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Pose de compteurs d’eau individuels en copropriété : à qui faire appel ?

Pour la prochaine assemblée générale de votre copropriété, votre demande d’installation de compteurs individuels a été mise à l’ordre du jour ? Et acceptée ? Belle décision pour réaliser des économies d’eau pour tous les copropriétaires ! Maintenant, il reste à décider à qui confier ces travaux. Lorsqu’il s’agit d’installer des compteurs d’eau individuels dans un immeuble en copropriété, il est essentiel de faire appel aux bonnes personnes pour garantir une installation réussie et conforme aux normes. 

Pose de compteurs d’eau individuels en copropriété : à qui faire appel ?

Il est idéal de consulter des entreprises spécialisées avant de proposer le projet à l’assemblée générale de la copropriété, afin d’avoir une idée de la faisabilité et du coût des travaux, ce qui éclairera la décision des copropriétaires.

Qui choisit l’entreprise pour la pose des compteurs ?

Comme tous les travaux entrepris dans la copropriété, le syndic ou des membres du conseil syndical de la copropriété doivent consulter plusieurs entreprises pour choisir la mieux adaptée, selon le devis détaillé fourni. 

En effet, le syndic est responsable de la gestion administrative et financière de l’immeuble, y compris de la prise de décision concernant les travaux de rénovation. Il peut vous aider à trouver les professionnels appropriés et à coordonner les différentes parties impliquées. 

Les personnes en charge du dossier peuvent également se faire épauler par un maître d’œuvre, autant dans le processus de consultation des entreprises que pendant le déroulement des travaux.

Le choix de l’entreprise et le montant des travaux doit être validé par une décision en Assemblée Générale, à la majorité absolue. Pour en savoir plus sur ce processus, vous pouvez relire notre article « Lors de ma réunion de copropriété annuelle, je peux demander à mettre à l’ordre du jour la pose de compteurs individuels ».

La pose de compteurs divisionnaires doit concerner tous les locaux.

Un plombier professionnel

L’un des principaux acteurs à consulter pour la pose de compteurs d’eau individuels en copropriété est le plombier professionnel. En raison des risques de fuites et des normes à respecter pour que les mesures soient fiables, il est important de choisir un professionnel qualifié.

Le plombier est chargé de l’installation des compteurs d’eau et de la mise en place du réseau de distribution d’eau individuel. Il est essentiel de faire appel à un plombier qualifié et expérimenté dans ce domaine pour garantir une installation correcte et sécurisée.

Une entreprise spécialisée

Pour des projets de plus grande envergure, il est judicieux de faire appel à une entreprise spécialisée dans la pose de compteurs d’eau individuels en copropriété, qui saura vous accompagner du début du projet jusqu’à la mise en place du relevé des compteurs.

Au sein de Multimat, nous possédons l’expertise et l’expérience nécessaires pour gérer l’ensemble du projet, de la planification à l’installation. Nous coordonnons pour vous les différentes étapes des travaux, vous êtes assurés que tout est conforme aux réglementations en vigueur. 


La pose de compteurs d’eau individuels en copropriété est un projet complexe qui nécessite l’intervention de différents acteurs. Multimat Comptage propose aux copropriétés une offre globale comprenant un forfait d’installation, un service de maintenance et un service de relève adapté à vos besoins. Le tout taillé sur mesure en fonction de vos souhaits et des contraintes de la copropriété. Les économies d’eau engendrées permettront rapidement d’autofinancer ces services.

Lors de ma réunion de copropriétaire annuelle je peux demander à mettre à l’ordre du jour la pose de compteurs individuels ?

Vous êtes déjà convaincu de l’utilité des compteurs d’eau individuels dans les copropriétés, pour leurs bénéfices autant économiques qu’écologiques. Si votre copropriété n’en est pas équipée, il vous reste à faire la proposition en réunion annuelle de copropriétaire, et à convaincre vos voisins !

Lors de ma réunion de copropriétaire annuelle je peux demander à mettre à l’ordre du jour la pose de compteurs individuels ?

Selon l’article L135-1 du code de la construction, seuls les immeubles construits après le 1er novembre 2007 sont tenus de respecter l’obligation de doter chaque logement d’un compteur individuel d’eau froide. De nombreuses copropriétés ne sont donc pas encore dotés de compteurs individuels mais seulement d’un compteur collectif.

Le vote par l’assemblée générale de copropriété

Les conditions de vote pour mettre en place l’individualisation des factures d’eau dans une copropriété ont été largement assouplies par la loi SRU du 13 décembre 2000, pour les deux étapes de vote concernées.

Dans un premier temps, l’assemblée générale doit voter les travaux d’installation des compteurs individuels. Il faut pour cela que la résolution recueille la majorité absolue, c’est-à-dire la majorité de tous les copropriétaires, présents ou non. Si cette majorité absolue n’est pas atteinte, mais que la résolution a recueilli au moins un tiers des voix, la même assemblée peut statuer à la majorité simple. Si le tiers des voix n’est pas atteint, il faudra attendre l’assemblée suivante.

Il faut ensuite voter la modification du règlement de copropriété, qui régit généralement la répartition des frais. Le vote se fait avec la même majorité que les travaux d’installation, à la différence des autres modifications de la répartition des charges, qui doivent être votées à l’unanimité.

Comment soumettre une résolution au vote de l’assemblée générale ?

Tout copropriétaire peut demander de mettre au vote une résolution, du moment qu’elle arrive à temps pour être inscrite à l’ordre du jour. Inutile donc d’attendre de recevoir la convocation, au contraire, il vaut mieux faire la demande sans tarder.

Les formalités à respecter sont toujours celles décrites dans le décret de 1967 : il faut envoyer la résolution, sous forme de demande précise, par courrier recommandé avec accusé de réception.

Pensez à annexer tous les documents utiles à la compréhension de la question, en l’occurrence tous les arguments justifiant l’intérêt d’installer des compteurs individuels dans votre copropriété. 

Se faire accompagner

L’installation des compteurs individuels dans une copropriété ancienne engage des travaux, différents selon chaque cas. Il est donc intéressant d’étudier le coût de ces travaux et la durée de leur amortissement, afin d’apporter des éléments concrets lors de l’assemblée générale.

En tant que spécialiste de l’individualisation des charges d’eau, nous pouvons vous aider dès le début du projet à étudier la meilleure solution pour votre copropriété.

Les économies en eau réalisées lors de l’individualisation des charges sont substantielles, de l’ordre de 20 %. C’est donc dans l’intérêt de tous les copropriétaires d’étudier cette question ! De plus la gestion de la refacturation est simplifiée pour le syndic avec nos solutions d’accompagnement, notamment avec la mise en place des relevés des compteurs à distance. Tout le monde peut réaliser des économies.

Le compteur d’eau individuel est-il obligatoire en location ?

Que vous soyez locataire ou propriétaire d’un logement, la question des charges récupérables, et dans celles-ci peut se trouver la consommation d’eau froide, est un sujet épineux. Il convient d’éclaircir les modalités de paiement des factures d’eau dès la mise en location du logement, afin d’éviter tout contentieux ultérieur. Les obligations des locataires et des propriétaires diffèrent selon qu’il s’agit d’une copropriété ou d’une maison individuelle, nous allons les passer en revue. 

Le compteur d’eau individuel est-il obligatoire en location ?

C’est le code de la construction et de l’habitation qui régit l’obligation d’installer des compteurs d’eau individuels dans les copropriétés. Cette obligation dépend de la date de construction de la copropriété, et non de sa situation locative.

Dans quels cas le compteur d’eau individuel est-il obligatoire ?

En France, il ne peut y avoir de fourniture d’eau potable sans la pose d’un compteur, qui marque la limite entre le domaine public, sous la responsabilité du fournisseur d’eau, et le domaine privé, sous la responsabilité de l’utilisateur.

Dans le cas d’une habitation individuelle, la situation est simple, il existe un seul compteur pour l’habitation. Peu importe qu’elle soit occupée par son propriétaire ou par un locataire, le compteur indique la consommation d’eau de l’ensemble de l’habitation, et permet d’établir une facture d’eau.

Dans le cas d’un immeuble collectif, la situation peut sembler plus compliquée au premier abord. Le compteur fourni par la collectivité publique ou son délégataire, qui marque la limite du domaine public, est appelé compteur général. Il indique la consommation d’eau de toute la copropriété, c’est donc le syndic de cette dernière qui reçoit la facture.

La copropriété, selon l’ancienneté de l’immeuble, peut gérer des compteurs individuels, situés à l’entrée de chaque appartement. C’est obligatoire pour tous les immeubles construits après le 12 novembre 2007, ainsi que dans tous les immeubles plus anciens pour lesquels ces travaux d’installation sont possibles techniquement et financièrement.

Encore une fois, cela ne dépend pas du statut de location ou non des appartements.

Qui doit prendre l’abonnement à son nom ?

Une fois le compteur identifié, dans le cas d’une mise en location d’un logement, se pose la question de l’abonnement qui doit être souscrit auprès du fournisseur.

Dans le cas d’un logement individuel, les deux solutions sont possibles : l’abonnement peut être au nom du propriétaire ou du locataire. Cela dépend de ce que demande le règlement de service de l’eau potable, qui impose parfois que l’abonnement soit conservé par le propriétaire.

Pour la gestion du paiement des factures d’eau, il est plus facile que le locataire prenne l’abonnement à son nom. En effet, les factures d’eau sont établies sur des exercices annuels aléatoires, en fonction de la date de relevé du compteur, donc leur refacturation en même temps que les charges est complexe.

Dans le cas d’une copropriété, c’est le syndic qui gère l’abonnement auprès du fournisseur d’eau. Il refacture ensuite ces charges aux copropriétaires, en les répartissant selon la consommation réelle si la copropriété est équipée de compteurs individuels.

Quelles sont les obligations du propriétaire ?

Dans les copropriétés qui ne sont pas équipés de compteurs individuels, le syndic doit fournir à chaque copropriétaire la facture d’eau ainsi que les informations complémentaires concernant la qualité de l’eau. Ces dernières informations sont fournies par la commune ou son délégataire. 

Le bailleur doit ensuite transmettre ces informations au locataire du logement, en même temps que le décompte de charges, et au minimum une fois par an.

La location ou non d’un logement ne change pas les règles concernant l’obligation d’installer des compteurs individuels. Par contre, leur présence simplifie grandement la communication  entre bailleur et locataire pour comprendre le décompte des charges et évite une source de conflit potentiel.

Peut-on avoir deux compteurs d’eau ?

Dans la plupart des cas, chaque habitation possède un compteur d’eau, dont le relevé fait foi pour établir la facture d’eau. La règle générale est claire : un logement possède un compteur, et donc un abonnement. Mais comme toute règle, cette dernière permet plusieurs exceptions. Dans quels cas peut-on alors posséder deux compteurs d’eau ?  

Peut-on avoir deux compteurs d’eau ?

Nous allons discuter dans cet article soit de compteurs principaux, soit de compteurs divisionnaires. Les appareils étant similaires, il est facile de les confondre. Généralement, vous ne trouverez de compteurs divisionnaires que dans les copropriétés.

En règle générale, un seul compteur par habitation

Rappelons pour commencer que le compteur d’eau est un appareil de mesure dont la fabrication, l’installation et l’usage sont très réglementés. Il permet en effet d’établir la facture d’eau, qui vous est adressée au minimum une fois par an.

Le compteur d’eau représente également la frontière légale qui partage les responsabilités entre le service des eaux et vous, l’usager. En effet, le service des eaux est responsable des canalisations en amont du compteur, en incluant ce dernier. L’usager, quant à lui, est responsable des canalisations en aval du compteur, en domaine privé. Pour plus de détail sur ce point, vous pouvez relire notre article « Qui est responsable d’une fuite d’eau avant le compteur ? ».

Pour faciliter ce partage des responsabilités, le compteur est placé en limite du domaine public, lorsque c’est possible. Mais dans les habitations existantes, ce n’est encore pas le cas majoritaire.

En résumé, lorsque vous occupez une habitation individuelle, vous disposez d’un compteur, qui correspond donc à un abonnement auprès du service des eaux.

Ne pas confondre compteur général et compteur divisionnaire

Lorsque vous habitez dans une copropriété, que vous soyez propriétaire ou locataire, vous pouvez être confronté au relevé de deux compteurs différents.

En effet, chaque immeuble possède obligatoirement un compteur général, qui appartient au service des eaux, et qui représente la limite entre le domaine public et le domaine privé.

Désormais, les logements individuels sont de plus en plus équipés de compteurs individuels, appelés également compteurs divisionnaires. C’est obligatoire dans les immeubles neufs, et autant que possible dans les immeubles existants. Ces compteurs permettent de partager de manière équitable la facture d’eau de la copropriété entre les différents habitants.

L’eau que vous consommez dans votre logement passe alors par deux compteurs : tout d’abord le compteur général, puis le compteur divisionnaire de votre logement.

Les cas particuliers

Il existe encore des cas particuliers, en variante de ces installations communément observées.

Lorsque des compteurs divisionnaires sont installés dans une copropriété existante, ce qui est conseillé pour réaliser des économies d’eau, l’installation doit s’adapter à la configuration particulière des lieux. 

Si un appartement possède plusieurs arrivées d’eau, par exemple plusieurs colonnes montantes, il devra être équipé d’un compteur pour chaque arrivée d’eau.

Dans le cas des habitations individuelles, c’est souvent l’historique du bâtiment qui explique la présence éventuelle de plusieurs compteurs d’eau, par exemple si plusieurs habitations ont été regroupées, ou si un ancien local commercial a été intégré dans la maison.

Dans toutes les situations, chaque compteur devant être entretenu et renouvelé régulièrement, il engendrera des frais de location. Dans le cas de la copropriété, ces frais seront comptés avec les charges d’eau. Dans le cas des habitations individuelles, si vous possédez plusieurs compteurs vous devrez vous acquitter d’autant d’abonnements.

Il est toujours utile de comprendre le fonctionnement et l’historique de votre installation d’eau, sans attendre de conflit éventuel avec votre fournisseur ou votre copropriété. Rapprochez-vous du service des eaux, qui en profitera peut-être pour simplifier votre installation, vous en serez gagnant.

Existe-t-il des compteurs de chauffage individuels ?

A l’heure des inquiétudes concernant les sécheresses et les manques d’eau dans toutes les régions, de nombreuses copropriétés font l’effort d’individualiser les charges d’eau. Ainsi, chaque consommateur paie selon sa consommation, et se voit immédiatement récompensé de ses efforts pour faire des économies. 

La problématique est la même pour les immeubles disposant d’un système de chauffage collectif : les copropriétés dans lesquelles les frais de chauffage sont individualisés voient leur consommation globale baisser significativement. Quels sont les appareils permettant cette individualisation ?  

Existe-t-il des compteurs de chauffage individuels ?

Depuis 2017, chaque immeuble doit être équipé d’une installation permettant de déterminer la consommation d’énergie de chaque logement. Cette obligation est également valable pour une installation de refroidissement.

Quels sont les appareils de mesure de la consommation de chauffage ?

Il existe deux types d’équipements permettant d’évaluer la consommation de chauffage d’un logement. Il faut privilégier les compteurs individuels lorsque cela est possible, sinon installer des répartiteurs de frais de chauffage.

Les compteurs individuels de chauffage sont appelés compteurs d’énergie thermique, il en existe deux types que nous vous proposons :

 – Le compteur à turbine (mécanique) : équipé de 2 sondes de température, une sur la canalisation entrante, une sur la canalisation sortante.

 – Le compteur à ultra-son : il mesure le débit passant à l’intérieur de la canalisation par l’émission d’ultra-sons.

Il est possible d’installer un seul appareil de mesure par logement dans les cas où le chauffage collectif est distribué par une boucle horizontale. Cela concerne environ 10 % des immeubles en copropriété en France, principalement les bâtiments récemment construits. Ces compteurs d’énergie thermique sont aussi appelés compteurs de chaleur ou compteurs de calories.

Dans les autres cas, il faut prévoir des répartiteurs de frais de chauffage, appareils se posant directement sur les radiateurs.

Comment fonctionne un compteur d’énergie thermique ?

Dans chaque logement, le compteur est posé sur l’alimentation en eau chaude. Il est composé de trois parties : un débitmètre, deux sondes de température et un intégrateur.

Les sondes de température servent à mesurer la différence de température de l’eau entre l’entrée et la sortie du circuit de chauffage du logement.

L’intégrateur est le boîtier électronique installé sur l’appareil, il calcule l’énergie consommée en fonction des données du débitmètre et des sondes de température. 

Ce boîtier affiche différentes informations, comme la consommation d’énergie, le débit ou les températures mesurées. L’énergie consommée est directement exprimée en kWh.

Le boîtier est directement équipé d’un émetteur permettant de transmettre les données de consommation au système de centralisation, par communication radio. Comme dans le cas des compteurs d’eau individuels, avec ce système de communication, plus besoin de pénétrer dans les appartements pour le relevé des données.

A quoi sert un compteur individuel de chauffage ?

Sur ces compteurs , la consommation d’énergie est directement calculée en intégrant :

– le volume d’eau chaude ayant circulé dans le réseau de chauffage de l’appartement,

-la différence de température de l’eau à l’entrée et à la sortie de l’appartement.

Ainsi les occupants du logement peuvent suivre en continu leur consommation d’énergie. Ils doivent pouvoir régler la température de leur logement, par exemple avec des robinets thermostatiques. Ainsi, leurs efforts pour diminuer la température de leur logement, de jour et de nuit, et pour limiter les déperditions de chaleur seront rapidement récompensés.

Les compteurs d’énergie thermiques sont pré-équipés pour être relevés à distance par le système de Radio-relevé Multimat ®. Les données sont transmises au syndicat de copropriété selon la fréquence définie ensemble.

Depuis le choix des équipements jusqu’au traitement des données, en passant par la présentation du projet à l’assemblée des copropriétaires, nous vous accompagnons tout au long de votre projet d’individualisation des frais de chauffage. Nous calculerons ensemble quelles économies pourront être réalisées, et ainsi les copropriétaires, qui ont à leur charge les frais d’installation, seront informés du retour sur investissement prévisible.

Qu’est ce qu’un compteur calorifique pour radiateur ?

Dans un logement, le chauffage représente le premier poste de consommation d’énergie. C’est donc le premier poste à étudier pour faire des économies ! Depuis 2017, l’individualisation des frais de chauffage doit être mise en place dans les immeubles  les plus consommateurs en énergie, et cette obligation s’étend désormais aux logements de classe C. Pour cela, des équipements spécifiques doivent être installés dans les logements.

Qu’est ce qu’un compteur calorifique pour radiateur ?

Selon la configuration du système de chauffage collectif, il existe deux types d’appareils permettant d’évaluer la consommation d’énergie d’un logement pour son chauffage. Dans le cas de circuits de chauffage en distribution horizontale, il est possible d’installer pour chaque appartement un compteur d’énergie thermique. Cet appareil se pose sur la boucle d’alimentation de l’appartement. Mais ce cas ne concerne qu’environ 10 % des immeubles, dans les autres cas il faut installer un appareil sur chaque radiateur, appelé répartiteur de frais de chauffage ou compteur calorifique pour radiateur.

A quoi sert un compteur calorifique pour radiateur ?

Le compteur calorifique pour radiateur permet d’évaluer la consommation en eau de chaque radiateur d’un logement.

Pour cela, il possède deux sondes de température : l’une mesure la température de la pièce, la seconde mesure la température du corps de chauffe du radiateur. Dès que cette dernière dépasse 23°C, le répartiteur calcule les calories consommées en continu.

En cumulant les données de tous les radiateurs du logement, il est possible d’évaluer les calories consommées, et de les comparer avec les données des autres logements, pour répartir les frais de chauffage de la copropriété.

Pour comprendre comment utiliser ces données, vous pouvez relire notre article « Comment répartir les frais de chauffage en copropriété ».

Comment l’installer ?

Les compteurs calorifiques ne demandent pas de modification de l’installation de chauffage, ils s’installent directement sur chaque radiateur. Il faut donc en prévoir un par appareil de chauffage. 

Chaque type de radiateur possède une zone bien précise sur laquelle installer le compteur calorifique. Il faut donc faire attention à son installation pour que la précision de la mesure soit optimale. De plus, selon le modèle du radiateur, une programmation du compteur doit être faite en fonction de la puissance du radiateur.

Pour ces raisons, il est préférable de faire appel à un professionnel pour l’installation homogène des répartiteurs dans toute la copropriété.

Quels sont les avantages de cet appareil de mesure ?

Au delà de sa facilité d’installation et de son faible coût d’investissement, cet appareil est surtout intéressant pour la meilleure connaissance de sa consommation d’énergie qu’il permet.

Avec un bon accompagnement des occupants de la copropriété, en les aidant dans la mise en place des gestes quotidiens, on observe une baisse significative des consommations, les économies sont rapidement visibles ! En effet, d’après l’ADEME, les copropriétés observent une baisse des consommations de l’ordre de 15 % après l’individualisation des frais de chauffage.

Depuis le choix des équipements jusqu’au traitement des données, en passant par la présentation du projet à l’assemblée des copropriétaires, nous vous accompagnons tout au long de votre projet d’individualisation des frais de chauffage.

Qu’est ce qu’un défalcateur d’eau ?

Que vous soyez en immeuble collectif ou en habitation individuelle, vous avez peut-être chez vous un appareil qu’on vous a présenté comme un « défalcateur d’eau ». Cela ressemble fortement à un compteur, mais en est-ce réellement un ? On fait le point… 

Qu’est ce qu’un défalcateur d’eau  ?

Le terme de « défalcateur » se retrouve également dans le domaine de l’énergie. Même si le principe général est le même, nous nous concentrons ici sur le domaine de l’eau.

Le défalcateur, un compteur d’eau divisionnaire

Le terme de défalcateur est une expression parfois utilisée pour désigner un sous-compteur, ou encore un compteur divisionnaire. Il s’agit donc bien d’un compteur d’eau !

C’est, en résumé, un appareil qui mesure votre consommation en eau. Mais, à la différence du compteur d’eau principal, il ne permet pas de souscrire un abonnement chez le fournisseur d’eau de votre commune.

Ce compteur divisionnaire est utile pour connaître la consommation d’un partie du réseau principal. Dans une copropriété, le compteur d’eau général, celui qui est référencé par le délégataire de votre commune, est placé à l’entrée de l’immeuble, et l’abonnement est souscrit par le syndicat de copropriété. Les compteurs divisionnaires sont installés à l’entrée des différents logements, ils permettent de connaître la consommation exacte de chaque logement. Et, en « défalquant » le total des consommations individuelles à la consommation totale de la copropriété, on calcule la consommation des parties communes, pour leur entretien et éventuellement l’arrosage.

Un sous-compteur peut aussi servir pour isoler une partie de la maison : la salle de bain, le système d’arrosage du jardin, ou alors la piscine…

Comment installer un tel compteur ?

Tous les immeubles dont le permis de construire a été déposé après le 1er novembre 2007 doivent être  pré-équipés pour accueillir des compteurs divisionnaires. Si l’immeuble est plus ancien, la copropriété doit étudier la faisabilité technique et financière de leur installation. Nous pouvons l’accompagner dans cette étude pour trouver la meilleure solution adaptée à chaque copropriété.

Les compteurs défalcateurs s’installent tout à fait de la même manière que les compteurs principaux, il est recommandé de confier l’installation à un professionnel, qui respectera quelques règles afin que la mesure effectuée par le compteur soit correcte.Il existe quatre types de compteurs : les compteurs de vitesse à jet unique, les compteurs de vitesse à jet multiple, les compteurs volumétriques et les compteurs ultrasons. Comme ils ont chacun leurs avantages et leurs contraintes d’installation, nous vous proposerons les compteurs les plus adaptés à votre installation. Vous pouvez également retrouver plus d’informations dans nos articles « Comment installer des compteurs d’eau individuels » et « Comment fonctionne un compteur d’eau ».

Une facturation plus juste pour réaliser des économies

L’objectif de l’installation d’un défalcateur d’eau est de suivre au mieux la consommation en eau de chaque logement dans une copropriété, ou de la partie d’une maison. Ainsi, vous serez plus réactifs en cas de fuite, et vous pourrez cibler les efforts à réaliser pour réaliser des économies.

Dans une copropriété, l’installation de compteurs individuels permet de faire baisser la consommation totale en eau de 15 % environ, le coût de l’installation est rapidement rentabilisé.

La facturation se fait alors en fonction des consommations réelles de habitants, elle est plus juste et encourage les économies en eau.

Les sous-compteurs peuvent être équipés de modules de communication, comme les compteurs généraux, ce qui facilite encore leur suivi et la facturation dans la copropriété.

En fonction des besoins de la copropriété et des contraintes d’installation, nous vous proposons une solution sur-mesure, pour l’installation, et ensuite le suivi et la maintenance des compteurs divisionnaires. 

Qu’est ce que la télérelève ?

Comme dans de nombreux domaines de notre vie courante, les technologies de l’information révolutionnent le suivi de notre consommation en eau. Avec un meilleur accès à ces données, nous pouvons réaliser des économies, ce qui est bon à la fois pour notre planète et notre porte-monnaie.

Qu’est ce que la télérelève ?

On entend parler depuis de nombreuses années de radiorelève ou de télérelève. Dans les deux cas, un compteur communicant est installé chez l’usager, c’est la façon de récolter les données et la fréquence des relevés qui diffère. Pour la radiorelève, un opérateur doit passer à proximité du compteur pour interroger le compteur et récolter les informations. Le choix de l’une ou l’autre des solutions doit être fait en étudiant toutes les problématiques de l’exploitant.

Une technologie fiable et innovante

La télérelève est une technologie qui s’appuie sur la mise en place de compteurs communicants. Ces compteurs peuvent être équipés en natif de modules de communication, ce qui est le cas de plus en plus courant, mais il est également possible d’équiper les compteurs existants avec un capteur cyble, qui transmet les index du compteur à la fréquence demandée.

Ces compteurs utilisent un réseau sans fil ou une fréquence radio, et sont connectés à un récepteur ou un serveur, qui récolte et classe les données, afin de faciliter leur exploitation.

Ces technologies sont utilisées dans le domaine du comptage de l’eau depuis une vingtaine d’année, leur robustesse et leur fiabilité a été approuvée et améliorée.

Facile à mettre en œuvre

Le système de télérelève s’installe directement sur le compteur d’eau s’il est déjà en place, cela ne demande aucune manipulation de plomberie, seulement un couplage dans le système de suivi de l’exploitant.

Un compteur connecté ne prenant pas plus d’espace qu’un compteur classique, l’installation se fait dans les mêmes conditions, et le choix de la technologie de mesure du débit d’eau est indépendante du système de communication.

Dont les avantages ne sont plus à prouver

L’usager va rapidement apprécier le confort apporté par cette technologie. Une fois qu’elle est installée, il n’a plus besoin d’être présent chaque année pour le relevé de l’index de son compteur, qui se fait automatiquement et à distance.

La gestion quotidienne des données connectées par le système d’exploitation permettra une gestion simplifiée de la facturation. Toutes les factures seront établies selon les consommations réelles, et dans les copropriétés les fréquences de facturation pourront être calquées sur celles du fournisseur d’eau.

Pour l’exploitant du système, les bénéfices en termes d’exploitation sont évidents : il est prévenu immédiatement en cas de dysfonctionnement, qu’il s’agisse d’une fuite ou d’un arrêt du compteur. Il ne se déplace alors qu’en cas de besoin, ce qui fait gagner du temps aux techniciens.

Les surconsommations sont rapidement détectées, alors le gestionnaire peut communiquer avec l’occupant du logement pour comprendre s’il s’agit d’une fuite ou d’un changement des habitudes de consommation.

Le traitement des données récoltées par la télérelève est aussi important que l’installation physique dans la copropriété, c’est pourquoi nous accompagnons les gestionnaires depuis l’étude initiale jusqu’à l’exploitation de ces données. Leur récolte et leur traitement sont entièrement sécurisés, en suivant les règles de gestion des données personnelles. Prendre un peu de recul et analyser les données sur plusieurs mois ou plusieurs années avec des experts permet également d’améliorer petit à petit son installation, pour des économies encore plus importantes.

Compteur divisionnaire d’eau froide : qu’est-ce que c’est ?

Pour la gestion de l’abonnement auprès du distributeur d’eau de  votre commune, un compteur général est installé en entrée de votre maison ou de votre immeuble. C’est ce compteur qui matérialise la limite entre le domaine public et le domaine privé, et qui sert pour la facturation. En aval de ce compteur, il est possible d’installer un ou plusieurs compteurs divisionnaires. Comment fonctionnent-ils et quelle est leur utilité ?

Compteur divisionnaire d’eau froide : qu’est-ce que c’est ?

Pour désigner un compteur divisionnaire, on utilise également les expressions « sous-compteur » ou « compteur de répartition », qui ont la même signification. 

Par ailleurs, il existe également des compteurs divisionnaires spécifiques pour l’eau chaude, vous trouverez plus d’informations à ce sujet dans notre article «  Existe-t-il un compteur pour l’eau chaude ? ».

Comment fonctionne le compteur divisionnaire d’eau froide ?

Nous distinguons le compteur divisionnaire du compteur général car il n’a pas la même fonction, mais leur principe de fonctionnement est le même.

Il existe deux types de compteurs pour l’eau froide, qui ont chacun leurs avantages et leurs inconvénients.

Un compteur de vitesse est équipé d’une turbine actionnée par l’eau qui le traverse, son fonctionnement est le même qu’il soit à jet unique ou à jets multiples. Il est plus économique, compact, et supporte bien les impuretés éventuelles.

L’autre type de compteur est le compteur volumétrique, avec un meilleur débit de démarrage pour détecter les fuites éventuelles. Cependant, il est plus volumineux et peut devenir bruyant dans le temps.

Désormais, les compteurs proposés sont très souvent équipés d’un module de transmission des données à distance, ce qui permet de relever l’index du compteur sans y avoir accès directement.

Quels avantages apporte un compteur divisionnaire ?

A l’heure de la chasse au gaspillage en eau, les compteurs divisionnaires sont d’une aide précieuse : il permettent de réaliser rapidement des économies.

Dans un immeuble d’habitation collective, le compteur général ne mesure que la consommation de l’ensemble des logements. L’installation d’un compteur divisionnaire pour chaque logement permettra une facturation à chaque habitant de la manière la plus juste, en fonction de sa consommation réelle.

Il est généralement observé que la facture globale en eau baisse de 15 à 20 % lorsque les charges en eau sont réparties selon les consommations réelles, car chacun récolte le fruit de ses efforts en matière d’économie d’eau. Ainsi, l’installation des compteurs individuels est vite rentabilisée !

C’est d’ailleurs devenu obligatoire pour tous les immeubles neufs depuis le 1er novembre 2007.

Dans les maisons individuelles, on peut envisager d’installer un compteur divisionnaire pour une partie de l’habitation ou un usage spécifique dont on veut contrôler la consommation. Cela peut être le cas de l’arrosage du jardin ou d’un appareil ménager en particulier.

Ainsi les fuites sont plus vites détectées et réparées.

Comment installer un compteur divisionnaire ?

Sur une installation existante, le choix du compteur se fera en fonction des possibilités d’installation du compteur, et selon les besoins bien évidemment.

Dans une copropriété, une installation à l’entrée de l’appartement est préconisée, facile d’accès pour relever et entretenir le compteur. Le choix d’un compteur communicant permettra son suivi et son relevé sans être dérangé !

Dans tous les cas, faire appel à un professionnel qualifié vous garantira le meilleur fonctionnement et évitera toute fuite ou dégât des eaux.

Nous vous proposons une étude personnalisée dans chaque cas d’installation de compteurs divisionnaires, que ce soit dans un bâtiment existant ou pour un projet neuf, avec la pose, la maintenance, et le suivi des consommations pour la copropriété.

Comptage de l’eau : comment répartir les coûts en fonction de l’utilisation réelle ?

Par principe d’économie et d’équité, le comptage individuel de l’eau froide  se développe dans les bâtiments d’habitat collectif. En retard sur le comptage de l’eau chaude,  obligatoire depuis de nombreuses années. Son développement dans les copropriétés est facilité par l’arrivée des compteurs communicants, faciles à installer et dont la technologie est bien maîtrisée.

 Comptage de l’eau : comment répartir les coûts en fonction de l’utilisation réelle ? ?

En copropriété, il semblerait que les bons comptes font les bons voisins ! Comme pour l’eau chaude, on observe que la consommation globale d’eau de l’immeuble baisse de 15 % en moyenne, les efforts de chacun sont récompensés ! Encore faut-il répartir les coûts de manière juste et équitable.

Le comptage individuel de la consommation en eau

Dans tous les immeubles récents, la question ne se pose plus : les logements sont directement équipés de compteurs individuels, placés sur la canalisation d’arrivée d’eau dans l’appartement. C’est en effet obligatoire depuis 2007.

Pour les immeubles plus anciens, la question est laissée à la responsabilité de la copropriété, qui doit équiper les logements si c’est techniquement réalisable, et que les coûts sont maîtrisés.

Dans ce cas, la copropriété est équipée d’un compteur général, géré par le service public de distribution d’eau, et chaque logement dispose d’un compteur divisionnaire, géré par la copropriété ou le prestataire qu’elle choisit.

Quels avantages apporte la télé-relève ?

L’installation de compteurs connectés facilite le relevé des consommations d’eau des habitants de l’immeuble :  plus besoin d’entrer dans les logements pour lire l’index du compteur !

Cela permet de disposer de toutes les données lors de la répartition de la facture d’eau générale de l’immeuble. Lorsque la copropriété connaît les consommations de chaque logement, il n’est plus nécessaire de faire des estimations qui faussent le calcul général et peuvent pénaliser certains occupants – ceux qui font l’effort d’ouvrir leur porte au releveur.

Avec les compteurs connectés que nous proposons, nous fournissons le service choisi par la copropriété, qui peut disposer des index quotidiens, d’alertes immédiates en cas de soupçon de fuite ou de consommation anormale, et d’un portail web sur lequel les usagers retrouveront toutes les informations liées à leur consommation.

Comment sont répartis les coûts ?

Avec toutes ces données fournies à la copropriété, le travail de répartition de la consommation en eau est facilité. Les consommations individuelles de chaque logement sont facturées à leurs occupants au prix global du m³ que paye la copropriété.

Il reste un écart entre la consommation relevée par le compteur général et la somme des consommations individuelle : c’est la consommation des parties communes, qui représente généralement entre 5 et 7 % de la consommation totale. Elle correspond à l’eau utilisée pour le nettoyage des parties communes et l’arrosage éventuel des espaces verts.

Avec les consommations télérelevées, cet écart ne peut plus être dû au décalage entre le relevé de l’index général et celui de chaque logement, car tout est synchronisé.

Donc s’il est trop élevé, il faut rapidement en chercher la cause, qui peut être une fuite non identifiée.

La consommation des parties communes est répartie entre les copropriétaires par la règle des tantièmes, sauf si le règlement de copropriété prévoit une autre disposition. Pour plus de détails concernant la répartition des charges d’eau, n’hésitez pas à relire notre article « Comment se fait la répartition des charges de l’eau ? ».

Le suivi des consommations en eau est simplifié par l’installation de compteurs connectés dans la copropriété, et la répartition est plus juste. Vous allez rapidement en voir les bénéfices, l’investissement est amorti en quelques années, avec une diminution globale de la consommation. Nous vous proposons une solution clé-en-main, adaptée à vos besoins.