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articles concernant la gestion de l’eau et l’énergie en Copropriété,

Pourquoi installer un clapet anti-retour de compteur d’eau ?

Même si c’est souvent le seul qu’on connaît, le compteur d’eau n’est pas le seul équipement de plomberie important pour l’alimentation en eau de votre logement. Nous avons parlé récemment de l’intérêt du robinet d’arrêt, mais connaissez-vous l’existence et le rôle du clapet anti-retour ? Vous vous demandez peut-être ce que c’est et pourquoi il est crucial d’en installer un dans votre logement.

Mon logement peut-il avoir plusieurs robinets d’arrêt d’eau ?

Savez-vous où se trouve le robinet d’eau principal de votre logement ? Si vous avez bien repéré le compteur, comme nous vous le conseillons, vous devriez savoir où se trouve le robinet d’arrêt, car c’est souvent à côté. Savoir trouver rapidement son robinet d’arrêt d’eau est indispensable, pour pouvoir réagir vite en cas de fuite et limiter les dégâts chez vous.

Mais une question se pose ensuite : est-il possible que mon logement possède plusieurs robinets d’arrêt ? A quoi cela peut-il être utile ?

Quelle est la réglementation au niveau comptage d’eau froide ?

Que vous soyez propriétaire ou locataire, en maison ou en appartement, tout le monde est concerné par la question de la réglementation concernant le comptage de l’eau froide dans un logement. Et pour cause, tout le monde paie une facture d’eau ! Comprendre d’où vient la consommation indiquée sur cette facture est important, en premier lieu pour maîtriser son budget, mais aussi dans le but de réaliser des économies d’eau.

Quelle est la réglementation au niveau comptage d’eau chaude ?

L’obligation de comptage individuel de la consommation d’eau chaude est en vigueur depuis 1974 dans les immeubles équipés d’un système centralisé de production de l’eau chaude sanitaire. Mais la réglementation a évolué récemment. La production d’eau chaude sanitaire est considérée comme une source de consommation d’énergie, au même titre que le chauffage ou les systèmes de refroidissement collectifs.

Quelle est la réglementation au niveau comptage d’eau chaude ?

La réglementation sur le comptage de l’eau chaude vise à encourager l’efficacité énergétique et à garantir une répartition équitable des coûts de l’eau chaude entre les résidents d’un immeuble. En permettant un suivi précis de la consommation, elle encourage les utilisateurs à prendre conscience de leur utilisation et à réduire leur consommation, contribuant ainsi à la protection de l’environnement. 

Quelles sont les exigences de la réglementation ?

Le dispositif d’individualisation des frais d’eau chaude sanitaire vise à sensibiliser et à responsabiliser les occupants des immeubles sur leurs consommations énergétiques en calculant leur facture à partir de leurs consommations réelles, comme pour le chauffage ou le refroidissement.

Les textes de références sont :

  • Articles L185-1 à L185-4 et R174-1 à R174-18 du code de la construction de de l’habitation ; 
  • Arrêté du 27 août 2012 relatif à la détermination individuelle de la quantité de chaleur et de froid et à la répartition des frais de chauffage et de refroidissement dans les immeubles collectifs à usage d’habitation ou à usage professionnel et d’habitation. 

Quelles sont les données à transmettre aux copropriétaires ?

Il est prévu deux niveaux d’information des occupants : 

– une note d’information détaillée des charges de combustible (quantité de chaleur, de froid et d’eau chaude sanitaire) transmise annuellement à chaque copropriétaire

– une évaluation régulière de la consommation de chaleur, de froid et d’eau chaude sanitaire doit être transmise à chaque occupant. 

Le syndicat des copropriétaires, représenté par le syndic, ou le propriétaire de l’immeuble, est responsable de l’installation du dispositif d’individualisation d’eau chaude sanitaire. 

Les équipements à choisir

 Dans les immeubles où la production d’eau chaude est commune à plusieurs locaux privatifs, des compteurs individuels permettant de mesurer la consommation d’eau chaude de chaque logement devront être installés, sauf dans les cas suivants :

  • L’immeuble est construit avant le 15 septembre 1977 ;
  • Le nombre de points de mesure nécessaires est supérieur à deux fois le nombre des locaux desservis par l’installation d’eau chaude sanitaire 
  • Les locaux dépendent d’un établissement d’hôtellerie.

Pour l’eau chaude, des compteurs spécifiques devront être installés et fonctionnent de la même manière que des compteurs pour l’eau froide. Ils doivent être télé-relevés depuis le 20 octobre 2020.

Vous pouvez retrouver plus de détail sur leur fonctionnement dans notre article «  Existe-t-il un compteur pour l’eau chaude ? »

La réglementation sur le comptage de l’eau chaude est un élément essentiel de la gestion de biens immobiliers. En assurant un suivi précis de la consommation, elle encourage l’efficacité énergétique et une répartition équitable des coûts. Le respect de ces règles est non seulement une obligation légale, mais contribue également à la durabilité environnementale. Multimat Comptage vous accompagne depuis la définition de votre projet d’installation, jusqu’à la gestion des données relevées par les compteurs installés.

Ça veut dire quoi IFC ?

Comme tous les domaines de spécialisation, le domaine du chauffage dans les copropriété n’échappe pas à l’utilisation des sigles… IFC en est un bon exemple, pour Individualisation des Frais de Chauffage. Cette tendance croissante dans le secteur immobilier vise à rendre chaque résident responsable de sa propre consommation d’énergie, dans un but d’économie globale.

Ça veut dire quoi IFC ?

Multimat Comptage permet aux copropriétés de choisir la manière la plus efficace d’individualiser les frais de chauffage. Nous vous proposerons l’installation de répartiteurs de frais de chauffage ou de compteurs d’énergie thermique, selon la technologie la mieux adaptée à votre copropriété.

Pourquoi l’individualisation des frais de chauffage ?

En incitant les résidents à réduire leur consommation, la répartition des frais de chauffage selon les consommations réelles favorise les économies d’énergie.

Le but évident de cette individualisation est de valoriser la consommation responsable chez chaque locataire et copropriétaire, d’encourager la sobriété énergétique en récompensant les habitants les plus économes. 

Cela pourrait se traduire par des comportements tels que l’abaissement du thermostat lorsqu’ils quittent leur logement, ou l’investissement dans des appareils de chauffage plus efficaces. 

Progressivement, cette individualisation est devenue obligatoire pour les immeubles équipés d’un chauffage collectif dont la consommation dépasse 80 kWh/m²/an, cela concernerait environ 4,5 millions de logements en France. 

Quelles sont les implications pour les résidents et les propriétaires  ?

Pour que l’individualisation des frais de chauffage puisse être efficace, il faut que les occupants aient la possibilité technique de réguler le chauffage de leur logement. Ce n’est pas toujours le cas, par exemple dans le cas de certains planchers chauffants. L’IFC ne pourra alors pas être imposée.

Du point de vue des résidents, l’individualisation des frais de chauffage peut les encourager à être plus conscients de leur consommation d’énergie et à chercher des moyens de la réduire. 

Cependant, pour la copropriété, cela peut représenter un défi. Il faut en effet prévoir d’installer des compteurs individuels pour chaque unité. 

De plus, la copropriété devra également gérer la facturation individuelle de manière fiable et transparente, afin de garantir la confiance des occupants. La répartition se fait de la manière suivante :

– 30 % de la facture globale est répartie au tantième, cela correspond à la consommation estimée pour les parties communes,

– les 70 % restant sont répartis en fonction de la consommation réelle.

Les défis techniques

Selon la configuration de l’immeuble, il existe deux solutions techniques pour évaluer la quantité d’énergie utilisée par chaque logement.

Les compteurs individuels d’énergie thermique (CET) seront privilégiés pour une distribution horizontale, tandis que les répartiteurs de frais de chauffage (RFC) seront choisis pour une distribution verticale, soit la majorité des bâtiments. Dans les deux cas, l’installation doit être réalisée par une entreprise spécialisée.

Que votre copropriété ait ou non l’obligation d’individualiser les frais de chauffage, il est intéressant d’étudier sérieusement la possibilité technique et financière de ces travaux. Multimat Comptage peut vous accompagner tout au long du processus, depuis le choix de la solution technique jusqu’au relevé et à l’exploitation des données, afin d’assurer une répartition équitable.

C’est quoi un RFC ?

On entend ou on lit le sigle « RFC » lors d’une discussion avec notre syndic de copropriété, sans forcément relever l’information… mais quand on fait la recherche sur internet, on trouve que RFC est l’abréviation de « Requests for Comments » !!! Rien à voir avec notre sujet, on fait fausse route !

Dans le domaine qui nous intéresse, celui du chauffage en copropriété, RFC signifie en réalité  Répartiteur de Frais de Chauffage. Allons voir de plus près ce que c’est et à quoi ça sert…

C’est quoi un RFC ?

Multimat Comptage permet aux copropriétés de choisir la manière la plus efficace d’individualiser les frais de chauffage. Nous vous proposerons l’installation des répartiteurs de frais de chauffage dans la plupart des immeubles anciens.

Qu’appelle-t-on un RFC ?

Un RFC, ou Répartiteur de Frais de Chauffage, est un petit appareil qui permet d’évaluer la consommation individuelle de chauffage dans les logements collectifs. Il s’agit d’un outil essentiel pour favoriser l’économie d’énergie et l’équité entre les résidents. 

Un RFC doit être installé sur chaque radiateur d’un logement. Il mesure la différence de température entre le radiateur et l’air ambiant de la pièce, ce qui permet d’évaluer la quantité de chaleur produite par le radiateur, et ainsi de calculer la consommation de chauffage de chaque logement de manière individuelle. Cela permet de facturer chaque résident en fonction de sa consommation réelle, et non pas en fonction d’une moyenne. 

Vous pouvez retrouver plus de détail sur son fonctionnement dans notre article « Répartiteur de chauffage collectif – Qu’est-ce que c’est ? »

Quelle est l’utilité d’un RFC ?

L’utilisation de RFC présente plusieurs avantages. Tout d’abord, la répartition au réel des frais de chauffage favorise les économies d’énergie en incitant les résidents à réduire leur consommation. Ainsi, les RFC permettent de garantir une facturation plus équitable entre les résidents. 

De plus, un répartiteur de frais de chauffage est un appareil peu onéreux, qui s’installe sans modification de l’installation de chauffage de la copropriété. 

Par contre, ce n’est pas cet appareil qui permet de moduler le fonctionnement des radiateurs, il faudra équiper ces derniers d’un système de régulation, afin de pouvoir réellement réaliser des économies !

Les idées reçues sur les RFC

De nombreuses idées reçues circulent au sujet des RFC, qui n’ont pas de fondement.

– Les RFC présentent-ils un problème de fiabilité ?

Non. Ce ne sont pas des compteurs d’énergie, mais ces appareils mesurent des valeurs objectives (des températures), c’est l’algorithme de calcul qui en déduit la consommation.

– Les RFC peuvent-ils être détournés ?

Non, cet appareil est en fait difficilement « trafficable », car il détecte les arrachages ou son éventuelle couverture.

– Les RFC font-ils vraiment faire des économies ?

Oui, mais c’est le changement de comportement permis par la connaissance de sa propre consommation qui permet à l’utilisateur de réaliser des économies, avec une baisse moyenne de 15 % de la consommation, selon l’ADEME.

– Les RFC émettent-ils des ondes nocives ?

Non, un RFC a une puissance de 10 mW et fonctionne seulement quelques secondes par jour. A comparer avec un smartphone qui a une puissance de 250 mW toute la journée…

– Les RFC peuvent-ils être mal installés ?

Oui, c’est pourquoi il faut confier leur installation à un professionnel. En effet, les RFC doivent être installés selon les règles de l’art, au milieu du radiateur sur son tiers supérieur. De plus, un paramétrage est nécessaire en fonction des caractéristiques du radiateur, ainsi qu’un couplage avec le système de relève de l’ensemble de la copropriété.

En somme, le RFC est un outil qui peut contribuer à une gestion plus équitable et efficiente de l’énergie dans les logements collectifs. Cependant, son utilisation doit être accompagnée d’une communication claire et transparente avec les résidents afin d’éviter les malentendus et de maximiser son potentiel.

TOP 10 des villes où l’eau coûte le moins cher en France

Comme nous l’avons vu dans notre article sur les villes où l’eau coûte le plus cher en France, de grandes disparités existent au niveau du prix de l’eau sur notre territoire, en raison de multiples facteurs. Cela dépend, entre autres, de la disponibilité et de la qualité de la ressource, de la longueur de canalisations de distribution, et de la politique de gestion locale. 

Généralement ce prix est moins élevé dans les grandes villes, car la densité de population est importante, donc le coût des infrastructures est partagé par plus d’utilisateurs et le poids de la collectivité est plus important lors des négociations.

TOP 10 des villes où l’eau coûte le moins cher en France

Nous allons comparer le prix de l’eau dans les 50 plus grandes villes de France métropolitaine, selon les données au 1er janvier 2023 rapportées par services.eaufrance.fr. Le prix indiqué inclut l’eau potable, le coût de l’assainissement ainsi que les taxes et les redevances.

  1. Rennes : Le prix moyen du mètre cube d’eau y est de 2,19 €, le plus économique de notre classement. La régie de l’eau à Rennes s’appelle SPL Eau du Bassin Rennais.
  2. Boulogne Billancourt : le prix du m3 d’eau est de 2,56 €. Le distributeur d’eau à Boulogne-Billancourt est Veolia Eau d’Île de France.
  3. St Denis : Dans cette commune également gérée par Veolia Eau d’Île de France, le prix du m³ est de 2,78€.
  4. Strasbourg : Dans l’est de la France, la régie responsable de la gestion de l’eau potable est Service de l’eau de l’Eurométropole de Strasbourg, le prix moyen du m³ est de 2,88 €.
  5. Avignon : Avec un coût de 2,95 € par mètre cube, la structure qui encadre la production et la distribution d’eau est Eau du Grand Avignon, elle s’occupe d’alimenter en eau l’ensemble des consommateurs à Avignon. 
  6. Aix-en-Provence : Malgré sa situation méridionale, le prix de l’eau à Aix-en-Provence est très raisonnable, à 2,99 € par mètre cube. 
  7. Metz : Citons Metz en premier des trois villes dont le prix moyen de l’eau est de 3,01€. La Société Mosellane des Eaux, filiale de Veolia implantée à Metz, gère des contrats de concession de services d’eau, de dépollution et de valorisation des eaux usées dans le département de la Moselle, dont le plus important est le contrat de concession du Syndicat des Eaux de la Région Messine. 
  8. Reims : A égalité avec Metz avec un prix de l’eau de 3,01 € par m3.  La direction de l’eau et de l’assainissement du Grand Reims est chargée, en délégation de service public avec Veolia, de produire et distribuer l’eau potable.
  9. Toulouse : Dans le Sud-Ouest, Toulouse a également un coût de l’eau de 3,01 € par mètre cube. À partir du 1er janvier 2024, Eau de Toulouse Métropole, le service public pour la gestion de l’eau potable et de l’assainissement des 37 communes de Toulouse Métropole, devient l’interlocuteur unique. Toulouse Métropole a confié la gestion de l’eau potable à Veolia, via la société dédiée SETOM.
  10. Tours : Enfin, Tours clôture ce top 10 avec un prix de l’eau de 3,05 € par mètre cube. Tours Métropole Val de Loire  gère le service de l’eau potable pour la ville en régie directe.

Ce classement peut évoluer régulièrement, en effet le prix de l’eau dans une ville dépend de nombreux facteurs, notamment le coût de l’infrastructure, le traitement de l’eau et la distribution. De plus, le prix moyen dépend du volume consommé, car une part du prix payé sur notre facture est fixe, ce qui est couramment appelé l’abonnement. Les collectivités choisissent la part fixe et la part variable, dans les limites imposées par la réglementation, et peuvent également choisir un prix de l’eau progressif, pour inciter à économiser l’eau.

TOP 10 des villes où l’eau coûte le plus cher en France

Le prix de l’eau, d’une moyenne d’environ 4,30€ en France, varie beaucoup d’une commune à l’autre, en fonction des contraintes locales. Il est généralement moins cher dans les grandes villes, car la densité de population est importante, donc le coût des infrastructures est partagé par plus d’utilisateurs.

TOP 10 des villes où l’eau coûte le plus cher en France

Nous allons comparer le prix de l’eau dans les villes de plus de 100 000 habitants, selon les données au 1er janvier 2023 rapportées par services.eaufrance.fr.

  1. Le Havre : Le prix moyen du mètre cube d’eau y est de 4,74 €, le plus élevé de notre classement. Les prestations Eau relèvent des compétences de la Communauté Urbaine Le Havre Seine Métropole. 
  2. Brest : le prix du m3 d’eau est de 4,70€ (prix moyen du m3 pour une consommation annuelle de 120 m3). Ce prix est fixé par Brest métropole. 
  3. Clermont-Ferrand : l’alimentation en eau potable est gérée par Clermont Auvergne Métropole en régie, le prix du m³ est de 4,09€.
  4. Lille : Dans le Nord de la France, Lille occupe la troisième place de ce classement à égalité avec Clermont-Ferrand avec un prix de 4,09 € par mètre cube. Le nouveau service de délégation de distribution d’eau iléo entre en vigueur le 1er janvier 2024 avec, dans son périmètre, 66 communes de la Métropole Européenne de Lille. 
  5. Marseille : Avec un coût de 4,04 € par mètre cube, l’eau à Marseille est gérée par la société Eaux de Marseille.
  6. Paris : Malgré sa réputation de ville chère, le prix de l’eau à Paris est relativement raisonnable, à 4,03 € par mètre cube. 
  7. Nice : C’est la Régie Eau d’Azur qui assure le service public de l’eau potable dans les communes de la Métropole niçoise. Afin de préserver la ressource en eau, Eau d’Azur a mis en place une tarification solidaire et progressive où le prix du m3 varie en fonction de la quantité consommée. Le prix moyen de l’eau est de 3,99€.
  8. Angers : Angers Loire Métropole gère l’approvisionnement, le traitement et l’assainissement de l’eau potable auprès de toutes les villes de la communauté urbaine, avec un prix de l’eau de 3,80 € par mètre cube. 
  9. Bordeaux : Dans le Sud-Ouest, Bordeaux a un coût de l’eau de 3,76 € par mètre cube. Depuis le 1er janvier 2023, la régie de L’eau Bordeaux Métropole gère les services de l’eau potable, de l’assainissement non collectif et de l’eau industrielle. 
  10. Grenoble : Enfin, Grenoble clôture ce top 10 avec un prix de l’eau de 3,31 € par mètre cube. Grenoble Alpes Métropole gère le service de l’eau potable pour ses 49 communes.

Ce classement peut évoluer régulièrement, en effet le prix de l’eau dans une ville dépend de nombreux facteurs, notamment le coût de l’infrastructure, le traitement de l’eau et la distribution. De plus, le prix de l’eau reflète également sa valeur et son importance pour notre vie quotidienne et notre environnement, les volontés politiques locales se traduisent dans les choix de tarification.

Combien coûte le prix du m³ en France ?

Lorsque l’on reçoit sa facture d’eau, en général une fois par an, on peut toujours être surpris par le montant à payer… on a eu le temps d’oublier ce qu’on avait payé l’année précédente ! Et lorsqu’on vient de déménager, on ne sait plus du tout à quoi s’attendre. En effet, le prix du mètre cube d’eau potable varie d’une région à l’autre, en fonction de nombreux facteurs tels que le coût de l’infrastructure, l’entretien et la qualité de l’eau.  

Combien coûte le prix du m³ en France ?

Le prix de l’eau est une donnée publique facilement accessible. Il suffit de se renseigner auprès de la mairie de sa commune, ou sur le site services.eaufrance. Et lorsque vous venez d’emménager dans une nouvelle habitation, toutes les informations concernant la facturation vous seront données lors de la prise de votre abonnement.

Quel est le prix moyen du m³ d’eau en France ?

En France, le prix moyen du mètre cube d’eau en 2022 était de 4,30€, il reste plutôt stable d’une année à l’autre. Cette moyenne cache de fortes disparités, car le prix minimum observé en France est 2,86€ à Strasbourg, alors que le prix maximum est 9,86€ à Montmachoux.

Ce prix moyen de 4,30€ est la somme du montant destiné à l’eau potable : 2,11€, et de celui destiné à l’assainissement de l’eau consommée : 2,19€.

Vous retrouverez de plus sur vos factures deux montants distincts à payer :

– la part fixe, appelée abonnement, ou encore location du compteur. Elle est indépendante de la quantité d’eau consommée,

– la part variable, fonction de la quantité d’eau consommée.

Quels services comprend ce prix du m³ d’eau ?

Il est important de noter que le prix payé pour l’eau comprend bien sûr l’eau elle-même, mais aussi tous les services associés, tels que la distribution, l’assainissement et la facturation. Le prix est fixé par les communes ou les intercommunalités, il couvre tous les frais permettant d’acheminer l’eau puisée en milieu naturel jusqu’au robinet du consommateur, y compris le traitement, car le budget de l’eau doit être indépendant et équilibré.

Il est également important de noter que la facture d’eau d’un ménage ne se limite pas à la consommation d’eau. Il y a aussi des frais fixes qui couvrent les investissements, c’est-à-dire les coûts de l’infrastructure, ainsi que de l’entretien. Ces frais fixes peuvent représenter une part importante de la facture d’eau, mais un plafond national limite le montant de cette part fixe, sauf dans le cas de communes touristiques.

Enfin, le montant total ne comprend pas que le prix de l’eau potable (environ 40 % du total) et de l’assainissement (environ 40 % également), il comprend également des taxes et redevances revenant à des organismes publics : les Agences de l’Eau, l’État et éventuellement les Voies Navigables de France.

Quels facteurs font varier le prix de l’eau d’une commune à l’autre ?

Chaque commune ou intercommunalité fixant elle-même le prix de l’eau (lors d’une négociation avec l’entreprise délégataire dans le cas d’une délégation de service public), on peut observer de fortes disparités d’une commune à l’autre, en fonction des contraintes rencontrées.
Le prix de l’eau va dépendre tout d’abord de la qualité de l’eau brute à disposition dans la commune : si elle nécessite plusieurs étapes de traitement, cela augmentera le prix du service.

L’éloignement de la source, ou encore la densité de la population, influence énormément la longueur de canalisations nécessaires, qui doivent être entretenues et renouvelées. C’est pourquoi le prix de l’eau est généralement moins élevé dans les grandes villes.

L’historique de la gestion de l’eau dans la commune peut également expliquer ces disparités : si les investissements nécessaires ont été prévus longtemps en avance, leur financement sera plus facile et coûtera moins cher à la collectivité.

En fin de compte, le prix de l’eau est un sujet complexe qui dépend de nombreux facteurs. Cependant, il est crucial de se rappeler que l’accès à l’eau potable est un droit fondamental et que les autorités ont la responsabilité de veiller à ce que ce droit soit respecté. De plus en plus de communes testent ainsi des tarifs différents en fonction de la consommation d’eau, afin de valoriser les économies d’eau, tout en garantissant un accès peu onéreux aux premiers m³ indispensables.

Quelle est la fiabilité du compteur d’eau de mon appartement ?

Suite à la réception de votre dernière facture d’eau, vous vous posez des questions quant à la fiabilité de votre compteur ? Si votre consommation d’eau est anormalement élevée, le premier réflexe est de contrôler s’il y a une fuite d’eau dans votre habitation, car il s’agit du cas le plus courant. Une fois cette vérification effectuée, il est légitime de s’interroger sur la fiabilité du compteur. Avant cela, il est utile de comprendre ce qui peut impacter cette fiabilité.  

Quelle est la fiabilité du compteur d’eau de mon appartement ?

Attention, le compteur d’eau ne vous appartient pas, même s’il est placé sous votre responsabilité. Il appartient au service des eaux dans le cas d’un compteur général, à la copropriété ou à son prestataire dans le cas d’un compteur divisionnaire. Ne vous aventurez donc pas à le manipuler vous-même – ni votre plombier, votre responsabilité serait mise en cause pour tout dysfonctionnement.

Le compteur d’eau est un instrument de mesure très contrôlé

La conception et la fabrication des compteurs d’eau sont très réglementées, et contrôlées par le service des instruments de mesure. Ces normes et décrets multiples garantissent la fiabilité et l’exactitude des données fournies par le compteur, qui fait foi pour établir la facture dont vous devez vous acquitter auprès de votre fournisseur d’eau.

Chaque compteur est identifié par un numéro unique, il est possible de tracer l’ensemble de son cycle de vie, et notamment son lot de fabrication.

Il comporte également la mention CE qui garantit le respect des normes applicables.

De quoi dépend la précision du compteur d’eau ?

Afin d’obtenir la meilleure fiabilité possible, le compteur doit être adapté à son utilisation.

En effet, la précision de la mesure dépend du diamètre du compteur (sa « taille »), de la technologie de mesure, de la classe du compteur et bien sûr, de son installation.

Le diamètre du compteur doit être adapté à la consommation prévue, puisque les compteurs possèdent une plage optimale d’utilisation. La taille du compteur d’alimentation d’une piscine ne sera pas la même que pour une habitation individuelle.

De plus, il existe deux types de compteurs qui peuvent être installés dans une habitation : le compteur de vitesse et le compteur volumétrique. Ce dernier est plus précis mais également plus onéreux et plus sensible aux impuretés. Une nouvelle technologie de compteurs est maintenant disponible : le compteur à ultrasons, dont la précision de mesure ne s’altère pas avec le temps.

La précision des compteurs d’eau est fixée par une directive européenne, la Directive sur les Instruments de Mesure (MID), qui remplace le système de classe des compteurs (A, B, C ou D), devenu obsolète. Tous les compteurs que nous proposons sont agréés MID.

Enfin, il faut accorder une grande importance à l’installation du compteur, qui doit être confiée à un professionnel qualifié. Les différents types de compteurs ne devront pas être installés de la même manière, afin d’obtenir la meilleure précision de mesure.

Le remplacement régulier du compteur est désormais obligatoire

La précision de mesure de votre compteur d’eau s’altère avec le temps, il est donc important qu’il soit changé régulièrement. L’arrêté ministériel du 6 mars 2007 impose une durée de vie des compteurs de 15 ans au maximum, l’année de fabrication (et non de mise en service) faisant foi.

C’est votre fournisseur d’eau qui prévoit ce renouvellement, et s’en charge, autant techniquement que financièrement. Vous ne pouvez pas refuser ce remplacement, et devrez assurer l’accès au compteur pour le technicien.

Comment procéder en cas de doute sur la fiabilité du compteur ?

Si vous doutez de la fiabilité de votre compteur, il faut en informer votre fournisseur d’eau, et demander le déplacement d’un technicien pour vérifier son fonctionnement. En cas de doute, ce technicien n’hésitera pas à remplacer votre compteur.

Si le service des eaux refuse de vérifier votre compteur, vous pouvez le demander à une entreprise indépendante. Mais attention, si cette entreprise agréée conclut que votre compteur est conforme à la réglementation, les coûts de cette vérification seront à votre charge.

Pour garantir la meilleure fiabilité de votre compteur, pensez à le protéger des éléments extérieurs, notamment du gel, et pensez à vérifier régulièrement son état. Un relevé fréquent de son index permettra de repérer rapidement un dysfonctionnement, ce qui est grandement facilité par les technologies de relève à distance que nous proposons.