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Combien de fois par semaine faut-il se doucher ?

 « File sous la douche ! » Nous avons tellement entendu ou répété cette injonction qu’elle est profondément ancrée en nous maintenant… Et prendre sa douche, que ce soit le matin ou le soir, est devenu un rituel quotidien. Mais ce réflexe est-il vraiment bon pour notre santé ? Quelle est la bonne fréquence pour se doucher sans négliger notre hygiène corporelle ?

 Combien de fois par semaine faut-il se doucher ?

Historiquement parlant, cette habitude est assez récente. Les logements particuliers ne se sont vus équipés de douches ou baignoires que progressivement, après-guerre. Vos grands-parents se douchaient-ils tous les jours ? Certainement pas…

Pourquoi prenons-nous notre douche ?

Nous allons sous la douche pour nous débarrasser de la sueur, des cellules mortes et de nos odeurs corporelles. Cette action pour notre hygiène corporelle est devenue une – bonne – habitude, et a certainement contribué au déclin de certaines maladies transmissibles.

Mais la douche n’a pas d’effet direct contre les microbes et les bactéries, il est inutile de se frotter avec des produits antibactériens, qui ont plutôt un effet néfaste.

En réalité, l’habitude de prendre une douche est surtout pour notre bien-être, pour se réveiller ou se détendre…

Quels sont les inconvénients de notre douche quotidienne ?

Mais ce réflexe crée aussi quelques inconvénients.

Il y a bien sûr, tout d’abord, la consommation en eau que cela entraîne. Pour rappel, une douche de 5 minutes représente 50 à 60L d’eau consommée. C’est le deuxième poste de consommation en eau de votre foyer, après la chasse d’eau des toilettes. A l’heure où nous cherchons des économies et pour protéger nos ressources naturelles, ce n’est pas négligeable !

De plus, un lavage trop fréquent de notre peau détruit le film hydrolipidique qui la protège. Cette couche est composée d’un mélange de sébum, de kératine, de sueur, d’eau et de cellules mortes. Elle protège notre corps contre les impuretés et les microbes.

En parlant de microbes, savez-vous que votre peau abrite toute une flore cutanée, composée d’espèces bactériennes inoffensives, ou mieux, bénéfiques ? Essayer de les éliminer par un lavage agressif récurrent sera contre-productif.

Quelles meilleures habitudes adopter ? 

En considérant toutes ces informations, se doucher un jour sur deux serait suffisant, sauf si vous pratiquez beaucoup de sport, transpirez beaucoup ou êtes exposé à des odeurs fortes dans votre quotidien.

Et même dans ces cas, quelques bonnes habitudes sont à prendre, aussi bénéfiques pour votre corps que pour l’environnement.

Il est conseillé d’éviter les douches trop longues, qui ne devraient pas dépasser 10 minutes. Il est préférable également d’éviter les douches trop chaudes ! Vous verrez, une douche tiède voire froide aura des effets très agréables sur votre peau et votre bien-être.

Utilisez de plus un savon simple, avec le minimum de produits chimiques, et respectueux de votre peau. Vous n’avez pas besoin de vous savonner tout le corps à chaque douche, les jambes et les bras, par exemple, ne nécessitent pas de savonnage systématique. Après une séance de sport ou une journée trop chaude, un simple rinçage à l’eau fraîche fait l’affaire.

Pensez aussi à espacer encore plus les shampoings, une fois par semaine, deux au maximum est une fréquence suffisante.

Une autre façon, détournée, de moins ressentir le besoin de douches, est de mieux choisir ses vêtements. Avez-vous remarqué que les fibres naturelles développent moins les odeurs de transpiration ? En plus, cela permet d’espacer également les lessives…encore des économies possibles !

Le choix du nombre de douches par semaine sera bien entendu un choix personnel, à adapter en fonction de votre quotidien et des périodes de l’année. Ne culpabilisez pas quand vous n’avez pas tellement envie de vous doucher après une journée sédentaire en plein hiver… et ne forcez pas non plus vos enfants à se doucher quotidiennement, ils en ont encore moins besoin que vous !

Comment fonctionne un mousseur de robinet ?

On en entend parler dans tous les articles pour nous aider à faire des économies d’eau, même dans nos articles, comme Comment réduire sa facture avec des économiseurs d’eau , qu’il ne faut pas hésiter à relire… Mais de quoi parle-t-on précisément, et comment  fonctionne un mousseur de robinet ?

Comment fonctionne un mousseur de robinet ?

Ce petit embout qui se place à la sortie du robinet peut être nommé de différentes manières. On entend notamment les termes aérateur d’eau, économiseur d’eau, ou encore régulateur de jet, le terme retenu par le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB).

Qu’est-ce qu’un mousseur de robinet ?

Le mousseur est un petit appareil simple, un embout qui se fixe sur l’extrémité de nos robinets. Il est composé d’une petite grille dont le rôle est de filtrer l’eau, d’éviter les éclaboussures, et surtout de diminuer le débit d’eau à la sortie du robinet sans diminuer le confort d’utilisation.

Il en existe différents types, que l’on peut trouver dans les magasins de bricolage :

– Mousseur économique : il diminue le débit et permet de réaliser d’importantes économies d’eau

– Mousseur multi-jet : une simple rotation du mousseur permet de modifier la puissance du jet

– Mousseur auto-nettoyant : il lutte contre les eaux dures et entartrantes

– Mousseur orientable : il permet d’orienter le jet vers différentes directions

– Mousseur de sécurité : équipé de LED dont la couleur varie en fonction de la température de l’eau, très pratique pour éviter les brûlures.

Tous ces mousseurs doivent respecter la norme française EN-246, qui garantit entre autres leur interchangeabilité. Ils peuvent aussi respecter les normes américaines NSF et Watersense, qui attestent que la diminution du débit au robinet est indépendante de la pression du réseau. Ces derniers permettent de réaliser les plus grandes économies d’eau.

Comment fonctionne cet appareil ?

Le joint torique logé dans la bague du mousseur – l’anneau en élastomère souple – se contracte sous l’effet de la pression de l’eau, ce qui réduit le diamètre de passage de l’eau. Selon le principe de Venturi, cela va créer une dépression, en mélangeant en même temps l’air à l’eau sous pression. Selon le modèle de mousseur, la pression de distribution d’eau à la sortie du robinet peut ainsi être diminuée de 10 % à 50 %.

Un robinet classique fournit environ 12L d’eau par minute, les mousseurs sont classés en fonction du débit maximum qu’ils laissent passer, entre 5 et 8 litres par minute.

Comment l’installer et combien coûte-t-il ? 

L’installation d’un mousseur est très simple et rapide. Il convient avant de l’acheter de vérifier le diamètre de l’embout de votre robinet : 22, 24 ou 28 mm.

Puis vous dévisserez la bague qui entoure l’embout, avant d’insérer le mousseur dans cette bague. Insérez le joint et revissez le tout sur le robinet. Cela peut être la bonne occasion pour nettoyer l’embout de votre robinet, par exemple en le détartrant dans du vinaigre blanc.

La majorité des modèles de mousseurs coûte une dizaine d’euros, votre investissement sera vite amorti ! Vous pouvez en installer partout, de la cuisine à la salle de bain, autant sur les mitigeurs que dans la douche. 

N’hésitez plus à équiper toute la maison avec des mousseurs de robinet, qui vous feront faire de substantielles économies et amélioreront même votre confort d’utilisation. Ceux qui sont fournis avec la robinetterie ne sont généralement pas économes en eau, donc cela vaut la peine de s’y intéresser !

Qu’est-ce que l’économie d’eau circulaire ?

Nous avons pu constater ces derniers mois, voire ces dernières années, à quel point l’eau peut être une ressource rare et précieuse. En parallèle de nos efforts pour en utiliser le moins possible, est-il possible d’appliquer les préceptes de l’économie circulaire au domaine de l’eau ? Quelles sont les solutions à mettre en place ? En quoi cela nous ferait-il changer nos habitudes ?

Qu’est-ce que l’économie d’eau circulaire ?

Le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire a donné une définition précise de l’économie circulaire : elle «désigne un modèle économique dont l’objectif est de produire des biens et des services de manière durable, en limitant la consommation et les gaspillages de ressources (matières premières, eau, énergie) ainsi que la production des déchets. Il s’agit de rompre avec le modèle de l’économie linéaire (extraire, fabriquer, consommer, jeter) pour un modèle économique « circulaire ». C’est en ce sens que le gouvernement s’est engagé avec la Feuille de route économie circulaire. »

En quoi l’économie circulaire diffère-t-elle de nos modèles actuels ?

Dans notre modèle de développement largement répandu actuellement, il est habituel d’extraire des ressources, de les transformer, de les utiliser puis de les jeter, sous forme de déchet. Il s’agit d’une forme linéaire d’économie.

Pour le domaine de l’eau, cela consiste à pomper de l’eau, à l’utiliser dans nos maisons ou nos industries, puis à la rejeter lorsqu’elle est usée.

Le but de l’économie circulaire est de redonner vie au produit ou à la matière, pour protéger les ressources naturelles et limiter les déchets. Il faut pour cela repenser les modes de production et de consommation dans tous les domaines.

Peut-on appliquer le principe de l’économie circulaire au domaine de l’eau

A la base, le mode de fonctionnement de l’eau est tout à fait circulaire : souvenez-vous du cycle de l’eau ! L’eau de pluie qui ruisselle sur les sols est « épurée » dans les rivières, les mers, et retourne sous forme de pluie via l’évaporation… La nature fonctionne donc en économie circulaire.

Les besoins humains peuvent s’insérer dans ce cycle : l’eau est pompée dans les nappes souterraines, utilisées pour les usages domestiques ou industriels, puis épurée dans les stations de traitement des eaux usées avant d’être rejetée à la rivière. Ce milieu naturel assure alors une fonction d’épuration de l’eau, qui reviendra dans les nappes souterraines par différents moyens.

Des problèmes ne se posent alors que lorsqu’il y a une surexploitation de la ressource, et que les quantités utilisées pour les besoins humains dépassent la capacité de renouvellement de cette dernière.

Pour éviter cette surexploitation, peut-on imaginer retraiter l’eau dès la sortie de la station d’épuration pour notre utilisation immédiate ?

Quelles sont les solutions concrètes à mettre en œuvre ? 

Une chose est certaine : l’eau qui sort d’une station d’épuration des eaux n’est pas du tout potable. Elle est très chargée en bactéries, qui ont servi à son épuration. C’est pourquoi elle est rejetée en rivière, où elle n’aura pas d’impact biologique.

Mais, après un traitement de désinfection, cette eau peut être utilisée pour des arrosages de golfs ou d’espaces verts par exemple. Et si, comme dans certains pays, elle est nécessaire pour produire de l’eau potable, tout un système de traitement sera nécessaire.

Dans le domaine industriel également le principe circulaire peut être appliqué pour l’eau, en menant une réflexion complète sur l’utilisation de l’eau dans les process. Car évidemment, avant de recycler, il faut penser comment diminuer la quantité d’eau utilisée !

Et chez soi, il est possible également de penser à réutiliser l’eau au maximum, en prenant des précautions d’hygiène bien entendu. Les eaux de rinçage des légumes peuvent arroser les plantes, par exemple. Les eaux du lave-main des toilettes peuvent remplir la chasse d’eau… Il est possible aussi d’envisager une installation plus conséquente, récupérant les eaux grises pour les réutiliser chez soi après filtration. Pour plus de détail, vous pourrez retrouver notre article ‘Comment recycler ses eaux usées’.

Comme souvent, le cycle de l’eau tel que nous pouvons l’observer dans la nature est la meilleure version d’économie circulaire dans ce domaine… A nous d’adapter nos usages en fonction de la ressource disponible et de sa capacité de régénération.

Chauffe eau qui goutte : différentes raisons

Alors que nous faisons dans toute la maison la chasse aux fuites d’eau, un des risques les plus importants de perte d’eau par fuite est votre chauffe-eau. Il est important de bien le surveiller, afin de détecter toute anomalie et de réagir au plus vite. Nous allons comprendre comment détecter un fonctionnement anormal, principalement un défaut du groupe de sécurité, la partie la plus sensible de l’appareil.

Chauffe eau qui goutte : différentes raisons

Voici des pistes pour un auto-diagnostic rapide de votre chauffe-eau et de son groupe de sécurité, sans oublier les autres causes de fuite éventuelles. En cas de doute, n’hésitez pas à faire appel à un professionnel, plutôt que de laisser une fuite s’éterniser.

Mon chauffe-eau goutte pendant les temps de chauffe

Si vous entendez un goutte-à-goutte régulier pendant les temps de chauffe de votre appareil, c’est normal, et c’est plutôt bon signe. Il s’agit du groupe de sécurité, constitué d’une soupape, qui s’ouvre pour éviter les surpressions dans la cuve lors du chauffage de l’eau.

Cela peut avoir lieu pendant les temps de chauffe, que l’on repère au voyant lumineux de l’appareil, et jusqu’à 30 minutes après.

Par contre, ce goutte à goutte doit être bien régulier, et ne doit pas être un filet d’eau continu. Dans ce dernier cas, la pression d’alimentation de votre chauffe-eau est très certainement trop importante.  Il conviendra alors d’installer un réducteur de pression en amont de votre installation.

Mon chauffe-eau goutte en dehors des temps de chauffe 

Lorsque le chauffe-eau n’est pas en chauffe, si vous observez ou entendez un goutte à goutte, ce n’est pas normal, il s’agit d’une fuite !

Pour affiner votre diagnostic, fermez le robinet d’eau froide qui alimente l’appareil. Si l’eau s’arrête de couler, vous pouvez en conclure que la fuite est due à une pression d’alimentation trop élevée. Si, par contre, l’eau continue de couler malgré la fermeture du robinet, vous faites face à une défaillance de la soupape de sécurité.

Cette défaillance peut être causée par une accumulation de calcaire, ou par un défaut de joint. Pour commencer, il peut suffire de détartrer ou nettoyer la soupape, il est en effet possible qu’un corps étranger soit à l’origine de la fuite. Si la fuite perdure, la réparation sera confiée à un professionnel.

Les autres causes de fuite du chauffe-eau

L’oxydation de la cuve peut être à l’origine d’une fuite de votre chauffe-eau. En effet, dans des conditions humides, avec une eau qui peut être rendue agressive par sa montée en température, il se peut que la rouille soit parvenue à la percer. Dans ce cas, la seule solution sera de remplacer la cuve de l’appareil.

Vous pouvez aussi vous apercevoir que la bride de fixation du chauffe-eau n’est plus étanche. Il faut vérifier le système d’étanchéité de cette bride, située sous le capot du chauffe-eau. Dans un premier temps, resserrez le joint. Mais si cela ne permet pas de stopper la fuite, il faudra procéder au remplacement de la bride. 

Les causes de fuite sur un chauffe-eau sont multiples, c’est un appareil qu’il faut inspecter minutieusement et régulièrement. Une fuite sur cet appareil n’est jamais à prendre à la légère !

Comment encourager ses relations à économiser l’eau sans les agacer ?

Les sécheresses et canicules successives ont achevé de vous convaincre : il faut faire tout son possible pour économiser l’eau. C’est un challenge de tous les instants, que vous avez commencé à relever seul, chez vous. Mais ça ne suffit pas, pour être efficace, vous voulez que tout le monde s’y mette ! Comment faire pour embarquer vos proches dans cette aventure écologique, et économique, sans les braquer ?

Comment encourager ses relations à économiser l’eau sans les agacer ?

Le domaine des économies d’eau est un domaine d’expérimentation infinie, bravo de votre engagement. Vous n’aurez pas fini d’expérimenter et de trouver de nouvelles idées. La base est de connaître sa consommation en eau, et pour ce qui concerne votre logement, il faut surveiller son compteur. En le relevant régulièrement et en notant sa consommation, ce qui est grandement facilité par les compteurs connectés comme ceux que nous proposons.

Donner l’exemple et éviter les reproches

Cela fait peut-être longtemps que vous chassez le gaspillage en eau, mais gardez en tête que cette prise de conscience est nouvelle pour beaucoup de personnes. Vous vous rendrez compte en discutant autour de vous que beaucoup de personnes ne savent pas combien d’eau elles consomment par jour, ni quels sont les plus gros postes d’économie possible.

Faites les expérimentations chez vous, et n’hésitez pas à en parler autour de vous. Plutôt que de répéter des reproches du type « Quoi, tu ne connais pas ceci ? » ou « Tu ne devrais pas faire ça ! », montrez ce que vous avez mis en place chez vous.

Vos amis ne pourront qu’abonder dans votre sens lorsque vous leur montrerez que les mousseurs installés sur les robinets ne réduisent pas le confort d’utilisation, que la chasse d’eau à double commande est très facile d’utilisation, même pour les enfants, ou encore que vos enfants apprécient autant la douche que le bain.

Et dans votre jardin ou sur votre balcon, vous pourrez faire admirer comme votre cuve de récupération des eaux de pluie est pratique et bien intégrée.

S’engager publiquement

Tous vos retours d’expérience et vos nouvelles connaissances peuvent être utiles à tout le monde, pas seulement à vos proches. Regardez autour de vous, il y a de nombreuses personnes qui partagent vos convictions, et elles sont peut-être déjà regroupées en associations. C’est l’occasion d’imaginer des actions communes de sensibilisation du public aux économies d’eau, lors des fêtes des associations, dans les écoles…votre imagination est la seule limite.

En groupe, votre message aura plus d’impact, vous vous sentirez moins comme le seul poil à gratter de l’assistance…

Et cet impact peut aussi être mis au service de la collectivité : votre commune cherche elle aussi à réaliser des économies d’eau, soyez-en sûr ! Être le relais entre la municipalité et les citoyens de votre quartier va donner une autre dimension à votre engagement.

Dans votre copropriété également les leviers d’action peuvent être multiples, notamment avec l’individualisation des charges en eau via l’installation de nos compteurs d’eau divisionnaires.

Et la consommation d’eau cachée ? 

L’eau que nous utilisons à la maison constitue la partie immergée de l’iceberg, vous en êtes peut-être déjà conscient. Un français utilise en moyenne 125L d’eau visible par jour, pour ses toilettes, la vaisselle, la douche, le brossage des dents…et finalement très peu pour la boisson. Mais il utilise également 1665L d’eau cachée par jour, pour son énergie nucléaire, son alimentation et tous ses biens de consommation. Cette part représente finalement 94 % de sa consommation totale en eau. 

On peut se sentir désemparé face à cette consommation importante, mais il existe finalement des leviers pour diminuer cette consommation en eau cachée, à travers nos choix de consommation.

Par exemple, diminuer les kilomètres parcourus en voiture, résister à l’appel de la « fast-fashion », et manger moins de viande, entre autres.

Encore une fois, à vous de chercher , d’expérimenter avant de répandre la bonne parole à votre entourage !

Sécheresse : les bons gestes pour économiser l’eau

Il ne se passe plus un été sans entendre parler de sécheresse…et dorénavant cela ne se limite plus aux régions méridionales, mais peut concerner toute la France. On observe des rivières au niveau très bas, voire à sec, et la majorité des départements ont adopté des mesures de restriction d’eau. Pendant ces périodes, comment faire pour économiser au maximum l’eau, et ainsi soulager à la fois sa facture d’eau et la pression environnementale ?

Sécheresse : les bons gestes pour économiser l’eau

Attention à ne pas confondre canicule et sécheresse, les deux ne sont pas toujours liés, même si la canicule est souvent un phénomène aggravant de la sécheresse. La canicule est un phénomène météorologique qui peut durer plusieurs jours, ou semaines dans un cas extrême, alors que la sécheresse est un phénomène qui s’observe sur le long terme, conséquence des manques de précipitations durant l’automne et l’hiver précédent.

Comment expliquer cette sécheresse et les restrictions d’eau mises en place ?

En raison d’un hiver et d’un printemps plus secs que les moyennes saisonnières, les ressources en eau, notamment les fameuses nappes phréatiques, n’ont pas pu se recharger correctement. Il faut savoir en effet que les précipitations d’automne et d’hiver peuvent s’infiltrer dans le sol, mais que les précipitations du printemps sont presque en totalité mobilisées par la végétation.

La météo globalement sèche et chaude depuis le printemps a accentué la pression sur les ressources en eau, avec un besoin accru de pompage dans les nappes. C’est pourquoi, dans de nombreux départements, les préfets ont instauré des mesures de restriction très tôt dans la saison, pour sauvegarder l’eau qui reste !

Pour connaître les conséquences de ces restrictions sur votre usage quotidien de l’eau, n’hésitez pas à relire notre article « Canicule : restrictions d’eau dans différentes régions de France ». 

Les bons gestes à adopter à la maison

Le gouvernement recommande de ne pas laisser couler l’eau, de limiter les arrosages du jardin, d’utiliser les appareils de lavage à plein, et d’installer des équipements économes en eau. Mais il est possible de faire mieux !

Connaissez-vous les mousseurs ou aérateurs, à installer sur vos robinets ? Sans diminuer le confort, ils permettent de diminuer le débit de votre robinet jusqu’à 50 %. De même, installer un mitigeur thermostatique sur votre douche évite de gâcher de l’eau pour le réglage de la température. Et bien sûr, on continue à privilégier les douches aux bains !

Mais le plus important est de rester très vigilant pour repérer et réparer le plus rapidement possible les fuites dans votre logement, qui sont très consommatrices en eau. Une fuite sur la chasse d’eau peut rapidement représenter plusieurs litres par jour.

Les bons gestes à adopter dans son jardin

Les heures d’arrosage sont réglementées dans le cadre des restrictions d’eau, mais il est pour tout le monde plus efficace d’arroser tôt le matin ou tard le soir, lorsque la température de la terre est plus basse. Cela permettra de limiter l’évaporation.

N’hésitez pas également à arroser avec de l’eau récupérée, vous ferez des économies importantes. Cela peut-être de l’eau de pluie récupérée dans des cuves prévues à cet effet. Mais lorsqu’elles sont vides, vous pouvez aussi utiliser l’eau de lavage des légumes, par exemple.

Et dans mon environnement plus élargi ?

Vous pouvez être acteur des économies d’eau autour de vous, en expliquant et privilégiant les bonnes pratiques. Dans son immeuble par exemple, il est prouvé que l’installation de compteurs individuels permet de réduire la consommation en eau de toute la copropriété. 

De même, la gestion des espaces verts peut être optimisée, l’arrosage réduit au minimum, les essences de plantes choisies plus résistantes…

Et sur son lieu de travail, les mêmes éco-gestes peuvent être adoptés. Ne pas laisser l’eau couler inutilement, repérer et surtout réparer les fuites rapidement, installer des chasses d’eau à double commande. Toute idée est bonne à suggérer, les entreprises seront ravies elles aussi de réaliser des économies.

En période de sécheresse, l’importance de ces éco-gestes est plus évidente, mais ils sont utiles toute l’année. Les bonnes habitudes peuvent se prendre en été, pour durer même en hiver, et adoucir la facture d’eau.

Canicule : restrictions d’eau dans différentes régions de France

Les épisodes de canicule et de sécheresse se succèdent depuis le printemps, et l’on entend sans cesse que des restrictions d’eau sont imposées partout en France. D’ailleurs, c’est facilement observable dans nos jardins : la terre est très sèche…et les plantes souffrent.  Mais toutes les régions ne sont pas égales devant le manque d’eau, alors comment savoir si vous êtes concerné, et quelles sont les bonnes pratiques à adopter ?

Canicule : restrictions d’eau dans différentes régions de France

On utilise beaucoup le terme de canicule, mais ce dernier a une signification précise. Il est défini comme un niveau de très fortes chaleurs le jour et la nuit pendant au mois trois jours consécutifs. Quoi qu’il en soit, les fortes chaleurs récentes, qu’elles puissent être qualifiées de canicule ou non, nous font réfléchir sur nos usages de l’eau, et c’est tant mieux !

Quel est le lien entre canicule et sécheresse ?

Les restrictions d’eau ne sont pas liées directement à la température et  à la météo, et même le phénomène de canicule n’entraîne pas systématiquement d’inquiétudes quand au niveau des réserves en eau. En effet, la plupart de ces réserves, qu’elles soient souterraines ou de surface, ne varient pas de niveau au même rythme que les variations de température, heureusement !

Mais les pics de chaleur que nous subissons actuellement ont un effet aggravant sur la sécheresse des sols, après un hiver et un printemps secs. Les nappes d’eau souterraines se rechargent à la fin de l’automne et en hiver, ensuite c’est la végétation qui mobilise l’eau des précipitations. Mais un printemps sec favorise l’utilisation précoce des réserves d’eau, qui sont plus rapidement en tension.

Quels sont les niveaux de restrictions d’eau ?

Il existe quatre niveaux d’alerte, dont la mise en place est décidée par les préfets . 

Le premier niveau est le seuil de vigilance, les particuliers et les professionnels sont informés et incités à économiser l’eau.

Le deuxième niveau est le niveau d’alerte, avec une première réduction des prélèvements agricoles, des mesures d’interdiction de manœuvre de vanne, d’activité nautique, ainsi qu’à certaines heures d’arroser les jardins, les espaces verts, les golfs, ou encore de laver sa voiture…

Il existe ensuite un niveau d’alerte renforcé, pour lequel les mesures précédentes sont plus contraignantes, allant jusqu’à l’interdiction de certains prélèvements.

Enfin, le niveau le plus grave est celui de crise, où seuls les prélèvements prioritaires sont autorisés, pour les usages de la santé, la sécurité civile, l’eau potable, ou la salubrité. 

Le niveau d’alerte n’est pas le même dans l’ensemble d’un département, mais est étudié cours d’eau par cours d’eau, sur l’ensemble de chaque vallée, de chaque bassin versant. Pour savoir exactement à quel niveau se situe votre commune, cette carte officielle http://propluvia.developpement-durable.gouv.fr/propluvia/faces/index.jsp est mise à jour quotidiennement.

Parfois des arrêtés communaux, plus restrictifs, sont également adoptés : pensez à consulter votre mairie.

Comment les restrictions d’eau impactent notre usage domestique ? 

Selon les seuils d’alerte, les arrosages des jardins sont limités : il est interdit d’arroser son jardin entre 11h et 18h en cas de niveau d’alerte, et si l’alerte est renforcée, seul le potager peut-être arrosé entre 21h et 8h du matin. C’est le cas de nombreuses régions françaises en ce mois d’août.

Il est également interdit de remplir sa piscine, ou de laver sa voiture, saufs certains cas particuliers.

Que faire pour participer à la protection des ressources en eau ? 

Ces épisodes de chaleur et de sécheresse risquant de se multiplier dans les années à venir, les bons gestes sont à adopter dès aujourd’hui. En plus de protéger les ressources, ils seront bénéfiques pour votre porte-monnaie ! 

Les moyens d’agir à notre niveau sont nombreux, nous en avons déjà noté certaines dans l’article Comment faire des économies d’eau en temps de canicule. Les principales idées à retenir sont privilégier les douches, limiter l’arrosage des jardins, installer des équipements plus  économes, remplir au maximum ses appareils de lavage, et si possible collecter l’eau de pluie pour la réutiliser. 

Peut-être que l’étape suivante sera de faire attention à sa consommation en eau « cachée », en prêtant attention à l’eau consommée pour produire notre alimentation ou nos biens de consommation courante…

Pour économiser l’eau chez soi, même lorsqu’il n’y a pas de restriction particulière, il est important de suivre régulièrement sa consommation. Pour cela il faut surveiller régulièrement son compteur, ce qui est grandement facilité avec l’installation de compteurs connectés.

La vie de la copropriété : les réunions en visio

 Encore une visio ? Peut-être que vous ne supportez plus d’échanger seulement par l’intermédiaire d’un écran, mais il faut avouer que cela a beaucoup d’aspects pratiques. Alors, se pourrait-il que la prochaine réunion de votre copropriété se fasse de cette manière ? Mais il y a des règles à respecter, des pièges à éviter…ce n’est pas aussi simple qu’une réunion de travail ou de famille. Voyons comment procéder, et quelles sont les questions à se poser.

La vie de la copropriété : les réunions en visio

Introduite par la loi ELAN en 2019, la possibilité d’utiliser la vidéoconférence pour tenir l’assemblée générale de copropriété n’est pas nouvelle, mais cette idée s’est largement répandue depuis le début de l’épidémie de COVID-19. En effet, depuis 2020, la réunion physique de nombreuses personnes dans une même salle a régulièrement été impossible, ou du moins déconseillée. Les outils se sont développées, les habitudes se sont installées, et depuis il ne nous semble plus étrange d’imaginer organiser l’assemblée générale de sa copropriété en visioconférence.

Que prévoit la réglementation pour la tenue d’une assemblée générale en visio ?

La réglementation n’a pas attendu la crise sanitaire pour permettre l’utilisation de la visioconférence pour les assemblées générales de copropriété. En effet, cela est autorisé par la loi ELAN, et en vigueur depuis fin 2019.

Il faut pour cela que le principe et les modalités soient validés lors d’une assemblée générale « classique ». Cependant, plusieurs périodes dérogatoires ont eu cours depuis 2021, autorisant l’utilisation de la visioconférence même si l’assemblée générale n’a pas validé préalablement le principe. Le syndic peut le décider après avis du conseil syndical.

Ce sont les copropriétaires qui doivent choisir le système de visioconférence à utiliser, souvent sur proposition du syndic. Les seules obligations sont les suivantes :

– les participants doivent être clairement identifiables,

– l’outil choisi doit retranscrire à minima la voix,

– il doit diffuser en direct et en continu. En effet, toute interruption de la diffusion, pour un ou plusieurs copropriétaires, doit être notée dans le procès-verbal.

Au-delà de ces dispositions particulières, les règles sont les mêmes que pour une assemblée générale en présentiel, que ce soit pour la convocation des participants ou les documents obligatoires : procès-verbal rédigé pendant la réunion et feuille de présence.

Quels sont les pièges à éviter et les bonnes pratiques ?

Le premier point auquel il faut être attentif, c’est le choix de l’outil. Il faut en effet préférer un système fiable et performant, accessible à tous, et doté de fonctionnalités classiques pour se connecter avec un ordinateur ou un téléphone, prendre la parole…

Certains syndics proposent une plateforme clé-en-main, mais le plus important est d’étudier et de tester plusieurs outils, dont l’offre s’est multipliée ces dernières années. Les prix sont également très variables, et ne garantissent pas forcément le meilleur résultat. Une attention particulière devra être apportée pour ne rien payer d’excessif. 

Il est recommandé de procéder à des tests avant la tenue de l’assemblée générale, puis d’envoyer une notice pour expliquer clairement la procédure de connexion, avec l’invitation. Les rôles seront clairement définis, et notamment un conducteur de séance sera désigné, généralement le président du conseil syndical. Il veillera à donner la parole à tout le monde, pour des échanges libres et fructueux.

Avantages et inconvénients des assemblées générales en visio

Dorénavant, les outils à notre disposition sont nombreux et fonctionnels, faciles à prendre en main par tout le monde. Une connexion internet fixe n’est pas indispensable, car un téléphone peut suffire avec la majorité des outils de visioconférence. Par contre il faudra veiller à la stabilité de cette connexion, car toutes les déconnexions des participants devront être consignées, et peuvent être source de contestation des décisions prises lors de cette assemblée générale.

La visioconférence peut également nuire à la convivialité de la réunion, ce sera à l’organisateur d’être attentif à cet aspect, notamment en vérifiant que chacun peut s’exprimer comme il le souhaite.

Mais cela permettra peut-être à de plus nombreux copropriétaires d’être présents, et une meilleure vie de la copropriété.

La question de la visioconférence est maintenant incontournable, elle doit être réfléchie en amont de l’assemblée générale, pour que tout se déroule sans accroc !

Comment collecter les eaux de pluie ?

Les jours pluvieux, on se dit que la ressource est inépuisable, et pourtant, lors des périodes sèches, on se rappelle qu’on aurait dû faire des réserves… l’eau de pluie nous arrive gratuitement, il serait dommage de ne pas en profiter ! Il existe de multiples installations possibles pour en bénéficier, de la plus artisanale à la plus sophistiquée, faisons un petit tour d’horizon des solutions possibles.

Comment collecter les eaux de pluie ?

La collecte et le stockage des eaux de pluie est un geste doublement vertueux : pour la planète, car cela permet de réduire la quantité d’eau potable utilisée dans son foyer et donc son empreinte environnementale, et pour ses finances, car la facture d’eau est réduite elle aussi ! Aucune contrainte ne s’applique à l’utilisation de l’eau potable pour l’extérieur de la maison, cependant des règles sont à connaître et à respecter pour une utilisation domestique.

Quel volume de cuve de collecte des eaux de pluie est-il nécessaire?

Le premier système de récolte des eaux de pluie, c’est votre toiture. Selon sa taille et la région dans laquelle vous habitez, vous pouvez espérer récupérer une quantité d’eau plus ou moins importante.

Par exemple, pour une toiture de 100 m² en région parisienne, on peut espérer récolter environ 55 m³/an. Cela peut faire une différence, lorsqu’on compare cette quantité aux 150 m³ généralement consommés par une famille de 4 personnes en une année.

Attention, si votre toiture est composée d’amiante-ciment ou de plomb, il est interdit d’utiliser l’eau qui a ruisselé dessus à l’intérieur de l’habitation. Cette restriction s’applique également aux toitures accessibles (autres que pour la maintenance ou l’entretien).

Il faut prendre en compte également ses besoins pour le dimensionnement de la cuve à installer. Pour l’arrosage du jardin, on retient 50L par m² de pelouse ou de massif. Pour une utilisation dans la maison pour les toilettes, c’est au minimum 24L par jour.

Enfin, la dernière contrainte, et non la moindre, c’est surtout la place disponible pour l’installation de la cuve. Si vous prenez ce besoin en compte dès la construction, vous pouvez installer une cuve enterrée de volume important, sinon il existe des cuves extra-plates et de faible volume qui se glissent contre un mur, pour les espaces restreints.

Vous pouvez donc choisir de 500 à 1500 L pour un petit jardin, jusqu’à 6 ou 9 m³ (soit 6000 à 9000 L) pour un arrosage important, le lavage de la voiture et d’éventuels rajouts d’eau de piscine.

Quel système de collecte des eaux de pluie choisir?

Les cuves que vous trouverez dans le commerce sont généralement en plastique. On peut en acheter de toute taille et toute forme dans les magasins de bricolage. Mais il en existe également en bois, en fibre de verre… et il est possible de fabriquer sa cuve soi-même !

La cuve sera installée sous une descente de gouttière, ou à proximité. Cela demandera quelques adaptations pour détourner les eaux de pluie de leur débouché actuel vers la cuve, avec un système de trop-plein lorsque la cuve sera pleine.

Pensez à couvrir votre cuve. Cela évitera la prolifération des bactéries et des algues dans l’eau, et des moustiques à proximité. Mais surtout, cela évitera les accidents et les noyades d’animaux, voire la chute d’un enfant qui pourrait se noyer. Par sécurité, il est également important de bien la positionner et peut-être de la fixer pour éviter qu’elle ne chavire.

Comment utiliser les eaux de pluie ?

Pour utiliser les eaux de pluie récoltées, le plus simple et le moins onéreux est d’utiliser un système gravitaire. Bien sûr, dans ce cas, vous ne pourrez arroser directement que les éléments situés plus bas que le niveau de l’eau dans la cuve. Il est alors intéressant de surélever légèrement la cuve, pour pouvoir placer facilement un arrosoir sous le robinet placé en partie basse de la cuve.

La deuxième solution est d’installer un système de pompage. Cela nécessitera une alimentation électrique et des travaux plus conséquents, mais c’est indispensable dans le cas d’une cuve enterrée. Il faudra alors penser à filtrer les eaux pour éviter que votre pompe ne s’encrasse trop rapidement et se bouche.  Avec un système de pompage autonome, vous pouvez envisager l’automatisation de l’arrosage de votre jardin, par exemple.

Quelles sont les règles pour l’utilisation des eaux de pluie à l’intérieur de la maison ? 

L’eau de pluie peut être utilisée librement à l’extérieur de sa maison, notamment pour l’arrosage des espaces verts et le lavage de sa voiture. Par contre, pour une utilisation à l’intérieur de la maison, certaines règles sont à respecter.

Cette eau peut être destinée à un usage domestique, mais pas pour l’alimentation. Elle peut donc servir à remplir la chasse d’eau des toilettes, à laver les sols ou encore à laver du linge, à condition d’utiliser un dispositif de traitement de l’eau adapté.

Le stockage de l’eau doit se faire dans une cuve hors sol ou enterrée, mais attention à ne pas y appliquer de traitement anti-gel. Une déclaration d’usage est à effectuer dans votre mairie ou auprès du service en charge de l’assainissement si votre maison est raccordée au réseau d’assainissement collectif. 

Enfin, des règles de sécurité sont indispensables au sein de votre logement, afin d’éviter toute confusion avec l’eau du réseau. Les robinets d’accès doivent être clairement identifiés, à l’aide d’une plaque d’identification comportant la mention Eau non potable et un pictogramme explicite. Ces robinets doivent être verrouillés, ouverts seulement par un outil spécifique non installé à demeure sur le robinet. De plus, il n’est pas autorisé d’installer un robinet distribuant l’eau de pluie dans une pièce où se trouvent des robinets distribuant de l’eau potable, à l’exception des caves, sous-sol et autres pièces annexes comme un garage par exemple.

Il faut bien évidemment penser à entretenir ces installations de manière régulière, et à tenir à jour un carnet d’entretien sanitaire de votre installation.

La pratique de recueillir les eaux de pluie n’est pas nouvelle, elle date des débuts de l’agriculture et de la sédentarisation humaine… mais elle est remise au goût du jour par les inquiétudes concernant la rareté de la ressource, et des volontés d’économie.

Très simple à mettre en pratique en extérieur, cela demande un peu plus de réflexion pour un usage domestique, mais ça peut valoir le coût sur sa facture !

Comment faire des économies d’eau en temps de canicule ?

 Lorsque les températures s’envolent, on pense en tout premier lieu à beaucoup boire, et à se rafraîchir. Entre les boissons, la piscine, le jardin, on utilise de l’eau en plus grande quantité que d’habitude dans tous les domaines de la maison. Pourtant, on entend  en même temps qu’il faut adopter des mesures d’économies d’eau, et, de plus en plus régulièrement, des mesures de restriction sont imposées par les départements. Alors, comment réaliser des économies d’eau alors que le thermomètre flambe ? Comment éviter que notre facture ne s’envole elle aussi ?

Comment faire des économies d’eau en temps de canicule ?

Si vous faites régulièrement attention à votre consommation d’eau, vous connaissez déjà les bons gestes à adopter tout au long de l’année. Le plus dur est déjà fait ! En ces fortes chaleurs, il vous reste à observer les modifications de vos habitudes, pour vérifier si elles vous font consommer plus d’eau que d’habitude. 

Gardez de la fraîcheur dans votre maison

Pour éviter de souffrir de déshydratation et de sentir un coup de chaleur, il faut commencer par essayer de conserver la fraîcheur dans votre logement. Fermer les fenêtres et les volets, cela est une question de bon sens. Et ouvrez seulement pour aérer lors des heures fraîches, autant que possible pendant la nuit.

Les douches fraîches vous feront un plus grand bien, et éviteront de réchauffer la salle de bain avec de la vapeur. Il faut cependant éviter les douches trop froides, qui vous feront risquer un choc thermique. Si vous avez envie de prendre plusieurs douches par jour, c’est légitime, mais attention à ne les faire durer que quelques minutes. Si on traîne sous la douche, on risque vite de consommer plus que les 60L pour 4 minutes à chaque passage !

En parallèle, il est essentiel de bien s’hydrater en cas de forte chaleur, et de boire 1,5L d’eau ou de boisson non sucrée par jour au minimum, voire 2L lors des fortes chaleurs. Ne vous privez pas, cela ne représente pas plus d’1 % de votre consommation d’eau journalière dans la maison !

Evitez les consommations d’eau superflues

Laver sa voiture consomme en moyenne 200L. Mais lorsqu’on la lave chez soi, on risque d’utiliser jusqu’à 500L ! De plus, nous laissons souvent les eaux de lavage s’écouler dans le caniveau alors qu’elles devraient être dépolluées. Mieux vaut se diriger vers un centre de lavage à haute pression, qui n’utilisera que 50 à 60L. Ou mieux, utiliser chez soi des produits biodégradables et sans la moindre goutte d’eau. 

Vous avez peut-être la chance de disposer d’une piscine dans votre jardin, qu’elle soit permanente ou installée seulement pendant la période estivale. On sait qu’il faut utiliser une grande quantité d’eau pour la remplir, mais également pour son fonctionnement.

Comme sur le réseau interne, les fuites sur le système de votre piscine sont une grande source de gaspillage. Surveillez-les, et réparez-les dès que possible. 

Il est aussi très efficace de couvrir sa piscine lorsqu’elle n’est pas utilisée. C’est le meilleur moyen pour limiter les pertes dues à l’évaporation. De plus cela limitera les pertes de chaleur durant la nuit.

Que la piscine soit permanente ou non, inutile de la remplir au maximum. Plus le niveau d’eau est élevé, plus les pertes par projection ou éclaboussures lors des jeux des enfants sont importantes.

Enfin, l’entretien régulier de votre piscine vous fera également réaliser des économies. Videz les systèmes de filtration vous évitera d’avoir à rincer le filtre trop souvent. De plus, cette eau de rinçage peut être utilisée pour l’arrosage des plantes et du jardin.

Comment économiser de l’eau dans son jardin ? 

Les plantes vertes dans la maison et le jardin aident à conserver la fraîcheur, ce serait dommage de s’en passer.

Arroser ses plantes vertes le soir leur permettra de diffuser un peu de fraîcheur dans l’air ambiant au cours de la nuit.

Au jardin, adoptez les bons gestes pour arroser. Il est préférable d’arroser tôt le matin ou tard le soir, lorsque la température de la terre est moins élevée, afin de limiter l’évaporation. Arrosez directement au pied de la plante, au plus près des racines. L’installation d’un système d’arrosage automatique au goutte à goutte pourra être envisagée, afin d’apporter juste la quantité d’eau nécessaire au bon endroit et au bon moment.

Et bien sûr, tous les systèmes qui permettent de limiter l’évaporation sont utiles, en appliquant notamment un paillage au pied de vos plantations, ce qui conserve l’humidité du sol.

Enfin, pour réaliser des économies d’eau du robinet, rien de mieux que d’utiliser de l’eau de pluie pour votre jardin. Une cuve de récupération peut être facilement raccordée à vos gouttières, il en existe des modèles très variés, et assez simples d’utilisation. Quand on sait que la toiture d’une maison de taille moyenne peut récolter plus de 150 m³ par an, cela vaut le coup d’envisager cette solution, en allant relire notre article « Comment récupérer et utiliser l’eau de pluie ? ».

Et bien sûr, gardez un œil sur votre compteur ! Les fuites ne prennent pas de vacances en été. Et l’avantage des temps chauds et secs, c’est que les fuites d’eau extérieures sont très facilement repérables. Si sur votre terrain, entre le regard du compteur et votre maison vous voyez une tache de pelouse plus verte, il y a de quoi s’inquiéter…