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Qu’est ce que la télérelève ?

Comme dans de nombreux domaines de notre vie courante, les technologies de l’information révolutionnent le suivi de notre consommation en eau. Avec un meilleur accès à ces données, nous pouvons réaliser des économies, ce qui est bon à la fois pour notre planète et notre porte-monnaie.

Qu’est ce que la télérelève ?

On entend parler depuis de nombreuses années de radiorelève ou de télérelève. Dans les deux cas, un compteur communicant est installé chez l’usager, c’est la façon de récolter les données et la fréquence des relevés qui diffère. Pour la radiorelève, un opérateur doit passer à proximité du compteur pour interroger le compteur et récolter les informations. Le choix de l’une ou l’autre des solutions doit être fait en étudiant toutes les problématiques de l’exploitant.

Une technologie fiable et innovante

La télérelève est une technologie qui s’appuie sur la mise en place de compteurs communicants. Ces compteurs peuvent être équipés en natif de modules de communication, ce qui est le cas de plus en plus courant, mais il est également possible d’équiper les compteurs existants avec un capteur cyble, qui transmet les index du compteur à la fréquence demandée.

Ces compteurs utilisent un réseau sans fil ou une fréquence radio, et sont connectés à un récepteur ou un serveur, qui récolte et classe les données, afin de faciliter leur exploitation.

Ces technologies sont utilisées dans le domaine du comptage de l’eau depuis une vingtaine d’année, leur robustesse et leur fiabilité a été approuvée et améliorée.

Facile à mettre en œuvre

Le système de télérelève s’installe directement sur le compteur d’eau s’il est déjà en place, cela ne demande aucune manipulation de plomberie, seulement un couplage dans le système de suivi de l’exploitant.

Un compteur connecté ne prenant pas plus d’espace qu’un compteur classique, l’installation se fait dans les mêmes conditions, et le choix de la technologie de mesure du débit d’eau est indépendante du système de communication.

Dont les avantages ne sont plus à prouver

L’usager va rapidement apprécier le confort apporté par cette technologie. Une fois qu’elle est installée, il n’a plus besoin d’être présent chaque année pour le relevé de l’index de son compteur, qui se fait automatiquement et à distance.

La gestion quotidienne des données connectées par le système d’exploitation permettra une gestion simplifiée de la facturation. Toutes les factures seront établies selon les consommations réelles, et dans les copropriétés les fréquences de facturation pourront être calquées sur celles du fournisseur d’eau.

Pour l’exploitant du système, les bénéfices en termes d’exploitation sont évidents : il est prévenu immédiatement en cas de dysfonctionnement, qu’il s’agisse d’une fuite ou d’un arrêt du compteur. Il ne se déplace alors qu’en cas de besoin, ce qui fait gagner du temps aux techniciens.

Les surconsommations sont rapidement détectées, alors le gestionnaire peut communiquer avec l’occupant du logement pour comprendre s’il s’agit d’une fuite ou d’un changement des habitudes de consommation.

Le traitement des données récoltées par la télérelève est aussi important que l’installation physique dans la copropriété, c’est pourquoi nous accompagnons les gestionnaires depuis l’étude initiale jusqu’à l’exploitation de ces données. Leur récolte et leur traitement sont entièrement sécurisés, en suivant les règles de gestion des données personnelles. Prendre un peu de recul et analyser les données sur plusieurs mois ou plusieurs années avec des experts permet également d’améliorer petit à petit son installation, pour des économies encore plus importantes.

Compteur divisionnaire d’eau froide : qu’est-ce que c’est ?

Pour la gestion de l’abonnement auprès du distributeur d’eau de  votre commune, un compteur général est installé en entrée de votre maison ou de votre immeuble. C’est ce compteur qui matérialise la limite entre le domaine public et le domaine privé, et qui sert pour la facturation. En aval de ce compteur, il est possible d’installer un ou plusieurs compteurs divisionnaires. Comment fonctionnent-ils et quelle est leur utilité ?

Compteur divisionnaire d’eau froide : qu’est-ce que c’est ?

Pour désigner un compteur divisionnaire, on utilise également les expressions « sous-compteur » ou « compteur de répartition », qui ont la même signification. 

Par ailleurs, il existe également des compteurs divisionnaires spécifiques pour l’eau chaude, vous trouverez plus d’informations à ce sujet dans notre article «  Existe-t-il un compteur pour l’eau chaude ? ».

Comment fonctionne le compteur divisionnaire d’eau froide ?

Nous distinguons le compteur divisionnaire du compteur général car il n’a pas la même fonction, mais leur principe de fonctionnement est le même.

Il existe deux types de compteurs pour l’eau froide, qui ont chacun leurs avantages et leurs inconvénients.

Un compteur de vitesse est équipé d’une turbine actionnée par l’eau qui le traverse, son fonctionnement est le même qu’il soit à jet unique ou à jets multiples. Il est plus économique, compact, et supporte bien les impuretés éventuelles.

L’autre type de compteur est le compteur volumétrique, avec un meilleur débit de démarrage pour détecter les fuites éventuelles. Cependant, il est plus volumineux et peut devenir bruyant dans le temps.

Désormais, les compteurs proposés sont très souvent équipés d’un module de transmission des données à distance, ce qui permet de relever l’index du compteur sans y avoir accès directement.

Quels avantages apporte un compteur divisionnaire ?

A l’heure de la chasse au gaspillage en eau, les compteurs divisionnaires sont d’une aide précieuse : il permettent de réaliser rapidement des économies.

Dans un immeuble d’habitation collective, le compteur général ne mesure que la consommation de l’ensemble des logements. L’installation d’un compteur divisionnaire pour chaque logement permettra une facturation à chaque habitant de la manière la plus juste, en fonction de sa consommation réelle.

Il est généralement observé que la facture globale en eau baisse de 15 à 20 % lorsque les charges en eau sont réparties selon les consommations réelles, car chacun récolte le fruit de ses efforts en matière d’économie d’eau. Ainsi, l’installation des compteurs individuels est vite rentabilisée !

C’est d’ailleurs devenu obligatoire pour tous les immeubles neufs depuis le 1er novembre 2007.

Dans les maisons individuelles, on peut envisager d’installer un compteur divisionnaire pour une partie de l’habitation ou un usage spécifique dont on veut contrôler la consommation. Cela peut être le cas de l’arrosage du jardin ou d’un appareil ménager en particulier.

Ainsi les fuites sont plus vites détectées et réparées.

Comment installer un compteur divisionnaire ?

Sur une installation existante, le choix du compteur se fera en fonction des possibilités d’installation du compteur, et selon les besoins bien évidemment.

Dans une copropriété, une installation à l’entrée de l’appartement est préconisée, facile d’accès pour relever et entretenir le compteur. Le choix d’un compteur communicant permettra son suivi et son relevé sans être dérangé !

Dans tous les cas, faire appel à un professionnel qualifié vous garantira le meilleur fonctionnement et évitera toute fuite ou dégât des eaux.

Nous vous proposons une étude personnalisée dans chaque cas d’installation de compteurs divisionnaires, que ce soit dans un bâtiment existant ou pour un projet neuf, avec la pose, la maintenance, et le suivi des consommations pour la copropriété.

Comptage de l’eau : comment répartir les coûts en fonction de l’utilisation réelle ?

Par principe d’économie et d’équité, le comptage individuel de l’eau froide  se développe dans les bâtiments d’habitat collectif. En retard sur le comptage de l’eau chaude,  obligatoire depuis de nombreuses années. Son développement dans les copropriétés est facilité par l’arrivée des compteurs communicants, faciles à installer et dont la technologie est bien maîtrisée.

 Comptage de l’eau : comment répartir les coûts en fonction de l’utilisation réelle ? ?

En copropriété, il semblerait que les bons comptes font les bons voisins ! Comme pour l’eau chaude, on observe que la consommation globale d’eau de l’immeuble baisse de 15 % en moyenne, les efforts de chacun sont récompensés ! Encore faut-il répartir les coûts de manière juste et équitable.

Le comptage individuel de la consommation en eau

Dans tous les immeubles récents, la question ne se pose plus : les logements sont directement équipés de compteurs individuels, placés sur la canalisation d’arrivée d’eau dans l’appartement. C’est en effet obligatoire depuis 2007.

Pour les immeubles plus anciens, la question est laissée à la responsabilité de la copropriété, qui doit équiper les logements si c’est techniquement réalisable, et que les coûts sont maîtrisés.

Dans ce cas, la copropriété est équipée d’un compteur général, géré par le service public de distribution d’eau, et chaque logement dispose d’un compteur divisionnaire, géré par la copropriété ou le prestataire qu’elle choisit.

Quels avantages apporte la télé-relève ?

L’installation de compteurs connectés facilite le relevé des consommations d’eau des habitants de l’immeuble :  plus besoin d’entrer dans les logements pour lire l’index du compteur !

Cela permet de disposer de toutes les données lors de la répartition de la facture d’eau générale de l’immeuble. Lorsque la copropriété connaît les consommations de chaque logement, il n’est plus nécessaire de faire des estimations qui faussent le calcul général et peuvent pénaliser certains occupants – ceux qui font l’effort d’ouvrir leur porte au releveur.

Avec les compteurs connectés que nous proposons, nous fournissons le service choisi par la copropriété, qui peut disposer des index quotidiens, d’alertes immédiates en cas de soupçon de fuite ou de consommation anormale, et d’un portail web sur lequel les usagers retrouveront toutes les informations liées à leur consommation.

Comment sont répartis les coûts ?

Avec toutes ces données fournies à la copropriété, le travail de répartition de la consommation en eau est facilité. Les consommations individuelles de chaque logement sont facturées à leurs occupants au prix global du m³ que paye la copropriété.

Il reste un écart entre la consommation relevée par le compteur général et la somme des consommations individuelle : c’est la consommation des parties communes, qui représente généralement entre 5 et 7 % de la consommation totale. Elle correspond à l’eau utilisée pour le nettoyage des parties communes et l’arrosage éventuel des espaces verts.

Avec les consommations télérelevées, cet écart ne peut plus être dû au décalage entre le relevé de l’index général et celui de chaque logement, car tout est synchronisé.

Donc s’il est trop élevé, il faut rapidement en chercher la cause, qui peut être une fuite non identifiée.

La consommation des parties communes est répartie entre les copropriétaires par la règle des tantièmes, sauf si le règlement de copropriété prévoit une autre disposition. Pour plus de détails concernant la répartition des charges d’eau, n’hésitez pas à relire notre article « Comment se fait la répartition des charges de l’eau ? ».

Le suivi des consommations en eau est simplifié par l’installation de compteurs connectés dans la copropriété, et la répartition est plus juste. Vous allez rapidement en voir les bénéfices, l’investissement est amorti en quelques années, avec une diminution globale de la consommation. Nous vous proposons une solution clé-en-main, adaptée à vos besoins.

Comptage du chauffage  : comment répartir les frais équitablement ?

 Dans les immeubles d’habitation collective , lorsque le chauffage, et éventuellement le refroidissement, est géré de manière collective, la répartition des frais doit désormais être faite en fonction des consommations réelles des habitants, et non au tantième comme c’était le cas depuis longtemps. C’est bien plus équitable, et cela valorise les efforts fournis pour économiser l’énergie. Comme pour l’eau, une juste répartition des frais de chauffage peut aboutir à une diminution globale de la consommation de près de 15 % !

 Comptage du chauffage : comment répartir les frais équitablement ?

La loi n°2018-1021 du 23 novembre 2018 fixe le cadre de l’individualisation des frais de chauffage, qui est devenue obligatoire dans les bâtiments collectifs, si sa mise en place est techniquement possible et si ses coûts sont maîtrisés.

Pourquoi individualiser les frais de chauffage ?

Cette individuation constitue un premier pas vers la responsabilité énergétique des occupants de l’immeuble. L’objectif est de les sensibiliser et les responsabiliser pour diminuer la facture globale énergétique de chauffage – et de refroidissement, le cas échéant.

Pour cela, l’occupant doit pouvoir moduler lui-même la quantité de chaleur utilisée dans son logement. Cela signifie que les émetteurs de chaleur ou de froid doivent être munis d’organes de régulation en fonction de la température des pièces, de type thermostat.

Quelles sont les technologies utilisées ? 

Il existe deux technologies permettant d’évaluer la consommation de chaque logement.

La première, le compteur individuel d’énergie thermique, est à mettre en place en priorité, chaque fois que cela est possible. Il s’agit d’un instrument de mesure installé à l’entrée de chaque logement. 

Si l’installation collective de chauffage ne permet pas la pose de ces compteurs individuels, il est possible, sur justification de la copropriété, de choisir d’utiliser des répartiteurs de frais de chauffage. Ce sont de petits appareils installés sur chaque radiateur. Ils conviennent mieux pour les réseaux verticaux de distribution d’eau chaude.

Pour plus de détails sur le fonctionnement de ces appareils, vous pouvez relire notre article « Comment fonctionne un répartiteur de frais de chauffage ? ».

Dans les deux cas, les appareils installés seront relevés à distance, c’est même une obligation pour les nouveaux appareils depuis le 25 octobre 2020, ce sera le cas pour tous les appareils en 2027.

Comment se fait le calcul de répartition?

Le relevé à distance des appareils est faite au minimum une fois par an, sans intrusion dans le logement, et les index sont envoyés à la copropriété.

L’ensemble des frais liés au chauffage, c’est-à-dire les consommations de combustible comme les frais d’entretien de l’installation, sont considérés comme les frais totaux.

Les frais communs correspondent à 30 % de ces frais totaux, ils sont répartis entre les occupants selon la règle des tantièmes.

Les 70 % restants sont répartis en fonction des données relevées par les appareils de mesure. Il est possible de moduler cette répartition pour prendre en compte des situations défavorables thermiquement, comme par exemple les logements situés sous les toits ou en pignon d’immeuble, plus exposés aux températures extérieures.

Pour les copropriétés, nous proposons des solutions adaptées à vos besoins pour l’individualisation des frais de chauffage, depuis l’étude de la faisabilité, l’installation des équipements, leur entretien et de relevé des données, qui sont vérifiées et fournies à la fréquence demandée.

Comment les smart compteurs permettent de réaliser des économies ?

Les compteurs intelligents équipent de plus en plus nos habitations, que ce soit pour mesurer notre consommation en électricité, en gaz naturel ou en eau. Au-delà de la facilité qu’ils apportent pour la connaissance de nos consommations, en quoi nous permettent-ils de faire des économies, en particulier dans le domaine de l’eau ?

Comment les smart compteurs permettent de réaliser des économies ?

Pour retrouver des explications détaillées concernant le fonctionnement d’un smart compteur dans le domaine de l’eau, n’hésitez pas à relire notre article «  Qu’est-ce qu’un compteur d’eau électronique »

Comment fonctionnent les compteurs intelligents ?

L’expression « smart compteur » ou « compteur intelligent » concerne les compteurs d’eau ou d’énergie équipés d’un dispositif permettant la lecture automatique des index, et d’un système de communication de ces données vers l’opérateur en charge du service, généralement par radio en ce qui concerne le domaine de l’eau.

Dans ce domaine, ce type de compteur équipe désormais autant les compteurs généraux, gérés par les distributeurs d’eau, que les compteurs divisionnaires, gérés par la copropriété.

Le système de mesure de la consommation en eau est le même que pour un compteur classique, c’est la communication des données qui fait toute la différence. Celles-ci peuvent être récoltées par un opérateur qui passe à proximité de l’appareil, ou envoyées à intervalle régulier vers un système de collecte des informations.

Quels avantages pour ma consommation en eau ? 

Les avantages de la mise en place d’un tel système sont tout de suite ressentis par les bénéficiaires comme par les opérateurs du service : la relève des consommations peut se faire plus facilement, sans intrusion dans le logement, et surtout de manière plus régulière et plus fiable.

Les consommateurs peuvent ainsi suivre leur consommation plus régulièrement, et sont assurés que leur facture correspondra à leur consommation réelle. Cela encourage grandement à diminuer sa consommation, puisqu’on en voit très vite les bénéfices !

De plus, les fuites sont repérées très rapidement, les opérateurs alertent le consommateur au moindre soupçon, sans attendre la facture annuelle.

Enfin, une meilleure gestion de la consommation de l’eau dans un foyer permet également de réaliser des économies d’énergie, car l’eau chaude correspond à environ 60 % de la consommation en eau des logements.

Et d’une manière plus large ?

Sur le réseau d’eau, à l’image de ce qui se fait de manière plus avancée dans le domaine de l’électricité, l’exploitation des données des smart compteurs va permettre une meilleure gestion du réseau de distribution, pour rendre le réseau « intelligent » (smart water network). Des capteurs de pression sont installés aux nœuds stratégiques du réseau, et en analysant leurs données en corrélation avec les données des smart compteurs, permettent de mieux gérer les circulations d’eau dans le réseau et surtout les pressions nécessaires.

On sait qu’une pression élevée dans le réseau de distribution augmente le risque de rupture des canalisations et le débit des fuites, or la pression est généralement choisie en fonction des pics de consommation, qui n’ont lieu que deux fois une heure dans la journée. La possibilité de réguler la pression en eau en fonction de la demande réelle permettra d’améliorer le rendement des réseaux de distribution, ce qui conduira à des économies d’eau et d’énergie pour tout le monde.

Le suivi de votre consommation en eau est simplifié par l’installation d’un compteur connecté dans votre logement, vous allez rapidement en voir les bénéfices. La possibilité de connaître sa consommation réelle , et en temps réel, motive en effet pour modifier son comportement et ses équipements.

Qu’est-ce qu’un bâtiment connecté ?

A quoi ressembleront les bâtiments du futur ? Sur la forme des bâtiments, nous laisserons les architectes répondre. Mais sans aucun doute, ils seront intelligents !  L’internet des objets nous entoure, on côtoie des objets connectés à longueur de journée, notamment chez nous avec l’essor de la domotique. Ce concept gagne maintenant le monde du bâtiment, et nous voyons apparaître des « smartbuilding ». Qu’est-ce que c’est, et qu’est-ce que cela peut nous apporter ?

Qu’est-ce qu’un bâtiment connecté ?

Avec les habitudes et les objets, le vocabulaire évolue lui aussi : On entend les expressions « bâtiment connecté », « bâtiment intelligent – ou smartbuilding », pour désigner les mêmes constructions. Et après l’ère de la domotique, nous entrons dans l’ère de l’  « immotique » !

Le bâtiment intelligent

Un bâtiment connecté est un bâtiment équipé de multiples capteurs, intégrés dès la conception, qui collectent et analysent des données.

Ces données sont traitées en temps réel, ce qui permet de surveiller, contrôler et modifier les équipements techniques du bâtiment, comme la climatisation, le chauffage ou la ventilation, mais aussi l’éclairage ou l’arrosage automatique.

Dans un logement connecté, les habitants peuvent tout piloter à distance avec leur smartphone, par exemple ouvrir ou fermer à distance les volets, piloter le chauffage, et suivre leurs consommations d’eau et d’électricité. C’est de la domotique, qui peut aussi être appliquée dans une maison individuelle.

Mais dans un bâtiment connecté, cela va plus loin : l’accès au bâtiment, les parties collectives sont également contrôlées. Il ne s’agit alors pas d’une simple domotique mais d’une gestion en temps réel,  en utilisant de plus en plus l’intelligence artificielle.

Quels sont les avantages du bâtiment connecté ?

Le bâtiment intelligent a pour objectif principal d’améliorer le confort de ses habitants ou de ses usagers, car il prend en compte les spécificités des bâtiments selon leur rôle : habitations, gymnase, bureaux, école…

L’analyse des données en temps réel permet d’optimiser l’utilisation des ressources, notamment l’eau et l’énergie, en pilotant les températures de chauffage, en éteignant les éclairages inutiles, en optimisant l’aération et en détectant rapidement les fuites. L’usager recevra ensuite des informations tirées de l’analyse de ses comportements, lui proposant des solutions pour devenir plus écoresponsable.

Les opérations de maintenance sont également facilitées grâce à la maintenance prédictive : tous les signaux montrant des défaillances d’équipements sont rapidement analysés.

Et pour le domaine de l’eau ?

Dans le cadre du bâtiment connecté, l’eau est une ressource précieuse gérée au mieux, comme l’énergie du bâtiment.

Tout le cycle de l’eau dans le bâtiment peut être optimisé pour répondre au mieux aux besoins : récupération de l’eau de pluie de manière collective pour l’arrosage des espaces verts, arrosage de ces espaces verts de manière automatique, aux horaires les plus efficaces et lorsque l’hygrométrie extérieure le nécessite, détection rapide des fuites d’eau dans les parties collectives et privatives…

Pour cela, les compteurs connectés sont indispensables : ils peuvent communiquer en temps réel la consommation d’eau. C’est ce qui permet d’observer et de réagir en cas de consommation anormale dans le bâtiment.

Nous proposons une étude complète des besoins pour équiper un bâtiment avec un système connecté de mesure des consommations, que ce soit à la conception du bâtiment ou lors de travaux ultérieurs. De la pose des compteurs à l’analyse des données, nos solutions clé en main sont totalement adaptées pour un bâtiment intelligent.

Quelle est la consommation d’eau pour deux personnes ?

 La consommation en eau d’un logement dépend de nombreux facteurs, mais principalement de son nombre d’habitants, même si certains postes de consommation n’augmentent pas avec le nombre de personnes. Comment estimer sa consommation en eau avant de recevoir sa facture d’eau ?

Quelle est la consommation d’eau pour deux personnes ?

Il existe de nombreux simulateurs de consommation d’eau disponibles en ligne, qui permettent, de manière plus ou moins fine, d’estimer la consommation en eau d’une famille. L’idéal est d’en essayer plusieurs, pour avoir une meilleure estimation.

Pourquoi estimer sa consommation en eau ?

Estimer sa consommation en eau est un exercice intéressant pour plusieurs raisons. Tout d’abord pour une raison économique : même si la part de la facture d’eau ne représente pas plus d’1 % du budget d’un ménage, c’est une dépense qu’il faut anticiper. Vous serez moins surpris à la réception de la facture !

Et si vous êtes toujours surpris en recevant la facture, c’est qu’il y a un problème à régler très vite. Il peut s’agir d’une erreur de relevé du compteur, même si cela devient très rare avec la généralisation des compteurs connectés. Malheureusement, il s’agira probablement d’une fuite que vous n’avez pas remarquée. Il faut alors agir très rapidement pour la localiser et la réparer.

La consommation moyenne pour deux personnes

Les estimations de consommation d’un adulte en France sont d’environ 150 litres d’eau par jour. Mais dans un logement, la consommation d’eau n’augmente pas proportionnellement au nombre d’occupants.

Le type de logement entre en ligne de compte, tout comme les équipements électroménagers. On sait tout de même que la majorité de l’eau consommée pour un logement est  pour l’hygiène, c’est-à-dire la douche et les toilettes. D’autres postes, comme le nettoyage des sols, le lavage de la voiture ou l’arrosage du jardin, sont indépendants du nombre d’occupants du foyer.

Pour un logement occupé par deux personnes, la consommation moyenne annuelle sera généralement comprise entre 100 et 120 m³ par an.

Quels sont les facteurs influençant la consommation en eau ?

Ces chiffres ne sont malheureusement pas très précis, car on remarque que de nombreux paramètres influent sur la consommation en eau.

En premier lieu, l’âge de la personne : les plus grands consommateurs sont les adultes, les enfants utilisant moins d’eau.

Le niveau de revenus est à étudier également : les ménages avec un revenu élevé consomment en moyenne plus d’eau.

La géographie influe sur la consommation en eau : sans surprise, la consommation moyenne est plus importante dans les départements du sud de la France. Qui a une piscine ?

Enfin, le mode de vie est également un facteur non négligeable : les français en vacances relâchent un peu leur vigilance, et consomment plus d’eau ! C’est aussi le cas des sportifs, qui prennent plus de douches.

Après avoir évalué votre consommation en eau, il faut maintenant la suivre ! La lecture régulière de votre compteur est importante pour cela, ce qui sera grandement facilité si votre logement est équipé d’un compteur connecté.

Qu’est-ce que la consommation réelle d’eau ?

 A l’heure des pénuries d’eau qui semblent de plus en plus courantes, il est légitime de s’intéresser à notre consommation réelle en eau. A quoi sert-elle dans notre vie quotidienne ? Payons-nous réellement ce que nous consommons ?

Qu’est-ce que la consommation réelle d’eau ?

Nous avons l’habitude de recevoir annuellement notre facture d’eau, qui nous indique la quantité d’eau que nous avons consommée l’année passée. Dans le cas des copropriétés, la répartition de l’eau dans les charges peut cacher ce que nous consommons réellement. Avoir une idée juste de notre consommation en eau nous encourage à l’économiser, surtout quand on peut observer les résultats de nos efforts.

Les usages de l’eau dans l’habitation

Savez-vous que seulement 1 % de l’eau qui passe dans votre compteur est utilisée pour la boisson ? Et oui, cela représente environ 1,5 litre par jour et par personne, alors que la consommation moyenne d’un français est de 125 litres par jour.

A quoi servent les 99 % restant ? Pour les toilettes, les douches, la vaisselle, les lessives, mais aussi le lavage de la voiture et parfois l’arrosage du jardin.

Les pratiques de facturation en copropriété 

Lorsque vous vivez dans une habitation individuelle, le calcul est simple : votre consommation en eau est celle qui est mesurée par votre compteur, elle vous est facturée par le service public auprès duquel vous souscrivez un abonnement. Elle inclut alors tous les postes de consommation de votre habitation : l’eau pour la boisson, pour l’entretien de l’habitation et pour le jardin.

Si vous habitez en copropriété, les choses se compliquent un peu ! Le service distribuant l’eau se fie au compteur d’entrée de l’immeuble, dit compteur général, et facture cette consommation à la copropriété. C’est cette dernière qui est chargée de répartir ces charges financières entre tous les copropriétaires.

La répartition peut alors se faire de deux manières : par tantième ou par consommation réelle. La première solution consiste à répartir les charges d’eau de la même manière que les autres charges, en fonction de la part de la copropriété possédée par chacun.

La répartition par consommation réelle est possible lorsque les logements sont équipés de compteurs individuels, ce qui est vrai dans les immeubles récents, mais aussi dans de nombreux immeubles qui le décident. Cette répartition est beaucoup plus juste car elle tient compte du mode de vie de chacun et surtout de ses efforts d’économie. 

Il restera toujours une part restante, à partager entre les copropriétaires, qui correspond à la consommation d’eau pour l’entretien des parties communes : le lavage des sols par exemple, ou l’arrosage des espaces verts.

Avec les compteurs connectés que nous proposons comme compteurs divisionnaires, les consommations facturées correspondent exactement à la consommation réelle. De plus, grâce au relevé à distance, cette consommation peut être suivie de manière très régulière.

Notre empreinte eau cachée

Mais cela n’est que la partie immergée de l’iceberg ! Il est difficile de se rendre compte que l’utilisation de l’eau est indispensable à la production de tous nos biens de consommation : notre logement, nos vêtements, notre énergie et notre alimentation. 

Par exemple, boire une tasse de café revient à consommer 140 litres d’eau au total. C’est l’eau qui a été nécessaire pour cultiver, récolter,  torréfier, emballer et transporter les grains de café. 

Pour un t-shirt en coton, l’eau consommée correspond environ à 2000 litres, soit 2 m³. Difficile de s’en rendre compte… cette eau est aussi appelée eau virtuelle, et on estime que chaque français en consomme 650 m³ par an.

Il est intéressant de calculer notre empreinte en eau, mais on peut commencer par influer sur la consommation en eau dont on a plus facilement le contrôle : celle de notre logement. Pour cela, il faudra qu’il soit équipé pour suivre la consommation le plus régulièrement possible, pour cela nous proposons des solutions clés en main pour les copropriétés. 

Et apprendre à lire correctement son compteur est une première étape à ne pas négliger ! Vous trouverez toute l’explication dans notre article « Comment lire son compteur d’eau ».

Qu’est-ce qu’un compteur d’eau électronique ?

Petit à petit, les parcs de compteurs d’eau se modernisent , et on entend souvent parler de compteur d’eau électronique. Que signifie ce terme, et que cela va-t-il changer dans notre quotidien ?

 Qu’est-ce qu’un compteur d’eau électronique ?

Un compteur d’eau équipé nécessairement l’alimentation en eau de votre maison ou de votre immeuble, il appartient au distributeur d’eau, et est généralement appelé compteur général. Dans les immeubles, les logements sont équipés de compteurs divisionnaires, qui appartiennent et sont gérés par la copropriété. Il est possible d’installer des compteurs d’eau électroniques pour ces deux usages.

Le compteur connecté ou communicant

Le compteur électronique fonctionne de la même manière qu’un compteur mécanique pour ce qui est du comptage du volume d’eau qui le traverse. Il s’agit en réalité d’un compteur d’eau classique équipé d’un dispositif de transmission des données. 

Pour retrouver les explications sur le fonctionnement d’un compteur d’eau, n’hésitez pas à relire notre article « comment fonctionne un compteur d’eau ».

Il est aussi possible d’équiper un compteur existant d’une tête émettrice pour le transformer en compteur communiquant, ce qui évite de changer tout le compteur.

La tête émettrice envoie les données de consommation en eau vers les appareils de collecte du distributeur, à intervalles réguliers – généralement une à deux fois par jour – ou sur demande. 

Les avantages du compteur électronique

Le compteur électronique permet de connaître les données de consommation d’eau facilement, sans avoir à les lire directement sur le compteur. Cela amène de nombreux avantages, en plus de permettre un relevé moins contraignant, pour le distributeur comme pour les utilisateurs.

Ce type de compteur offre une meilleure précision dans le suivi de la consommation en eau, en évitant notamment le risque d’erreur dans la lecture des chiffres. Ainsi, la facture reflète la consommation réelle, et non une consommation estimée.

De plus, si les données transmises par le compteur sont étudiées régulièrement, les fuites sont détectées plus rapidement, car toute anomalie dans la consommation est vite repérée. Dans certains cas, on peut suivre sa consommation sur son smartphone, ce qui encourage aussi les économies d’eau, dont on voit tout de suite les effets.

Tout comme le type de compteur doit être adapté à chaque situation et au volume à compter, la solution de transmission des données doit s’adapter à chaque besoin. C’est pourquoi nous proposons une étude complète des installations de compteurs communicants, avec la technologie de relève la plus pertinente.

Est-ce une bonne idée de mettre un filtre d’eau sur son pommeau de douche ?

Vous souhaitez améliorer votre confort sous la douche et envisagez l’achat d’un nouveau pommeau ? Vous êtes attiré par les systèmes de filtration à installer dans votre douche, plus faciles et économiques qu’un adoucisseur d’eau pour toute la maison ?  Voyons ensemble si cette idée est réellement avantageuse.

Est-ce une bonne idée de mettre un filtre d’eau sur son pommeau de douche ?

Si vous trouvez votre eau vraiment trop dure et en subissez les inconvénients pour toute la maison, vous pouvez installer un système d’adoucissement pour l’ensemble de votre habitation. Votre électroménager sera ainsi protégé des effets du calcaire qui se dépose sur les résistances.

Les différents systèmes à installer dans sa douche

Au niveau de votre douche, vous avez le choix entre deux systèmes différents. Vous pouvez choisir d’installer un filtre anti-calcaire pour la douche, qui se fixe entre la sortie de votre robinetterie et votre flexible de douche. 

L’autre solution consiste à remplacer votre pommeau de douche classique par un pommeau de douche filtrant. Également appelé douchette filtrante, ce pommeau renferme dans sa poignée des petites billes minérales qui filtrent l’eau à son passage.

Ces deux systèmes s’installent facilement et sont beaucoup plus économiques qu’un adoucisseur, à l’installation et au fonctionnement car un unique point de distribution est traité. Il faut compteur un budget entre 40 et 100 € pour l’un ou l’autre de ces produits.

Des promesses et un réel avantage : faire des économies

Les fabricants indiquent que ces systèmes de filtration éliminent le calcaire, le chlore et les métaux lourds de l’eau, et parfois qu’ils régulent le pH de l’eau. Le calcaire contenu dans l’eau peut être irritant pour les peaux sensibles, et l’éliminer permettrait en outre d’utiliser moins de savon. Mais tous les bénéfices mis en avant n’ont pas été prouvés.

Par contre, les douchettes sont généralement équipées de trous plus petits que les pommeaux classiques, ce qui augmente la pression de l’eau, mais surtout diminue le débit utilisé. Il est ainsi possible de réaliser des économies d’eau, avec un débit diminué de 50 % tout en gardant un confort d’utilisation identique.

D’autres options sont proposées sur ces douchettes : LED colorées, contrôle de la température, stop eau…à vous de choisir !

Les inconvénients des systèmes de filtration

Comme tout système de filtration, les cartouches ou les billes doivent être remplacées régulièrement, c’est un budget à prévoir dès l’installation. Les billes des douchettes filtrantes perdent de leur efficacité avec le temps, et risquent de favoriser la prolifération de germes et de bactéries, surtout si elles éliminent le chlore contenu dans l’eau. 

Dans le cas du filtre installé sur la robinetterie, il est conseillé de retourner la cartouche tous les 3 mois, et de la remplacer tous les 6 à 12 mois, selon l’utilisation.

Le réel avantage des douchettes proposées est de réaliser des économies d’eau en gardant un confort d’utilisation agréable. Pour cela, il est conseillé d’investir dans un matériel solide, et de l’entretenir régulièrement car les petits trous peuvent rapidement se colmater.