Dans les immeubles en copropriété, le compteur d’eau divisionnaire, ou compteur individuel, permet de mesurer la consommation réelle d’eau de chaque copropriétaire.

Qu’est-ce qu’un compteur d’eau divisionnaire ?

Lorsque l’on habite en maison individuelle, la question du compteur d’eau ne se pose pas véritablement. Mais, dans les copropriétés, c’est une toute autre histoire. La répartition de la consommation d’eau ne peut évidemment pas être faite de façon arbitraire. Une personne vivant seule ne consommera pas autant d’eau qu’une famille de cinq. Et, logiquement, la facture d’eau de chaque copropriétaire devra refléter sa consommation personnelle sous peine de créer des injustices et des tensions au sein de la copropriété. C’est là que le compteur d’eau divisionnaire intervient…

Comment fonctionne un compteur d’eau divisionnaire ?

Le compteur d’eau divisionnaire, aussi appelé compteur individuel, a pour fonction de mesurer la consommation réelle en eau froide de chaque logement au sein d’une copropriété. Certains modèles permettent également de mesurer la consommation en eau froide et en eau chaude sanitaire, ce qui s’avère intéressant si les logements ne sont pas équipés d’un chauffe-eau pour produire leur propre eau chaude.
Installés dans chaque logement, les compteurs d’eau divisionnaires fonctionnent en combinaison avec le compteur d’eau principal de la copropriété, aussi appelé compteur de première prise ou compteur d’eau collectif.
Une fois le relevé du compteur d’eau collectif effectué, la compagnie d’eau facture la copropriété pour l’ensemble de la consommation. Mais, grâce aux compteurs divisionnaires, dont le relevé peut éventuellement être fait à distance dans le cadre de compteurs connectés, le syndic peut ensuite présenter à chaque copropriétaire une facture d’eau correspondant à sa consommation réelle. Une solution plus équitable pour tous.

Quels sont les types de compteurs d’eau divisionnaires ?

Il existe deux types de compteurs d’eau froide divisionnaires, mais aussi des compteurs d’eau froide et d’eau chaude sanitaire. Ces compteurs répondent tous à la norme européenne MID (Directive sur les Instruments de Mesure) et sont classés selon la précision de leur mesure. Ce degré de précision est noté pour chaque compteur par un chiffre précédé de la lettre R. R10 étant le moins précis et R800 offrant la précision la plus élevée.

Tout d’abord, on trouve le compteur de vitesse, ou compteur à turbine. Il peut être à jet simple ou à jets multiples et s’installe aisément dans des petits espaces car il est peu encombrant. C’est un compteur silencieux et robuste dans le temps.

Le compteur volumétrique est quant à lui plus volumineux et plus bruyant dans le temps, mais offre parfois des précisions supérieures pour détecter d’éventuelles fuites d’eau dans les canalisations. Il peut être installé à l’horizontale et à la verticale.

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Quel compteur d’eau divisionnaire choisir ?

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