BLOG
Notre Actualité

Découvrez au travers de cet espace nos dernières actualités et
articles concernant la gestion de l’eau et l’énergie en Copropriété,

Qu’est-ce que la consommation réelle d’eau ?

 A l’heure des pénuries d’eau qui semblent de plus en plus courantes, il est légitime de s’intéresser à notre consommation réelle en eau. A quoi sert-elle dans notre vie quotidienne ? Payons-nous réellement ce que nous consommons ?

Qu’est-ce que la consommation réelle d’eau ?

Nous avons l’habitude de recevoir annuellement notre facture d’eau, qui nous indique la quantité d’eau que nous avons consommée l’année passée. Dans le cas des copropriétés, la répartition de l’eau dans les charges peut cacher ce que nous consommons réellement. Avoir une idée juste de notre consommation en eau nous encourage à l’économiser, surtout quand on peut observer les résultats de nos efforts.

Les usages de l’eau dans l’habitation

Savez-vous que seulement 1 % de l’eau qui passe dans votre compteur est utilisée pour la boisson ? Et oui, cela représente environ 1,5 litre par jour et par personne, alors que la consommation moyenne d’un français est de 125 litres par jour.

A quoi servent les 99 % restant ? Pour les toilettes, les douches, la vaisselle, les lessives, mais aussi le lavage de la voiture et parfois l’arrosage du jardin.

Les pratiques de facturation en copropriété 

Lorsque vous vivez dans une habitation individuelle, le calcul est simple : votre consommation en eau est celle qui est mesurée par votre compteur, elle vous est facturée par le service public auprès duquel vous souscrivez un abonnement. Elle inclut alors tous les postes de consommation de votre habitation : l’eau pour la boisson, pour l’entretien de l’habitation et pour le jardin.

Si vous habitez en copropriété, les choses se compliquent un peu ! Le service distribuant l’eau se fie au compteur d’entrée de l’immeuble, dit compteur général, et facture cette consommation à la copropriété. C’est cette dernière qui est chargée de répartir ces charges financières entre tous les copropriétaires.

La répartition peut alors se faire de deux manières : par tantième ou par consommation réelle. La première solution consiste à répartir les charges d’eau de la même manière que les autres charges, en fonction de la part de la copropriété possédée par chacun.

La répartition par consommation réelle est possible lorsque les logements sont équipés de compteurs individuels, ce qui est vrai dans les immeubles récents, mais aussi dans de nombreux immeubles qui le décident. Cette répartition est beaucoup plus juste car elle tient compte du mode de vie de chacun et surtout de ses efforts d’économie. 

Il restera toujours une part restante, à partager entre les copropriétaires, qui correspond à la consommation d’eau pour l’entretien des parties communes : le lavage des sols par exemple, ou l’arrosage des espaces verts.

Avec les compteurs connectés que nous proposons comme compteurs divisionnaires, les consommations facturées correspondent exactement à la consommation réelle. De plus, grâce au relevé à distance, cette consommation peut être suivie de manière très régulière.

Notre empreinte eau cachée

Mais cela n’est que la partie immergée de l’iceberg ! Il est difficile de se rendre compte que l’utilisation de l’eau est indispensable à la production de tous nos biens de consommation : notre logement, nos vêtements, notre énergie et notre alimentation. 

Par exemple, boire une tasse de café revient à consommer 140 litres d’eau au total. C’est l’eau qui a été nécessaire pour cultiver, récolter,  torréfier, emballer et transporter les grains de café. 

Pour un t-shirt en coton, l’eau consommée correspond environ à 2000 litres, soit 2 m³. Difficile de s’en rendre compte… cette eau est aussi appelée eau virtuelle, et on estime que chaque français en consomme 650 m³ par an.

Il est intéressant de calculer notre empreinte en eau, mais on peut commencer par influer sur la consommation en eau dont on a plus facilement le contrôle : celle de notre logement. Pour cela, il faudra qu’il soit équipé pour suivre la consommation le plus régulièrement possible, pour cela nous proposons des solutions clés en main pour les copropriétés. 

Et apprendre à lire correctement son compteur est une première étape à ne pas négliger ! Vous trouverez toute l’explication dans notre article « Comment lire son compteur d’eau ».

Qu’est-ce qu’un compteur d’eau électronique ?

Petit à petit, les parcs de compteurs d’eau se modernisent , et on entend souvent parler de compteur d’eau électronique. Que signifie ce terme, et que cela va-t-il changer dans notre quotidien ?

 Qu’est-ce qu’un compteur d’eau électronique ?

Un compteur d’eau équipé nécessairement l’alimentation en eau de votre maison ou de votre immeuble, il appartient au distributeur d’eau, et est généralement appelé compteur général. Dans les immeubles, les logements sont équipés de compteurs divisionnaires, qui appartiennent et sont gérés par la copropriété. Il est possible d’installer des compteurs d’eau électroniques pour ces deux usages.

Le compteur connecté ou communicant

Le compteur électronique fonctionne de la même manière qu’un compteur mécanique pour ce qui est du comptage du volume d’eau qui le traverse. Il s’agit en réalité d’un compteur d’eau classique équipé d’un dispositif de transmission des données. 

Pour retrouver les explications sur le fonctionnement d’un compteur d’eau, n’hésitez pas à relire notre article « comment fonctionne un compteur d’eau ».

Il est aussi possible d’équiper un compteur existant d’une tête émettrice pour le transformer en compteur communiquant, ce qui évite de changer tout le compteur.

La tête émettrice envoie les données de consommation en eau vers les appareils de collecte du distributeur, à intervalles réguliers – généralement une à deux fois par jour – ou sur demande. 

Les avantages du compteur électronique

Le compteur électronique permet de connaître les données de consommation d’eau facilement, sans avoir à les lire directement sur le compteur. Cela amène de nombreux avantages, en plus de permettre un relevé moins contraignant, pour le distributeur comme pour les utilisateurs.

Ce type de compteur offre une meilleure précision dans le suivi de la consommation en eau, en évitant notamment le risque d’erreur dans la lecture des chiffres. Ainsi, la facture reflète la consommation réelle, et non une consommation estimée.

De plus, si les données transmises par le compteur sont étudiées régulièrement, les fuites sont détectées plus rapidement, car toute anomalie dans la consommation est vite repérée. Dans certains cas, on peut suivre sa consommation sur son smartphone, ce qui encourage aussi les économies d’eau, dont on voit tout de suite les effets.

Tout comme le type de compteur doit être adapté à chaque situation et au volume à compter, la solution de transmission des données doit s’adapter à chaque besoin. C’est pourquoi nous proposons une étude complète des installations de compteurs communicants, avec la technologie de relève la plus pertinente.

Est-ce une bonne idée de mettre un filtre d’eau sur son pommeau de douche ?

Vous souhaitez améliorer votre confort sous la douche et envisagez l’achat d’un nouveau pommeau ? Vous êtes attiré par les systèmes de filtration à installer dans votre douche, plus faciles et économiques qu’un adoucisseur d’eau pour toute la maison ?  Voyons ensemble si cette idée est réellement avantageuse.

Est-ce une bonne idée de mettre un filtre d’eau sur son pommeau de douche ?

Si vous trouvez votre eau vraiment trop dure et en subissez les inconvénients pour toute la maison, vous pouvez installer un système d’adoucissement pour l’ensemble de votre habitation. Votre électroménager sera ainsi protégé des effets du calcaire qui se dépose sur les résistances.

Les différents systèmes à installer dans sa douche

Au niveau de votre douche, vous avez le choix entre deux systèmes différents. Vous pouvez choisir d’installer un filtre anti-calcaire pour la douche, qui se fixe entre la sortie de votre robinetterie et votre flexible de douche. 

L’autre solution consiste à remplacer votre pommeau de douche classique par un pommeau de douche filtrant. Également appelé douchette filtrante, ce pommeau renferme dans sa poignée des petites billes minérales qui filtrent l’eau à son passage.

Ces deux systèmes s’installent facilement et sont beaucoup plus économiques qu’un adoucisseur, à l’installation et au fonctionnement car un unique point de distribution est traité. Il faut compteur un budget entre 40 et 100 € pour l’un ou l’autre de ces produits.

Des promesses et un réel avantage : faire des économies

Les fabricants indiquent que ces systèmes de filtration éliminent le calcaire, le chlore et les métaux lourds de l’eau, et parfois qu’ils régulent le pH de l’eau. Le calcaire contenu dans l’eau peut être irritant pour les peaux sensibles, et l’éliminer permettrait en outre d’utiliser moins de savon. Mais tous les bénéfices mis en avant n’ont pas été prouvés.

Par contre, les douchettes sont généralement équipées de trous plus petits que les pommeaux classiques, ce qui augmente la pression de l’eau, mais surtout diminue le débit utilisé. Il est ainsi possible de réaliser des économies d’eau, avec un débit diminué de 50 % tout en gardant un confort d’utilisation identique.

D’autres options sont proposées sur ces douchettes : LED colorées, contrôle de la température, stop eau…à vous de choisir !

Les inconvénients des systèmes de filtration

Comme tout système de filtration, les cartouches ou les billes doivent être remplacées régulièrement, c’est un budget à prévoir dès l’installation. Les billes des douchettes filtrantes perdent de leur efficacité avec le temps, et risquent de favoriser la prolifération de germes et de bactéries, surtout si elles éliminent le chlore contenu dans l’eau. 

Dans le cas du filtre installé sur la robinetterie, il est conseillé de retourner la cartouche tous les 3 mois, et de la remplacer tous les 6 à 12 mois, selon l’utilisation.

Le réel avantage des douchettes proposées est de réaliser des économies d’eau en gardant un confort d’utilisation agréable. Pour cela, il est conseillé d’investir dans un matériel solide, et de l’entretenir régulièrement car les petits trous peuvent rapidement se colmater.

Quelles sont les meilleures astuces pour économiser l’eau ?

En ce moment, on entend plus parler d’économies d’énergie que d’économies d’eau, mais cela va ensemble ! Au niveau collectif tout d’abord, car l’eau est pompée pour arriver à votre robinet, puis traitée en station d’épuration, ce qui utilise de l’énergie électrique. Et au niveau individuel également, car on fait autant d’économies d’eau chaude que d’eau froide. Passons en revue les meilleures façons d’économiser l’eau dans la maison…

Quelles sont les meilleures astuces pour économiser l’eau

En France, la consommation moyenne d’eau potable dans la maison est d’environ 150 litres par jour et par habitant. Et parmi ces 150L, seuls 1 % sont destinés à la boisson ! Les principales sources d’économies sont donc à chercher du côté des tâches ménagères.

Faites la chasse aux fuites

Bien souvent, les fuites représentent une partie non négligeable de l’eau consommée dans l’année. Et cela peut très vite dériver. Quand on se rend compte qu’une chasse d’eau qui fuit peut consommer jusqu’à 15 litres par heure et qu’un simple goutte à goutte à un robinet gaspille 4 litres par heure, on reste vigilant !

Vous pouvez relire notre article « Comment détecter une micro-fuite d’eau ? » pour savoir comment surveiller votre compteur et réagir à la moindre fuite.

De bonnes habitudes à adopter

Pour commencer, quelques bonnes habitudes peuvent être adoptées par toute la famille. Cela ne coûte rien et peut économiser beaucoup !

Tout d’abord, comprendre et enseigner à ses enfants que l’eau n’est pas un jeu. On ne la laisse pas couler pour rien, on ne s’éclabousse pas partout, même si, il faut l’avouer, c’est très drôle !

Un des plus gros postes de consommation étant lié à l’hygiène corporelle, on s’habitue à prendre des douches – courtes – plutôt que des bains, et on apprend également à moins se laver, surtout les cheveux. Malgré nos croyances, la douche quotidienne n’est pas une obligation, en particulier pour les enfants.

Et bien sûr, de gros efforts sont à faire côté chasse d’eau : avant même de la changer, on peut installer à l’intérieur du réservoir des briques ou des bouteilles remplies d’eau, qui diminueront le volume utilisé à chaque passage. Et on peut également apprendre à appuyer moins longtemps sur le bouton de commande.

Quelques aménagements avantageux

Pour continuer à diminuer votre consommation en eau, il faudra certainement faire quelques investissements. En restant simples, ils seront vite rentabilisés.

Sur tous les robinets de la maison, vous pouvez installer des mousseurs (vous trouverez le détail de leur fonctionnement dans cet article : « Comment fonctionne un mousseur de robinet ? »), ainsi qu’un pommeau de douche économique. Certains modèles permettent d’économiser jusqu’à 75 % d’eau sans diminution de leur efficacité.

De plus, un mitigeur thermostatique vous évitera de gâcher de l’eau – et du temps –  à régler la température plusieurs fois pendant votre douche.

Dans les toilettes, vous pouvez en premier lieu installer une chasse d’eau à double commande. Une deuxième étape est de réutiliser l’eau de lavage des mains ou même de l’eau de pluie dans les toilettes. Et la solution la plus radicale est d’adopter les toilettes sèches…

Quand vous devez changer votre électroménager, optez bien sûr pour les modèles les plus économiques en eau.

Et enfin, un récupérateur d’eau de pluie vous fera faire de grande économies, surtout dans le jardin, mais également dans la maison. Nous avions détaillé ce sujet dans cet article : « Comment collecter les eaux de pluie ? ».

L’eau que nous utilisons à la maison ne représente certes que le quart de la consommation mondiale en eau, mais il est tellement valorisant de faire des efforts à la maison ! Surtout que vous en verrez immédiatement les résultats sur votre facture. Ce résultat sera encore plus rapidement visible si vous suivez régulièrement votre consommation en eau, ce qui est facilité par l’installation des compteurs d’eau connectés.

Faut-il filtrer l’eau du robinet avant de la boire ?

Peut-être avez-vous l’intention de vous équiper d’une carafe filtrante, ou vous en possédez déjà une… Mais est-ce vraiment nécessaire ? Quels sont les avantages et les inconvénients de ces systèmes de filtration de l’eau ?

Faut-il filtrer l’eau du robinet avant de la boire ?

Attention, nous ne parlons pas ici d’adoucissement de l’eau, qui se fait parfois collectivement dans les immeubles, ou individuellement dans une maison. En effet, la question de boire de l’eau adoucie ne se pose pas, l’adoucissement ne peut être branché que sur le circuit d’eau chaude. Le code de la santé publique interdit le traitement de l’eau froide venant directement du réseau public.

L’eau potable, un produit très surveillé 

L’eau potable est le produit alimentaire le plus surveillé en France, respectant des normes européennes et françaises bien plus strictes que les recommandations de l’OMS (l’Organisation Mondiale de la Santé). L’eau qui coule à votre robinet respecte 63 critères de potabilité établis par le Ministère de la Santé, elle est exempte de polluants physiques, chimiques, microbiologiques, de substances toxiques et indésirables en concentration trop importante.

Vous pouvez donc avoir confiance, mais cela n’empêche pas de s’y intéresser de près. Toutes les données concernant votre eau potable sont publiques, consultables sur le site internet du Ministère de la Santé, en mairie, auprès de votre responsable de production d’eau et même avec votre facture d’eau.

Si vous n’aimez pas le goût de l’eau du robinet…

L’eau pompée ou en sortie de station de traitement n’a pas de goût désagréable, c’est même un des critères à respecter pour avoir le droit de la distribuer. Mais après son trajet dans les canalisations publiques et surtout un temps de séjour qui peut parfois se prolonger dans les canalisations privées, on peut lui trouver un certain goût déplaisant.

Si vous pensez utiliser la carafe filtrante pour éliminer le goût « de chlore », c’est inutile, votre frigo le fait très bien. En réalité le chlore est très volatil, si vous laissez l’eau au réfrigérateur dans une carafe ouverte, vous ne sentirez plus rien au bout de quelques heures.

D’autres bonnes pratiques peuvent être adoptées, comme laisser couler l’eau lorsqu’on ouvre le robinet pour la première fois le matin ou après un temps d’absence, et utiliser l’eau froide. 

Les inconvénients de la carafe filtrante

On achète généralement une carafe filtrante pour réduire le calcaire, les nitrates et les pesticides, mais le filtre n’élimine pas seulement les polluants indésirables. Il retient aussi des composés utiles pour notre santé, comme le calcium et le magnésium, dont on manque souvent. 

De plus, le filtre élimine le chlore, qui est ajouté dans l’eau pour éviter le développement de bactéries. Ces dernières peuvent facilement se développer dans l’eau filtrée, surtout si on la laisse stagner. En conséquent, l’hygiène de la carafe doit être irréprochable, sans quoi on risque de trouver après filtration des germes que l’eau ne contenait pas au départ.

Et bien sûr, la cartouche doit être changée régulièrement, sinon elle risque de relarguer dans l’eau plus de polluants qu’elle n’en enlève.

En résumé, il n’est pas indispensable de filtrer l’eau de votre robinet, que ce soit en carafe ou directement par un filtre. Mais si vous choisissez l’une ou l’autre de ces dispositifs, pensez à respecter ces règles d’hygiène : lavez-vous les mains avant de changer la cartouche, effectuez ce changement au rythme recommandé, et gardez la carafe au frais.

Comment est traitée l’eau du robinet ?

 Il suffit d’ouvrir le robinet et elle coule…il est devenu tellement facile d’obtenir de l’eau potable partout dans la maison qu’on ne se demande même plus d’où elle vient ! Pourtant, l’eau qui coule à votre robinet connaît quelques traitements avant d’arriver chez vous. Remontons le fil de la canalisation d’eau pour en savoir plus…

Comment est traitée l’eau du robinet ?

Nous allons expliquer dans cet article des généralités sur le traitement de l’eau potable en France. Il est toujours intéressant de connaître précisément d’où vient l’eau que vous consommez chez vous. Pour cela, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre mairie, qui vous aiguillera vers le service compétent. Parfois, il est même possible de visiter les installations de traitement.

D’où vient l’eau que nous consommons et pourquoi doit-elle être traitée ?

L’eau que nous consommons au robinet peut avoir deux origines différentes. Il peut s’agir d’une eau souterraine, en provenance d’un captage ou d’un forage, ou d’une eau superficielle, c’est-à-dire pompée dans une rivière ou un lac.

En France, les deux tiers de l’eau que nous consommons proviennent des réserves souterraines, le tiers restant provient des eaux superficielles. Cela dépend des ressources disponibles, principalement en fonction de la nature du sous-sol.

Partout où cela est possible, le pompage des eaux souterraines est privilégié, car le traitement est plus facile, et donc moins coûteux. En effet, une eau souterraine de bonne qualité peut être distribuée après une simple désinfection préventive, alors qu’une eau superficielle doit subir de nombreuses étapes de traitement.

Des critères de potabilité très stricts sont définis par le Ministère de la Santé, qui concernent les paramètres physico-chimiques, organoleptiques et microbiologiques, ainsi que les substances toxiques et indésirables.

Quelles sont les différentes étapes de traitement d’une eau souterraine ?

Pour une eau souterraine de bonne qualité, issue d’une source n’ayant aucune pollution, seule une chloration sera mise en place. Cette désinfection permet de protéger l’eau d’un développement de bactéries lors de son trajet jusqu’à votre robinet, c’est une exigence réglementaire. Mais pas d’inquiétude, ce chlore s’évapore très rapidement dès que vous faites couler l’eau au robinet !

D’autres sources ou captages sont malheureusement pollués avec des substances toxiques ou indésirables, d’origine naturelle ou humaine. L’eau peut être parfois turbide, ou contenir des substances chimiques telles que les nitrates ou les pesticides, pour les plus courants.

Un traitement adéquat et personnalisé doit être mis en place, il s’agit souvent d’une décantation, suivie d’une filtration sur sable puis sur charbon actif. Dans certains cas, une filtration membranaire sera choisie.

Quelles sont les différentes étapes de traitement d’une eau souterraine ?

Pour une eau superficielle, la tâche s’annonce plus complexe. Voici les différentes étapes que l’on retrouve généralement dans une station de traitement :

– le captage : pompage de l’eau dans la rivière ou le lac

– le dégrillage : pour enlever les éléments les plus grossiers

– le tamisage : pour enlever les éléments solides plus fins

– la floculation/décantation suivie d’une décantation : permet de séparer les matières fines en suspension dans l’eau

– la filtration sur sable : pour éliminer les dernières matières en suspensions agglomérées à l’étape précédente

– l’ozonation ou la désinfection par ultraviolets (UV) : pour éliminer les bactéries et les virus

– la filtration sur charbon actif si nécessaire, en cas de présence de résidus de pesticides par exemple

– la chloration : pour protéger l’eau jusqu’au robinet du consommateur, grâce à son effet rémanent. 

La qualité de l’eau potable est-elle surveillée régulièrement ? 

La qualité de l’eau distribuée au robinet est très surveillée, c’est le produit alimentaire le plus contrôlé en France. De nombreuses normes européennes définissent les 63 critères de potabilité, afin que toute la famille puisse la consommer en toute sécurité.

Les eaux pompées sont analysées régulièrement à la source, après traitement et même jusqu’au robinet. Ces analyses effectuées par des laboratoires agréés sont réalisés par le distributeur de l’eau, et régulièrement – et inopinément – par les Agences Régionales de Santé.

Rien de mieux que de savoir d’où vient l’eau que vous buvez pour la consommer en toute tranquillité. Dans la mairie de votre commune, vous trouverez aussi les dernières analyses effectuées. Iil faut savoir que les techniques de traitement évoluent constamment, pour s’adapter à la qualité des eaux pompées dans la nature, en raison de l’évolution des pratiques humaines, agricoles et industrielles. 

Combien de fois par semaine faut-il se doucher ?

 « File sous la douche ! » Nous avons tellement entendu ou répété cette injonction qu’elle est profondément ancrée en nous maintenant… Et prendre sa douche, que ce soit le matin ou le soir, est devenu un rituel quotidien. Mais ce réflexe est-il vraiment bon pour notre santé ? Quelle est la bonne fréquence pour se doucher sans négliger notre hygiène corporelle ?

 Combien de fois par semaine faut-il se doucher ?

Historiquement parlant, cette habitude est assez récente. Les logements particuliers ne se sont vus équipés de douches ou baignoires que progressivement, après-guerre. Vos grands-parents se douchaient-ils tous les jours ? Certainement pas…

Pourquoi prenons-nous notre douche ?

Nous allons sous la douche pour nous débarrasser de la sueur, des cellules mortes et de nos odeurs corporelles. Cette action pour notre hygiène corporelle est devenue une – bonne – habitude, et a certainement contribué au déclin de certaines maladies transmissibles.

Mais la douche n’a pas d’effet direct contre les microbes et les bactéries, il est inutile de se frotter avec des produits antibactériens, qui ont plutôt un effet néfaste.

En réalité, l’habitude de prendre une douche est surtout pour notre bien-être, pour se réveiller ou se détendre…

Quels sont les inconvénients de notre douche quotidienne ?

Mais ce réflexe crée aussi quelques inconvénients.

Il y a bien sûr, tout d’abord, la consommation en eau que cela entraîne. Pour rappel, une douche de 5 minutes représente 50 à 60L d’eau consommée. C’est le deuxième poste de consommation en eau de votre foyer, après la chasse d’eau des toilettes. A l’heure où nous cherchons des économies et pour protéger nos ressources naturelles, ce n’est pas négligeable !

De plus, un lavage trop fréquent de notre peau détruit le film hydrolipidique qui la protège. Cette couche est composée d’un mélange de sébum, de kératine, de sueur, d’eau et de cellules mortes. Elle protège notre corps contre les impuretés et les microbes.

En parlant de microbes, savez-vous que votre peau abrite toute une flore cutanée, composée d’espèces bactériennes inoffensives, ou mieux, bénéfiques ? Essayer de les éliminer par un lavage agressif récurrent sera contre-productif.

Quelles meilleures habitudes adopter ? 

En considérant toutes ces informations, se doucher un jour sur deux serait suffisant, sauf si vous pratiquez beaucoup de sport, transpirez beaucoup ou êtes exposé à des odeurs fortes dans votre quotidien.

Et même dans ces cas, quelques bonnes habitudes sont à prendre, aussi bénéfiques pour votre corps que pour l’environnement.

Il est conseillé d’éviter les douches trop longues, qui ne devraient pas dépasser 10 minutes. Il est préférable également d’éviter les douches trop chaudes ! Vous verrez, une douche tiède voire froide aura des effets très agréables sur votre peau et votre bien-être.

Utilisez de plus un savon simple, avec le minimum de produits chimiques, et respectueux de votre peau. Vous n’avez pas besoin de vous savonner tout le corps à chaque douche, les jambes et les bras, par exemple, ne nécessitent pas de savonnage systématique. Après une séance de sport ou une journée trop chaude, un simple rinçage à l’eau fraîche fait l’affaire.

Pensez aussi à espacer encore plus les shampoings, une fois par semaine, deux au maximum est une fréquence suffisante.

Une autre façon, détournée, de moins ressentir le besoin de douches, est de mieux choisir ses vêtements. Avez-vous remarqué que les fibres naturelles développent moins les odeurs de transpiration ? En plus, cela permet d’espacer également les lessives…encore des économies possibles !

Le choix du nombre de douches par semaine sera bien entendu un choix personnel, à adapter en fonction de votre quotidien et des périodes de l’année. Ne culpabilisez pas quand vous n’avez pas tellement envie de vous doucher après une journée sédentaire en plein hiver… et ne forcez pas non plus vos enfants à se doucher quotidiennement, ils en ont encore moins besoin que vous !

Comment fonctionne un mousseur de robinet ?

On en entend parler dans tous les articles pour nous aider à faire des économies d’eau, même dans nos articles, comme Comment réduire sa facture avec des économiseurs d’eau , qu’il ne faut pas hésiter à relire… Mais de quoi parle-t-on précisément, et comment  fonctionne un mousseur de robinet ?

Comment fonctionne un mousseur de robinet ?

Ce petit embout qui se place à la sortie du robinet peut être nommé de différentes manières. On entend notamment les termes aérateur d’eau, économiseur d’eau, ou encore régulateur de jet, le terme retenu par le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB).

Qu’est-ce qu’un mousseur de robinet ?

Le mousseur est un petit appareil simple, un embout qui se fixe sur l’extrémité de nos robinets. Il est composé d’une petite grille dont le rôle est de filtrer l’eau, d’éviter les éclaboussures, et surtout de diminuer le débit d’eau à la sortie du robinet sans diminuer le confort d’utilisation.

Il en existe différents types, que l’on peut trouver dans les magasins de bricolage :

– Mousseur économique : il diminue le débit et permet de réaliser d’importantes économies d’eau

– Mousseur multi-jet : une simple rotation du mousseur permet de modifier la puissance du jet

– Mousseur auto-nettoyant : il lutte contre les eaux dures et entartrantes

– Mousseur orientable : il permet d’orienter le jet vers différentes directions

– Mousseur de sécurité : équipé de LED dont la couleur varie en fonction de la température de l’eau, très pratique pour éviter les brûlures.

Tous ces mousseurs doivent respecter la norme française EN-246, qui garantit entre autres leur interchangeabilité. Ils peuvent aussi respecter les normes américaines NSF et Watersense, qui attestent que la diminution du débit au robinet est indépendante de la pression du réseau. Ces derniers permettent de réaliser les plus grandes économies d’eau.

Comment fonctionne cet appareil ?

Le joint torique logé dans la bague du mousseur – l’anneau en élastomère souple – se contracte sous l’effet de la pression de l’eau, ce qui réduit le diamètre de passage de l’eau. Selon le principe de Venturi, cela va créer une dépression, en mélangeant en même temps l’air à l’eau sous pression. Selon le modèle de mousseur, la pression de distribution d’eau à la sortie du robinet peut ainsi être diminuée de 10 % à 50 %.

Un robinet classique fournit environ 12L d’eau par minute, les mousseurs sont classés en fonction du débit maximum qu’ils laissent passer, entre 5 et 8 litres par minute.

Comment l’installer et combien coûte-t-il ? 

L’installation d’un mousseur est très simple et rapide. Il convient avant de l’acheter de vérifier le diamètre de l’embout de votre robinet : 22, 24 ou 28 mm.

Puis vous dévisserez la bague qui entoure l’embout, avant d’insérer le mousseur dans cette bague. Insérez le joint et revissez le tout sur le robinet. Cela peut être la bonne occasion pour nettoyer l’embout de votre robinet, par exemple en le détartrant dans du vinaigre blanc.

La majorité des modèles de mousseurs coûte une dizaine d’euros, votre investissement sera vite amorti ! Vous pouvez en installer partout, de la cuisine à la salle de bain, autant sur les mitigeurs que dans la douche. 

N’hésitez plus à équiper toute la maison avec des mousseurs de robinet, qui vous feront faire de substantielles économies et amélioreront même votre confort d’utilisation. Ceux qui sont fournis avec la robinetterie ne sont généralement pas économes en eau, donc cela vaut la peine de s’y intéresser !

Qu’est-ce que l’économie d’eau circulaire ?

Nous avons pu constater ces derniers mois, voire ces dernières années, à quel point l’eau peut être une ressource rare et précieuse. En parallèle de nos efforts pour en utiliser le moins possible, est-il possible d’appliquer les préceptes de l’économie circulaire au domaine de l’eau ? Quelles sont les solutions à mettre en place ? En quoi cela nous ferait-il changer nos habitudes ?

Qu’est-ce que l’économie d’eau circulaire ?

Le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire a donné une définition précise de l’économie circulaire : elle «désigne un modèle économique dont l’objectif est de produire des biens et des services de manière durable, en limitant la consommation et les gaspillages de ressources (matières premières, eau, énergie) ainsi que la production des déchets. Il s’agit de rompre avec le modèle de l’économie linéaire (extraire, fabriquer, consommer, jeter) pour un modèle économique « circulaire ». C’est en ce sens que le gouvernement s’est engagé avec la Feuille de route économie circulaire. »

En quoi l’économie circulaire diffère-t-elle de nos modèles actuels ?

Dans notre modèle de développement largement répandu actuellement, il est habituel d’extraire des ressources, de les transformer, de les utiliser puis de les jeter, sous forme de déchet. Il s’agit d’une forme linéaire d’économie.

Pour le domaine de l’eau, cela consiste à pomper de l’eau, à l’utiliser dans nos maisons ou nos industries, puis à la rejeter lorsqu’elle est usée.

Le but de l’économie circulaire est de redonner vie au produit ou à la matière, pour protéger les ressources naturelles et limiter les déchets. Il faut pour cela repenser les modes de production et de consommation dans tous les domaines.

Peut-on appliquer le principe de l’économie circulaire au domaine de l’eau

A la base, le mode de fonctionnement de l’eau est tout à fait circulaire : souvenez-vous du cycle de l’eau ! L’eau de pluie qui ruisselle sur les sols est « épurée » dans les rivières, les mers, et retourne sous forme de pluie via l’évaporation… La nature fonctionne donc en économie circulaire.

Les besoins humains peuvent s’insérer dans ce cycle : l’eau est pompée dans les nappes souterraines, utilisées pour les usages domestiques ou industriels, puis épurée dans les stations de traitement des eaux usées avant d’être rejetée à la rivière. Ce milieu naturel assure alors une fonction d’épuration de l’eau, qui reviendra dans les nappes souterraines par différents moyens.

Des problèmes ne se posent alors que lorsqu’il y a une surexploitation de la ressource, et que les quantités utilisées pour les besoins humains dépassent la capacité de renouvellement de cette dernière.

Pour éviter cette surexploitation, peut-on imaginer retraiter l’eau dès la sortie de la station d’épuration pour notre utilisation immédiate ?

Quelles sont les solutions concrètes à mettre en œuvre ? 

Une chose est certaine : l’eau qui sort d’une station d’épuration des eaux n’est pas du tout potable. Elle est très chargée en bactéries, qui ont servi à son épuration. C’est pourquoi elle est rejetée en rivière, où elle n’aura pas d’impact biologique.

Mais, après un traitement de désinfection, cette eau peut être utilisée pour des arrosages de golfs ou d’espaces verts par exemple. Et si, comme dans certains pays, elle est nécessaire pour produire de l’eau potable, tout un système de traitement sera nécessaire.

Dans le domaine industriel également le principe circulaire peut être appliqué pour l’eau, en menant une réflexion complète sur l’utilisation de l’eau dans les process. Car évidemment, avant de recycler, il faut penser comment diminuer la quantité d’eau utilisée !

Et chez soi, il est possible également de penser à réutiliser l’eau au maximum, en prenant des précautions d’hygiène bien entendu. Les eaux de rinçage des légumes peuvent arroser les plantes, par exemple. Les eaux du lave-main des toilettes peuvent remplir la chasse d’eau… Il est possible aussi d’envisager une installation plus conséquente, récupérant les eaux grises pour les réutiliser chez soi après filtration. Pour plus de détail, vous pourrez retrouver notre article ‘Comment recycler ses eaux usées’.

Comme souvent, le cycle de l’eau tel que nous pouvons l’observer dans la nature est la meilleure version d’économie circulaire dans ce domaine… A nous d’adapter nos usages en fonction de la ressource disponible et de sa capacité de régénération.

Chauffe eau qui goutte : différentes raisons

Alors que nous faisons dans toute la maison la chasse aux fuites d’eau, un des risques les plus importants de perte d’eau par fuite est votre chauffe-eau. Il est important de bien le surveiller, afin de détecter toute anomalie et de réagir au plus vite. Nous allons comprendre comment détecter un fonctionnement anormal, principalement un défaut du groupe de sécurité, la partie la plus sensible de l’appareil.

Chauffe eau qui goutte : différentes raisons

Voici des pistes pour un auto-diagnostic rapide de votre chauffe-eau et de son groupe de sécurité, sans oublier les autres causes de fuite éventuelles. En cas de doute, n’hésitez pas à faire appel à un professionnel, plutôt que de laisser une fuite s’éterniser.

Mon chauffe-eau goutte pendant les temps de chauffe

Si vous entendez un goutte-à-goutte régulier pendant les temps de chauffe de votre appareil, c’est normal, et c’est plutôt bon signe. Il s’agit du groupe de sécurité, constitué d’une soupape, qui s’ouvre pour éviter les surpressions dans la cuve lors du chauffage de l’eau.

Cela peut avoir lieu pendant les temps de chauffe, que l’on repère au voyant lumineux de l’appareil, et jusqu’à 30 minutes après.

Par contre, ce goutte à goutte doit être bien régulier, et ne doit pas être un filet d’eau continu. Dans ce dernier cas, la pression d’alimentation de votre chauffe-eau est très certainement trop importante.  Il conviendra alors d’installer un réducteur de pression en amont de votre installation.

Mon chauffe-eau goutte en dehors des temps de chauffe 

Lorsque le chauffe-eau n’est pas en chauffe, si vous observez ou entendez un goutte à goutte, ce n’est pas normal, il s’agit d’une fuite !

Pour affiner votre diagnostic, fermez le robinet d’eau froide qui alimente l’appareil. Si l’eau s’arrête de couler, vous pouvez en conclure que la fuite est due à une pression d’alimentation trop élevée. Si, par contre, l’eau continue de couler malgré la fermeture du robinet, vous faites face à une défaillance de la soupape de sécurité.

Cette défaillance peut être causée par une accumulation de calcaire, ou par un défaut de joint. Pour commencer, il peut suffire de détartrer ou nettoyer la soupape, il est en effet possible qu’un corps étranger soit à l’origine de la fuite. Si la fuite perdure, la réparation sera confiée à un professionnel.

Les autres causes de fuite du chauffe-eau

L’oxydation de la cuve peut être à l’origine d’une fuite de votre chauffe-eau. En effet, dans des conditions humides, avec une eau qui peut être rendue agressive par sa montée en température, il se peut que la rouille soit parvenue à la percer. Dans ce cas, la seule solution sera de remplacer la cuve de l’appareil.

Vous pouvez aussi vous apercevoir que la bride de fixation du chauffe-eau n’est plus étanche. Il faut vérifier le système d’étanchéité de cette bride, située sous le capot du chauffe-eau. Dans un premier temps, resserrez le joint. Mais si cela ne permet pas de stopper la fuite, il faudra procéder au remplacement de la bride. 

Les causes de fuite sur un chauffe-eau sont multiples, c’est un appareil qu’il faut inspecter minutieusement et régulièrement. Une fuite sur cet appareil n’est jamais à prendre à la légère !