt simple, chaque habitant paie sa facture d’électricité, de gaz ou autre… Mais dans les logements collectifs, il n’est pas évident de connaître la consommation réelle de chaque occupant. Il existe pour cela deux façons principales d’évaluer la consommation des habitants, selon la configuration de l’immeuble. Détaillons comment fonctionne l’une de ces deux solutions, avec l’installation de compteurs d’énergie thermique.

 Comment fonctionne un compteur d’énergie thermique ?

Lorsque les frais de chauffage sont individualisés, chacun payant ce qu’il consomme, on observe une baisse globale de la consommation de l’immeuble. Ces économies ne sont pas négligeables, elles peuvent représenter jusqu’à 20 % de la consommation initiale. Les habitants sont en effet responsabilisés et voient tout de suite le résultat de leurs efforts. Cette individualisation est désormais une obligation réglementaire, cela concerne presque 5 millions de logement en France.

À quoi sert un compteur d’énergie thermique ?

Lorsqu’un immeuble est chauffé collectivement, jusqu’à récemment les frais de chauffage étaient répartis selon la règle des millièmes entre les copropriétaires. Cela prend en compte la taille du logement, mais pas la consommation réelle de ses occupants. Pas très encourageant pour diminuer sa consommation et faire des économies…

La répartition des frais de chauffage en fonction de la consommation est désormais une obligation, elle peut se faire de deux manières principales, en fonction de la configuration de l’installation.

Lorsque le chauffage collectif est distribué verticalement, via des colonnes montantes, il faut installer des répartiteurs de frais de chauffage. Ce sont de petits appareils qui sont posés directement sur les radiateurs pour en évaluer la consommation, en mesurant la différence de température entre la surface du radiateur et l’air ambiant.

Lorsque le chauffage collectif est distribué par une boucle horizontale, il est possible d’installer un seul appareil de mesure par logement. Cela concerne environ 10 % des immeubles en copropriété en France, principalement les bâtiments récemment construits. Ces compteurs d’énergie thermique sont aussi appelés compteurs de chaleur ou compteurs de calories.

Quel est le fonctionnement d’un compteur d’énergie thermique ?

Un compteur d’énergie thermique est installé par logement, sur l’alimentation en eau chaude du logement. Chaque compteur est composé de trois parties : un débitmètre, deux sondes de température et un intégrateur.

Le débitmètre peut être mécanique, avec une hélice qui tourne plus ou moins vite au passage de l’eau, ou à ultrasons. Il sert à mesurer le débit d’eau chaude circulant dans le logement.

Les sondes de température mesurent la différence de température de l’eau entre l’entrée et la sortie du circuit de chauffage du logement.

Enfin, l’intégrateur est le boîtier électronique installé sur l’appareil, qui calcule l’énergie consommée en fonction des données du débitmètre et des sondes de température. Ce boîtier affiche différentes informations, comme la consommation d’énergie, le débit ou les températures mesurées. L’énergie consommée est directement exprimée en kWh.

Le boîtier est directement équipé d’un émetteur permettant de transmettre les données de consommation au système de centralisation, par communication radio.

Comment installer un compteur d’énergie thermique ? 

Le débitmètre est installé au niveau du circuit de retour de l’installation de chauffage, soit en gaine palière, soit en gaine logement. Les sondes de températures doivent être installées respectivement sur le circuit d’entrée et de sortie de l’eau chaude dans l’appartement. 

L’installation de chauffage doit être conçue pour permettre l’installation de ces compteurs, avec quelques règles à respecter :

– il faut installer une vanne d’arrêt avant et après le compteur, un filtre et un té pour le montage de la sonde de température, et ces équipements doivent être maintenus en bon état de fonctionnement,

– les canalisations d’entrée et de sortie de chaque appartement doivent être correctement identifiées,

– il vaut mieux éviter la proximité d’appareils électriques de forte puissance, qui pourraient créer des interférences pour la mesure du débit.

Ces contraintes doivent être prises en compte dès la construction du logement, c’est pourquoi cette technologie se retrouve principalement dans les logements neufs.

Le compteur d’énergie thermique permet de répondre à l’obligation du décret n°2012-545 du 23 avril 2012 sur la répartition des frais de chauffage dans les immeubles collectifs. Les données fiables que nous recueillons et transmettons aux gestionnaires des copropriétés permettent une répartition équitable des frais de chauffage. Nous allons détailler cette répartition dans un prochain article « comment répartir les frais de chauffage en copropriété ? ».

Comment évaluer sa consommation d’eau ?

La facture d’eau représente une part non négligeable des dépenses familiales obligatoires, il est donc intéressant d’estimer sa consommation annuelle en eau pour prévoir son budget. De multiples facteurs entrent en compte, en premier lieu la composition du foyer, mais toutes les habitudes de la famille ont également leur influence. Alors, quels sont les paramètres à prendre en compte pour calculer la quantité d’eau consommée dans son foyer ?

Comment évaluer sa consommation d’eau ?

S’intéresser à sa consommation d’eau présente de nombreux intérêts. En étudiant les postes principaux de consommation, vous saurez mieux sur quoi agir pour réduire cette consommation, et ainsi diminuer votre facture d’eau. Vous serez plus attentifs à la consommation en eau lorsque vous devrez renouveler vos appareils électroménagers par exemple. Ce sera bon pour votre budget, c’est aussi un geste vertueux pour l’environnement !

La composition du foyer influe sur la consommation d’eau

Le premier élément à prendre en considération est le nombre des personnes qui composent votre foyer. C’est évident, une personne seule ne consomme pas la même chose qu’une famille de cinq personnes !

On estime qu’une personne consomme environ 15L d’eau par jour, hors douches et utilisation de la chasse d’eau.

Mais les adultes et les enfants ne consomment pas la même quantité d’eau. En prenant en compte toutes les sources de consommation d’eau de la maison, on peut observer qu’un adulte consomme en moyenne 105L d’eau par jour, et un enfant 69L.

Pour connaître la consommation annuelle, il reste à multiplier ce nombre par 365… Au global, on estime généralement que la consommation moyenne en eau d’une famille de quatre personnes est d’environ 150 m³/an, même si ce chiffre tend à diminuer ces dernières années.

Attention, ce sont des mètres-cube (m³) que vous payez sur votre facture d’eau, et, pour mémoire, 1 m³ = 1 000 L . Un ordre de grandeur à ne pas oublier dans vos calculs de consommation journaliers ou annuels.

Les appareils électroménagers et les habitudes de consommation

Vos appareils électroménagers ont une grande influence sur la consommation globale de votre foyer. Les appareils plus récents sont généralement plus économes en eau, mais ce sont surtout les habitudes d’utilisation qui jouent sur la consommation totale.

Un lave-vaisselle consomme de 15 à 40L par cycle, selon s’il est plus ou moins récent, et donc plus ou moins économe. Mais surtout, est-il bien plein lorsque vous démarrez un cycle de lavage ? Par ailleurs, faire la vaisselle à la main consomme de 10 à 12L d’eau, ce n’est pas toujours plus économe que le lave-vaisselle.

De même, un cycle de machine à laver représente une consommation qui peut varier entre 35 et 60L d’eau, assurez-vous donc de son remplissage avant de la mettre en route. Les modèles récents consomment moins d’eau, et proposent souvent des cycles spécifiques adaptés à un remplissage partiel.

La part la plus importante de la consommation en eau d’un foyer est consacrée à …l’hygiène ! Prendre des douches ou des bains est un choix qui est loin d’être anodin. En effet, une douche de 5 minutes consomme entre 60 et 80 L d’eau, tandis qu’un bain en consomme plus de 150L, voire 200L !

Et du côté de la chasse d’eau, des améliorations peuvent être facilement apportées. Les chasses d’eau anciennes utilisent environ 12L d’eau, tandis que les nouvelles chasses d’eau avec double commande consomment 3 ou 6L seulement. A multiplier par le nombre de personnes dans le foyer et de passage aux toilettes par jour…

Et surtout, en ce qui concerne la chasse d’eau, gare aux fuites ! Une chasse d’eau qui « suinte » représente des dizaines de litres d’eau gâchés par jour !

Quels sont les autres facteurs influençant la consommation en eau du foyer ? 

On observe que d’autres éléments jouent sur la consommation en eau d’un foyer.

Tout d’abord, le fait d’habiter en maison ajoute souvent le soin d’un jardin, élément à prendre en compte.  En effet, l’arrosage du jardin utilise entre 15 et 20L au m² à chaque arrosage. Dans le cas d’un jardin gourmand en eau, la mise en place d’une cuve de récupération d’eau de pluie vous permettra de réaliser des économies importantes. Pour cela, vous pourrez vous reporter à notre article « comment récupérer et utiliser l’eau de pluie ».

Le lavage de votre voiture est également consommateur d’eau, il faut compter environ 200L à chaque fois, autant qu’un bain !

Les habitudes de vie peuvent changer également la consommation d’eau du foyer. Par exemple, on remarque que les sportifs consomment en général plus d’eau, c’est aussi le cas des personnes en vacances, qui prennent plus leur temps sous la douche… Et avec le développement du télétravail, l’eau habituellement utilisée sur le lieu de travail, pour les toilettes notamment, est maintenant consommée chez vous.

Enfin, les consommations d’eau moyennes varient selon les régions d’habitation. Plus vous habitez au nord, plus le climat est pluvieux, et moins vous avez besoin d’eau pour l’arrosage du jardin, et le remplissage de la piscine. En comparaison, la consommation moyenne dans le Nord Pas-de-Calais  est de 109L par jour, contre 228 L par jour en Provence Côte d’Azur. 

Toutes ces données vous permettront d’évaluer la consommation d’eau de votre famille, il existe pour vous simplifier les calculs des simulateurs de consommation, que vous trouverez facilement sur internet. Mais cela ne doit pas vous affranchir de la surveillance régulière de votre compteur d’eau. En effet, si une fuite se déclare dans votre logement, cela dépassera largement la consommation de ses habitants et tous vos efforts seront ruinés en un rien de temps ! Pour cela, nos solutions de suivi régulier de votre consommation en eau, grâce aux solutions de télé-relevé que nous proposons dans les copropriétés, vous permettent de détecter rapidement la moindre dérive, et de réagir très vite en cas de fuite.

Qui est responsable d’une fuite d’eau avant le compteur ?

Vous soupçonnez une fuite dans votre logement mais votre compteur ne tourne pas ? Les dégâts dus à la fuite sont peut-être déjà apparents, il est important de réagir vite !  Si vous avez déjà pu vérifier que la fuite n’est pas chez vous, selon la méthode détaillée dans notre article « comment détecter une micro-fuite d’eau », il est important de prendre rapidement contact avec le service gestionnaire de la canalisation qui fuit. Quelles sont les mesures à prendre ? Qui contacter ? Comment réagir dans l’urgence ?

Qui est responsable d’une fuite d’eau avant le compteur ?

Le compteur d’eau d’entrée de votre logement représente la limite de responsabilité entre les canalisations privées, dont vous êtes responsables, et la canalisation d’adduction publique, sous la responsabilité du gestionnaire du réseau.

Dans le cas d’une maison individuelle

Si vous habitez dans une maison individuelle, c’est votre compteur qui définit la limite entre votre canalisation privée, à l’intérieur de votre domicile, et la canalisation publique, qui apporte l’eau depuis le domaine public jusqu’à votre logement.

Dans les constructions récentes, ou si des travaux sur votre branchement ont été réalisés récemment, le compteur a généralement été placé sur la limite de propriété de votre terrain. Souvent, il est même situé sur le trottoir, sur le domaine public, afin d’être accessible en tout temps par les agents du service des eaux, qui ont en charge le renouvellement et le relevé de votre compteur.

Ce cas facilite la compréhension des responsabilités :

– après compteur et à l’intérieur de votre propriété, vous êtes responsable des canalisations et d’une éventuelle fuite,

– avant compteur et à l’extérieur de votre propriété, le service public des eaux de votre commune ou son délégataire, est responsable du réseau et donc doit surveiller et réparer les fuites.

Mais dans de nombreux cas, c’est le cas de la plupart des constructions anciennes, le compteur d’eau est situé à l’intérieur de la maison, ou du moins de la propriété. La canalisation publique, sous la responsabilité du gestionnaire du réseau d’eau, est donc située dans votre propriété. Si une fuite a lieu sur cette canalisation, le gestionnaire du réseau doit donc prendre en charge les frais de détection de la fuite, de réparation, ainsi que le dédommagement des éventuels dommages créés par cette fuite.

Attention, le gestionnaire a la responsabilité de la surveillance de ce réseau public, mais il ne peut pas exercer cette responsabilité s’il ne peut pas y accéder facilement et régulièrement. Même si ce cas s’observe rarement, il pourrait contester cette responsabilité si vous ne le laissez jamais pénétrer dans votre propriété pour le relevé des compteurs ou pour les rendez-vous de clientèle.

Dans le cas d’une copropriété

Lorsque vous habitez dans une copropriété, ce qui est le cas dans un immeuble, la partie des canalisations situées dans la copropriété ne fait pas partie du domaine public. Un compteur général d’alimentation de l’immeuble délimite la partie public de la partie privée de la canalisation d’adduction. Ce n’est donc pas le gestionnaire du réseau public qui a la responsabilité des fuites sur le tronçon de canalisation à l’intérieur de l’immeuble.

Si la fuite n’est pas dans votre logement mais dans les parties communes, c’est à la copropriété qu’incombe la responsabilité de détecter et réparer cette fuite. Il faut donc contacter le syndicat de copropriété ou son représentant (Syndic) pour une réparation rapide. La gestion du réseau interne de la copropriété peut nous être confiée, et notre service d’astreinte est disponible à tout moment pour une réparation immédiate.

Il est beaucoup plus facile de savoir si la fuite se situe sur les canalisations de votre appartement ou de la copropriété si votre logement est équipé d’un compteur divisionnaire. 

Quelles sont les mesures d’urgence à prendre ? 

Contactez au plus vite le service gestionnaire de votre alimentation en eau ou votre Syndic. Ils viendront arrêter le plus vite possible l’alimentation en eau de votre habitation, pour éviter que la fuite ne s’étende. Ils sauront aussi vous dire qui a la responsabilité de cette fuite !

En attendant leur intervention, essayez de protéger vos biens des dégradations dues à la fuite d’eau, en enlevant autant que possible vos meubles ou appareils électroménagers exposés.

N’hésitez pas à prendre des photos de la fuite, puis des dégâts qu’elle a pu occasionner, que vous pourrez envoyer à votre assurance et à votre gestionnaire du réseau d’eau.

Vous pouvez aussi rapidement contacter votre assurance habitation, qui saura vous dispenser des conseils précieux sur la conduite à tenir et pourra vous accompagner dans les démarches juridiques pour obtenir une indemnisation.

Fuite avant compteur : qui va payer? 

Si la fuite avant compteur a engendré des dégâts ou une surconsommation en eau, c’est le gestionnaire du réseau public qui devra payer les réparations et le dédommagement des dégâts.  Dans le cas où la fuite se situe au sein de la copropriété, c’est le syndicat de copropriété qui devra en assumer la responsabilité.

La demande de dédommagement devra ensuite être réalisée auprès de votre assurance habitation, qui demandera les remboursements auprès du gestionnaire du réseau public d’eau potable, ou de la copropriété selon le cas de figure.

Comme pour la partie en aval de votre compteur, une surveillance régulière des canalisations en amont de votre compteur est importante pour détecter rapidement les fuites et éviter les dégâts éventuels. Dans une copropriété, les fuites sur les canalisations de la partie commune peuvent être détectées s’il y a une différence importante de consommation entre le compteur général et les compteurs des appartements. Nos solutions de télérelève de ces différents compteurs permettent aux copropriétés un calcul rapide de ces consommations, et une détection ainsi facilité des fuites de la copropriété.